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Joseph HAYDN - Symphonie N°96 Le Miracle (hogwood) (1791)
Par CHIPSTOUILLE le 1er Avril 2016          Consultée 2968 fois

Joseph HAYDN dut se faire une raison : son opéra L’anima del filosofo ou Orfeo ed Euridice ne fut jamais représenté de son vivant. Les Anglais, en effet, préféraient les oratorios, et c’est ainsi que le compositeur autrichien, qui s’était épuisé dans l’exercice depuis plus de 15 ans, dut finalement renoncer. Ce ne sont d’ailleurs pas ses opéras qui motivèrent Johann Peter Solomons à renouveler ses invitations à Londres. Au cours de la décennie précédente, Joseph HAYDN avait en effet fait fructifier son catalogue d’œuvres en les vendant aux éditeurs les plus offrants (et parfois même à plusieurs d’entre eux). C’est en terrain conquis qu’il arrivait donc en Angleterre, pour la première fois en dehors de son pays, dans une contrée dont il ne maîtrisait ni les usages ni la langue.

Alors Joseph observe, note, apprend. De ses pérégrinations anglaises, il nous reste des cahiers de notes où tous les détails de la vie courante semblent l’intéresser. Sur le plan musical, il va également changer ses habitudes, mais pas immédiatement. Depuis sa symphonie n°88, Joseph a certes pris de nouvelles habitudes, mais ce n’est pas avec la symphonie n°96, première des 12 londoniennes, qu’il les bouleversa. Les auditeurs du XIXe siècle lui attribuèrent le surnom de Miracle. Un patronyme qui lui aurait été faussement attribué, car la symphonie qui fut jouée, lorsqu’un lustre tomba du plafond de la salle de concert sans faire de victime, était la 102e. Tout comme les précédentes, et particulièrement la 92e dite Oxford, notre symphonie du jour ne possède pas de caractéristique si particulière qu’elle mérite de surnom. Qualitativement, en revanche, HAYDN parvenait ici à un sommet.

Certains la qualifient de mozartienne, tout comme les précédentes et la toute suivante. Le qualificatif est quelque peu trompeur. Si le rapprochement avec le style viennois de MOZART est évident, le Salzbourgeois n’est pas le seul à être à l’origine de ce style (écoutez-moi la symphonie n°80 de HAYDN). L’usage des vents, particulièrement des bois, l’orchestre alors fourni mettant toujours les cordes en avant ainsi que certaines tournures de phrase comme la fin du développement du quatrième mouvement que l’on croirait surgi de la quarantième de MOZART, sont autant de signes faisant écho au Salzbourgeois alors dans sa dernière année. Néanmoins, HAYDN avait déjà rajouté ses trompettes, que MOZART détestait, et timbales pour marquer le rythme.

La symphonie n°96 ne brille donc pas par son originalité. C’est sur le plan qualitatif qu’elle imprègne les mémoires. Ce n’est pas un hasard si son finale a été sur FP de nombreuses fois cité en référence. Il ne faut pas non plus s’étonner si Christopher Hogwood, qui ne put achever son intégrale, dérogea tout de même à la règle chronologique en enregistrant cette symphonie du miracle. Car elle fait partie des meilleures du compositeur, sans l’ombre d’un soupçon. C’est l’œuvre-étalon, en quelque sorte.

Il n’est alors pas nécessaire de rentrer dans une description détaillée. Comme d’habitude, l’introduction lente en trompe-l’œil dessine de tristes intentions qui s’évanouissent dans l’épanouissement jovial et entraînant d’un premier mouvement vif. Comme d’habitude, le second mouvement, lent, se renouvelle avec suffisamment d’ingéniosité pour éviter toute forme de lassitude. De quelques pas discrets presque comiques de par leur timidité, le tout chavire régulièrement dans des élans tragiques. Le menuet traditionnellement en 3ème position, toujours légèrement en deçà du reste de la symphonie avec ses manières pompeuses, révèle pourtant ici de véritables prouesses mélodiques. Enfin, le petit dernier présente cette éternelle course- poursuite bourrée de péripéties, véritable ode à la liberté qui, à la manière des finales de nombreuses autres symphonies de HAYDN, termine le tout dans un véritable feu d’artifice.

Joseph HAYDN écrivit nombre de ses symphonies de la même manière. C’est en répétant cet exercice, en rajoutant chaque fois une petite couche supplémentaire pour en améliorer la qualité, qu’il parvint à atteindre des sommets comme cette superbe symphonie n°96. Lorsque Coluche commençait un sketch avec son fameux « C’est l’histoire d’un mec… », ce n’était pas tant ce début de phrase que l’on espérait mais plutôt la suite qui allait transformer une vulgaire discussion de bistrot en chef-d’œuvre du stand-up. De la même manière avec HAYDN, la symphonie était un art régi par des codes. Loin de s’y enfermer, il les dépassait pour atteindre un absolu musical mélodique. Pour peu que vous lui donniez sa chance, derrière sa façade « ancien régime », la symphonie n°96 de HAYDN est imparable.

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- Christopher Hogwood (direction)
- Academy Of Ancient Music


- symphonie N°96 Le Miracle En Ré Majeur Hob I:96
1. Adagio - Allegro
2. Andante
3. Menuetto: Allegro - Trio - Menuetto
4. Finale: Vivace



             



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