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VARIÉTÉ INTERNATIONALE  |  SINGLE

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- Style : Bernard Benoit
- Membre : Genesis, Squackett, Gtr, Quiet World

Steve HACKETT - A Doll That's Made In Japan / Just The Bones (1984)
Par MARCO STIVELL le 7 Juin 2019          Consultée 1231 fois

Qui se soucie d'un single méconnu d'un album peu apprécié - euphémisme ! - de Steve HACKETT ? Réponse : un fan. Un vrai de vrai, même si aujourd'hui, il se force plus qu'autre chose à venir écouter en temps et en heure les dernières sorties de son idole. Pour lui, celles-ci restent bien moins intéressantes que l'année 1984 et Till We Have Faces, album que HACKETT a lui-même vite oublié (il n'en a JAMAIS joué un morceau en live, mis à part l'intro de "Myopia" ; même la période GTR a reçu meilleure considération de sa part). Album beaucoup plus vivant, pourtant.

Mélange de musique(s) traditionnelle(s) et de rock, de blues, de pop exotique un brin racoleuse, de titres incantatoires, de ballades éthérées et même de funk, complètement foutraque, minée par le chant criard de Steve et plus qu'aucun autre de ses albums (sur Cured, à côté, il fait vraiment enfantin), Till We Have Faces reste une oeuvre inexpliquable. En termes critiques et commerciaux, le Brésil n'a pas réussi au guitariste qui voulait peut-être faire plaisir à sa femme, Kim Poor, pour moitié originaire de là-bas. Pourtant, il y a un charme certain à réécouter ce disque qui semble hors de tout, des clous et des années 80 nonobstant la Linn Drum, boîte à rythmes utilisée avec plus de panache qu'il n'en faut ("Myopia", puisqu'on en parlait).

Un seul single en est extrait, proposant une version instrumentale de "A Doll That's Made in Japan", seul titre connu où HACKETT mari et femme partagent le micro, même si elle ne fait que narrer voire soupirer, et en japonais s'il vous plait. Il existe un clip, bon playback des familles ! Du coup, si le chant de Steve n'est guère aimé par un auditeur, il peut apprécier cette version-là, si tant est que le morceau lui plait...

L'intérêt du single, c'est le seul morceau perdu parmi les publications connues de Steve HACKETT : "Just the Bones". D'autres titres inédits ont connu une nouvelle vie en CD sur des compilations, des remasterisations d'albums etc ; pas celui-ci. Comme si Till We Have Faces était victime d'une malédiction, "Just the Bones" reste enfermé avec lui dans le passé, avec tout ce que cela signifie pour un inédit d'un single sans succès. Et puis l'idée des os, ça rappelle la pochette splendide de l'album (nettement plus que celle-ci) avec les squelettes.

La Linn Drum est toujours bien présente, dès le départ, la basse synthétique aussi. On imagine que ce titre est une réalisation par HACKETT et son claviériste Nick Magnus seuls, y compris dans le jeu de percussions (bâton de pluie, tambour), d'un niveau plus abordable que la batucada de Till We Have Faces. L'ambiance est jolie, minimaliste pour une bonne partie, avec un goût de jam session.

Certains fans, mus par un esprit cocasse, avancent que c'est le meilleur titre de l'album et, d'alors, la meilleure prestation de Steve HACKETT au chant. Facile à dire quand on parle de chuchotements... Si quelqu'un a le texte entier, je suis preneur ! Il y a trois phrases qui se courent après, mais vu le son d'ensemble, difficile de saisir le propos, mis à part "Just the bones... Nothing but the bones..." C'est chaud, torride ! Le soleil brésilien en fait écrire de belles à notre ex-guitariste de GENESIS.

Après, ça transpire un peu trop la guitare électronique Roland, dont Magic Steve usait depuis 1978 et commençait d'abuser à l'époque. Son solo à la Les Paul traditionnelle n'a pas plus de saveur pour autant, le temps de GENESIS est loin. Seule, à 3'00, l'incursion d'éléments hispano/acoustiques façon Bay of Kings (1983) sauve les parties instrumentales. La jam s'étire et s'écoute poliment, mais franchement, le morceau ne donne pas envie d'y revenir souvent, ni de dépenser des mille et des cents pour acheter le 45 tours. Reste une peinture inédite de Kim Poor, si elle a des fans purs...

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   MARCO STIVELL

 
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- Steve Hackett (guitares, chant, percussions)
- Nick Magnus (claviers, programmations, percussions)


1. A Doll That's Made In Japan (version Instrumentale
2. Just The Bones



             



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