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Wolfgang Amadeus MOZART - Concerto Pour Violon N°5 (fischer, Kreizberg) (1775)
Par CHIPSTOUILLE le 29 Décembre 2013          Consultée 4926 fois

L’année 1775 s’achève pour MOZART de la plus belle des manières, avec son cinquième et dernier concerto pour violon. On ne sait pas expliquer avec précision pourquoi le jeune Autrichien délaissera l’exercice par la suite. Il est tentant d’établir un parallèle avec la pénurie de symphonies qui va marquer l’après de la trilogie de 1773. Avec le type de composition, c’est également le style du compositeur qui va, à plusieurs reprises, connaître des soubresauts. Les années 1770 sont pour MOZART le théâtre de différentes tentatives, des portes entrouvertes sur le génie de sa carrière viennoise, régulièrement refermées. Après son bref passage « Sturm und drang » des symphonies de 1773, MOZART s’est en effet rapidement retourné vers le style galant, en témoigne la symphonie n°30, presqu’une régression en terme de style. De la même façon, la suite magique des concertos pour violon sera soudainement stoppée dans son élan. Le concerto pour Piano n°6 qui suit, malgré quelques succinctes touches d’originalité, marque de nouveau un revirement de situation.

Ce qui pourrait expliquer ces allers-retours, c’est possiblement la condition du compositeur. Serf, plus que serviteur, en ces années salzbourgeoises MOZART est soumis aux envies du prince-archevêque Colloredo. On sait que celui-ci était avant tout amateur du style galant, et donc peu enclin à laisser libre champ à un artiste à son service. D’autre part, l’année 1776 s’avérera plus féconde, les commandes des mécènes salzbourgeois affluant, on peut imaginer un MOZART répondant plus à la commande qu’à ses envies personnelles. Ces orientations de style étaient d’ailleurs également appuyées par son père Leopold. Il reste une lettre de lui affirmant que les symphonies de fin 1773 ne lui faisaient « pas honneur ». Ce qu’il faut probablement interpréter comme le signe de mauvaises ventes. Il faut probablement croire, bien que d’autres artistes de l’époque se soient donné à cœur joie dans l’exercice depuis quelques années, que l’audace n’était alors pas un argument de vente auprès des mélomanes.

MOZART toujours galant, certes, tente tout simplement de contourner le carcan imposé par le style. Le concerto n°3 particulièrement, donnait un aspect chantant à la musique, sans pour autant s’écarter de l’aristocratie et de la simplicité de la mode. Dans un même ordre d’idée suivront les concertos n°4 et 5, bien qu’à l’influence française première se soit substituée quelque chose de plus italien entre-temps. Le 5e tente la synthèse du tout, avec un réel succès. Dans le premier mouvement, avec son thème amené par petites touches élancées, s’enchainent des mélodies simples et accrocheuses, le violon joue avec l’orchestre, lui répondant, s’en cachant, on retrouve tout le charme du concerto n°3, sa sensibilité, sa qualité exceptionnelle, un miracle.

La particularité du second mouvement, un traditionnel Adagio, est que celui-ci fut réécrit l’année suivante, à la demande du violoniste de la cour de Salzbourg Brunetti. La seconde version, l’adagio K. 219 n’a pas ma préférence, bien qu’une superbe touche de mélancolie vienne le conclure. L’original, en revanche, n’attend même pas l’arrivée du violon soliste pour vous toucher en plein cœur. Encore une fois, MOZART sait faire vibrer notre corde sensible, avec une simplicité étonnante. On trouve ici une réminiscence lointaine des essais Sturm Und Drang, avec un bonheur nostalgique.

Enfin, le troisième et dernier mouvement, qui joue la carte des enchaînements, recèle en son sein une magnifique surprise. Après un premier thème toujours égal dans la continuité en termes de qualité, d’un seul coup l’ensemble est pris de violence. Arrive un second thème mémorable, comme s’il s’agissait d’un quatrième mouvement, peut-être le plus remarquable des cinq concertos, ayant la force de BEETHOVEN, s’évanouissant dans un audacieux chavirement de tout l’orchestre, passant du grave piano au forte aigu via quelques notes liées, donnant une réelle impression d’apesanteur lors de l’amorce du retour, magnifique. Le final de ce concerto est véritablement étourdissant, tellement celui-ci enchaîne des passages magiques, un incontournable.

Du côté de l’interprétation, s’il faut trouver un reproche au recueil effectué par Yakov Krietzberg et Julia Fischer, ce sera une légère faute de justesse de l’orchestre, à un seul instant, dans l’adagio de ce 5ème concerto. Je pensais initialement vous orienter vers une interprétation de Titov, celle-là même qui m’a fait découvrir l’œuvre, dont l’adagio est réussit mais ne s’épargne quelques déboires dans cette même transition fautive. Le violon suraigu ainsi que des cadences plus fantaisistes me font finalement rebrousser chemin. Il existe de nombreux autres interprètes de prestige. Anne-Sophie Mutter s’est en particulier fait connaître avec un enregistrement des concertos n°3 et 5.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Julia Fischer (violon)
- Piete-jan Belder (clavecin)
- Netherlands Chamber Orchestra
- Yakov Kreizberg (direction)
- Gordan Nikolic (concert master?)


- concerto Pour Violon N°1 En Si, K.207
1. Allegro Moderato
2. Adagio
3. Presto
- concerto Pour Violon N°2 En Ré, K.211
4. Allegro Moderato
5. Andante
6. Rondeau (allegro)
- concerto Pour Violon N°5 En La, K.219
7. Allegro Aperto
8. Adagio
9. Rondeau (tempo Di Minuetto)



             



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