Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

Commentaires (2)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1508)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (951)

YES - The Ladder (1999)
Par ARP2600 le 4 Décembre 2012          Consultée 5271 fois

Après l'échec de Open Your Eyes, manifestement dû à un trop grand laxisme de YES concernant les parutions de 1997, le groupe a pris un peu plus de temps pour préparer le suivant. Historiquement, la place de The Ladder est très simple à comprendre. Il a été réalisé par le même groupe que le précédent : Anderson-Howe-Sherwood-Squire-White-Khoroshev, et propose de nouveau une musique basée sur le YES old school. On peut même dire qu'ils y sont allés fort dans l’auto-référence. La liste illustrée à l'intérieur de la pochette est évidente : entre dérision et autosatisfaction, cet album ne sort guère du petit monde du groupe.
La différence principale avec Open Your Eyes, outre une meilleure maturation des chansons, est la fantaisie retrouvée. The Ladder est un disque festif, on sent qu'ils se sont fait plaisir cette fois. Les mélodies ne sont pas impérissables mais l'orchestration chatoyante permet de passer un bon moment. De plus, la musique est fort décousue et plus lunatique que vraiment progressive. La production ne semble pas en cause, le travail de Bruce Fairbairn – son dernier avant son décès, l'album lui est d'ailleurs dédié – est propre et équilibré.

Tout ceci crée un sentiment un peu ambigu : The Ladder est un album fort difficile à juger. En dehors d'une ou l'autre fautes de goût (comme le beat dance risible de "Lightning Strikes"), tout est plutôt réussi, mais il est délicat d'apprécier l'intérêt d'un disque tourné autant vers le passé du groupe. Cela ne peut pas être un hasard, tout est fait pour rappeler les grands albums de YES. Outre la pochette intérieure, on trouve des citations explicites : c'est ainsi que "Can I?" reprend "We Have Heaven" et on trouve des bouts de mélodies de Tales From Topographic Oceans dans "Face To Face" et "New Language". Il y a aussi beaucoup de simples ressemblances, comme entre "Nine Voices" et "And You and I" ou "New Language" et "Owner of a Lonely Heart". Enfin, tout simplement, les guitares et les synthés reprennent de nombreux éléments comme, par exemple, l'effet de délai si typique du jeu de Howe ; il est par ailleurs évident que Khoroshev essaye de sonner comme Wakeman.
Par conséquent, on ne peut reconnaître aucune originalité à l'album. Les seuls moments qui s'écartent vraiment du schéma sont la dance de "Lightning Strikes" (ce n'est pas une réussite) et le rythme nonchalant et sombre, entre reggae et funk, de "The Messenger" (qui évoque d'ailleurs de Bob MARLEY). On peut encore citer quelques bons moments. L'ouverture "Homeworld" a été écrite pour un jeu vidéo du même nom, ses paroles sont liées à celui-ci. Comme la plupart des entrées en matière de YES, il s'agit d'une chanson solide. "To Be Alive" présente de belles sonorités orientales et "Finally" est entraînante (autre exemple se rapportant à 90125). Enfin, citons l'introduction endiablée de "New Language", une chanson qui souffre malheureusement d'une rupture trop brutale vers la mélodie arena rock. Avant de conclure, précisons que les paroles s'avèrent plutôt au-dessus de la moyenne de celles qu'écrit John Anderson à cette époque où il abuse de clichés sur l'amour et diverses croyances. Sur ce point aussi, il a voulu ici proposer du vieux YES, avec des textes hermétiques mais plus variés.

The Ladder est un disque destiné aux amateurs du YES de la grande époque (71-83), et qui, après les anciens albums, désireraient écouter des chansons dans le même style, mais plus courtes et plus simples que les longues plages de Close to the Edge ou Tales.... S'il manque de charisme, ce qui n'a pas été sans incidence sur son modeste succès, il est attachant et gagne à être un peu plus connu.

A lire aussi en ROCK PROGRESSIF par ARP2600 :


Jon ANDERSON
Olias Of Sunhillow (1976)
Le disque à retenir d'Anderson en solo




DREAM THEATER
Awake (1994)
Plat de résistance


Marquez et partagez





 
   ARP2600

 
   WALTERSMOKE

 
   (2 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Steve Howe (guitares, mandoline, chœurs)
- Billy Sherwood (guitares, chœurs)
- Chris Squire (basse, chœurs)
- Alan White (percussions, chœurs)
- Igor Khoroshev (claviers, chœurs)


1. Homeworld (the Ladder)
2. It Will Be A Good Day (the River)
3. Lightning Strikes
4. Can I?
5. Face To Face
6. If Only You Knew
7. To Be Alive (hep Yadda)
8. Finally
9. The Messenger
10. New Language
11. Nine Voices (longwalker)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod