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- Membre : Ted Nugent
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Rod STEWART - An Old Raincoat Won't Ever Let You Down (1969)
Par ERWIN le 26 Février 2016          Consultée 3223 fois

Bon, toute petite mise en situation : Rod the mod n'en est pas à son début de carrière, très loin s'en faut. L'homme qui était né pour être une star du rock a déjà été dans STEAMPACKET, puis dans le JEFF BECK GROUP, soit une fiche de carnet de bal drôlement bien remplie pour un gars de 24 ans et encore tout minôt ! Mais ce n'est pas tout, car notre bellâtre s'apprête à remplacer Steve Marriott au sein des SMALL FACES, qui se rebaptiseront pour l'occase en FACES... Bref, vraiment, la vie est trop dure ! Tellement que cet homme à femmes - seulement 8 enfants reconnus étrangemment - est... célibataire à cette époque. Mais oui, ce grand romantique dans l'âme trousse toutefois inlassablement groupie après groupie backstage. Vous entendez bien, messieurs dames, si votre génitrice aime Rod, vérifiez un brin les dates, ça peut le faire, on peut toujours réclamer quelques alimonies de retard !

Donc, bien entendu, tout l'entourage habituel - Ronnie Wood et keith Emerson entres autres - est aux petits soins pour Roderick à la veille de sortir son premier opus à lui tout seul ! Le titounet chouchou blondin va tenter de poser sa griffe en sus de sa voix inimitable sur cet album au titre à la mord moi l'noeud, et à la pochette à l'avenant. Rien de bien excitant pour commencer ! Ca non !

Tout commence avec le single "Street fighting man" que les STONES viennent de placarder sur Beggar's banquet l'année précédente. La version du Mod est sympa, assez raw, proche de l'originale en moins couillue mais plus pop. Idem pour le second, la fameuse "Dirty old town" popularisée par les DUBLINERS un an plus tôt qui sonne très folky, et à laquelle la voix de Rod rend pleinement justice. Le dernier est la classique "Handbags and gladrags" écrite par D'ABO , le chanteur des MANFRED MANN qu'on retrouve ici au piano, jolie tentative à saluer, la voix rauque lui donne une belle seconde jeunesse. Mouais, c'est tout de même beaucoup de reprises pour se faire une réputation, c'est pas gagné !

En outre, le Traditionnel "Man of constant sorrow" est aussi un choix sympa pour une reprise étonnante, très loin de ce que la postérité retiendra plus de 30 années plus tard lors de la sortie du film des frères COEN. Celle ci sonne merveilleusement seventies... Déjà ! Bon ce n'est un secret pour personne d'affirmer que la voix du péroxydé conviendra à merveille aux grands standards de la musique populaire américaine, comme sa discographie le prouvera aisément plus tard.

Dieu merci, les 4 dernières compositions sortent de la gratte de STEWART. C'est donc ici que nous pouvons nous faire une idée précise de ses capacités à sortir de l'ombre des géants Beck et Marriott. On débute avec "An old raincoat won't ever let you down", qui sonne délicieusement angliche, avec déjà un petit coté pop sucré malgré les diverses influences Folk et rock, le petit baltringue de saloon rajoutant un esprit yankee pas désagréable.

"Blind prayer" sonne comme un joli melting pot des goûts de l'artiste, et c'est pour le meilleur tant la gratte de Pough y sonne magnifiquement et créee une ambiance au cordeau sur ce blues moderne, à l'unisson du superbe organe de Rod - Comment ça quel organe ? L'orgue introductif de "Cindy's lament' est aussi de fort belle tenue, on sent aisément le Hard rock dégager la pop de la song. C'est lourd, c'est gras, plein de morgue et superbement réalisé. La dernière compo de Rod est "I wouldn't ever change a thing", qui rappelle les longs titres à rallonge de ses potes les WHO - on est Mod ou on l'est pas bordel -, d'ailleurs il y partage le chant avec Lou Reizner, le producteur de Tommy !

Il parait évident qu'un album complet composé par Rod STEWART lui aurait valu un joii 4 pour débuter sa disco, mais la moitié des titres étant des reprises - réussies cependant, attention -, cela force à une certaine sévérité. On sent toutefois confusément que la gloire l'attend au bout du chemin. Devinez si la suite va me donner raison !

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   ERWIN

 
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1. Street Fighting Man
2. Man Of Constant Sorrow
3. Blind Prayer
4. Handbags And Gladrags
5. An Old Raincoat Won't Ever Let You Down
6. I Wouldn't Ever Change A Thing
7. Cindy's Lament
8. Dirty Old Town



             



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