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ROCK PROGRESSIF  |  LIVE

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1509)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (951)

YES - Yessongs (1973)
Par DAVID le 23 Février 2008          Consultée 13214 fois

Existe-il un live de rock progressif qui se propose de synthétiser avec bonheur l'âge d'or d'un groupe phare ? A bien y réfléchir, YesSongs figurerait en tête de liste. Tout est dit dans ce live on ne peut plus complet. YES est à son apogée, Alan White à la batterie, ce qui ne gâche rien puisque ce live retranscrit à merveille toute la puissance de son jeu, plus carré et moins 'jazzy' que Bill Bruford.

Chaque musicien est au sommet de son art : Rick Wakeman est inspiré comme il ne l'a jamais été, déterminant dans chacune de ses interventions, se permettant même d'interpréter un extrait de son album solo The Six Wives Of Henry VIII. Les solos de claviers supersoniques ne constituent pas pour autant l'attraction principale de ce live, le Monsieur ayant d'autres cordes dans sa besace, et c'est une bonne chose.
Si Rick Wakeman incarne la grandeur de YES, Steve Howe lui fournit l'électricité. Le plus rock'n'roll des guitaristes de prog est déchaîné, une vraie pile électrique, capable de délivrer de véritables riffs quand l'occasion se présente. Jouant de la guitare électrique comme d'un banjo, comme si sa vie en dépendait, à un point tel qu'on pourrait lui reprocher de manquer de finesse, vu qu'il ne prend même pas la peine de jouer la partie "Desillusion" de "Starship Trooper" en acoustique. En électrique, ce passage-là sonne quelque peu brouillon, c'est dommage ! Enfin, son solo explosif sur le final ("Wurm") fait largement oublier cette déconvenue et les claviers de Rick Wakeman ne sont pas en reste. Quelle emphase ! La montée en puissance est parfaite, rien à redire !

Le répertoire ne déçoit pas : l'intégralité de Close To The Edge est interprétée ainsi qu'une grosse partie de Fragile et de Yes Album. Ce live est un best of à lui seul.
Un son brut qui tranche radicalement avec l'aspect fignolé et millimétré des albums studio, là est l'intérêt de YesSongs. Face à des versions aussi dynamiques de "Siberian Khatru", "Heart of The Sunrise" (mythique !) et "Close To The Edge", les versions studio paraîtraient presque pâlichonnes. Inutile de s'attendre à de la perfection, même le chant de Jon Anderson n'est pas aussi lisse qu'en studio et contient lui aussi ses légères imperfections. Jon Anderson, à l'inverse de Peter Gabriel ou de Peter Hammill, n'a jamais été du genre à moduler sa voix, à en explorer les limites. Il chante (et chantera toujours) dans les mêmes tonalités, tout au long de sa carrière. Ce n'est pas très varié, me direz-vous, mais sa voix fait partie intégrante du style de YES, avec les mélodies, les harmonies vocales. Il apporte le facteur humain à la musique de YES, sa chaleur, son émotion. Il reste une des grandes voix du prog, dans un style musical où généralement les chanteurs pêchent par leur absence de personnalité et de charisme, vu qu'ils sont souvent en retrait face aux passages instrumentaux.

Les titres de The Yes Album ("Perpetual Change", "I've Seen All Good People", "Yours Is No Disgrace") sont aussi dynamisés par le traitement live, y perdant du coup l'aspect un peu 'flower power 60's' des versions studio, naïveté qui faisait tout le charme de ce premier album de YES avec Steve Howe.
Si la musique de YES est des plus techniques, ses concerts ne sont pas inabordables pour autant, en atteste celui-ci. Les impros sont de rigueur (Chris Squire vient même nous rappeler avec "The Fish" quel immense bassiste il est), mais elles ne sont point envahissantes. Des morceaux plus légers et pop judicieusement placés viennent équilibrer le tout ("Long Distance Runaround", "I've Seen All Good People").
Le live de GENESIS avec Peter Gabriel ne pouvait pas rivaliser face à YesSongs. YES ne cherche pas non plus à battre des records de vitesse (EMERSON, LAKE & PALMER) et ne propose pas non plus d'improvisations bruitistes réservées aux seuls initiés (KING CRIMSON). Le plus grand live de rock progressif, assurément !

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   DAVID

 
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   (2 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Alan White (batterie)
- Bill Bruford (batterie)
- Steve Howe (guitare)
- Chris Squire (basse)
- Rick Wakeman (claviers)


1. Opening [excerpt From Firebird Suite]
2. Siberian Khatru
3. Heart Of The Sunrise
4. Perpetual Change
5. And You And I
6. Mood For A Day
7. Excerpts From 'the Six Wives Of Henry 8'
8. Roundabout
9. Your Move/i've Seen All Good People
10. Long Distance Runaround/the Fish
11. Close To The Edge
12. Yours Is No Disgrace
13. Starship Trooper



             



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