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ROCK PROGRESSIF  |  LIVE

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (2203)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (1090)

YES - Live At The Nec, October 24th 1989 (2010)
Par WALTERSMOKE le 25 Janvier 2019          Consultée 2203 fois

La première chose qu'on peut se dire en voyant en 2012 la sortie de Live at the NEC, c'est mais pourquoi ce truc a-t-il été publié ?. Après tout, était-ce utile d'avoir un second live du 'supergroupe' A.B.W.H ? Ce qui peut être vu comme une ramification de YES à la fin des années 90 avait déjà sorti un album live en 1993, (i]An Evening of Yes Music Plus, ainsi que son pendant vidéo du même nom. La performance n'était pas seulement appréciable, mais suffisait également à retranscrire l'unique tournée de ce groupe alternatif, qui a duré entre 1988 et 1990. Plusieurs raisons sont invoquées : la première est qu'il s'agit d'un live enregistré avec Tony Levin à la basse, ce dernier absent de la précédente fournée live pour cause de maladie ayant dû être remplacé au pied levé par Jeff Berlin ; la deuxième, c'est qu'il s'agit de présenter une setlist alternative avec des morceaux non présents sur An Evening (la version CD) ; la troisième, enfin, est celle du on s'en fout, c'est du YES en live, il te faut quoi de plus ?. Autant de raisons plus ou moins valables, pour un résultat au final bien mais avec un arrière-goût désagréable.

La tracklist de Live at the NEC, enregistré à Birmingham en octobre 1989, est en effet légèrement différente. Si l'ordre global est respecté, on a quand même ajouté ici un extrait supplémentaire de l'album studio de 1989 ("The Meeting"), tandis que "I've seen all Good People" débarque (oué super, c'est pas comme si c'était un ARCHI-CLASSIQUE PRESQUE TOUT LE TEMPS JOUÉ). Donc en gros, la durée du concert est augmentée, ce qui ne peut être que positif.
Mais le plus gros point noir de Live at the NEC, c'est sa production. Et pour le coup, sans sortir de carton rouge, il y a de quoi râler tant elle paraît bâclée. Dans ses pires moments, elle fait nawak avec un mix sonore poussant le son des instruments trop fort (c'est flagrant sur le solo de Rick Wakeman), ou bien elle bascule le son complètement dans une enceinte puis l'autre en quelques secondes avant de revenir à la normale. C'est simple, on croirait entendre un bootleg par moments.
Cela gâche certains morceaux comme "Brother of Mine", qui fait pâle figure face à la version éditée en 1993. Et de manière générale, le jeu toujours si flamboyant et juste des musiciens en pâtit logiquement. En parlant de jeu, cela me permet d'évoquer Tony Levin. Le bassiste aurait voulu chercher à entrer dans les canons de YES sans pour autant avoir un son trop proche de Chris Squire. Une intention fort respectable, mais qu'il se rassure, quand on l'entend jouer, c'est bien du Levin qu'on entend, et qui, soyons honnête... paraît quand même moins adapté que Jeff Berlin au jeu de A.B.W.H, quand bien même il y a un certain plaisir à retrouver en live la section rythmique du KING CRIMSON des années 80 – Bruford et Levin se fendent même d'un duo passionnant à la fin de "Themes". En fait, son jeu est peut-être bien distancié de celui de Squire, mais sa virtuosité jure parfois avec la mélodicité et la rondeur de certaines compositions – l'écoute de "Roundabout" rend la chose explicite.

Sinon, Live at the NEC reste un album live intéressant à écouter. Ceux qui connaissent déjà An Evening of Yes Music Plus n'auront donc que deux morceaux de plus à se mettre sous la dent, et c'est pas la panacée – sauf si le caractère lénifiant de "The Meeting" vous parle. Et puis bon, quitte à avoir le meilleur bassiste du monde sous la main, pourquoi ne pas lui avoir donné à jouer "South Side of the Sky" ? Mais des morceaux aussi beaux et épiques que "Close to the Edge", "Brother of Mine" ou encore "Starship Trooper" restent incontournables.

Si Live at the NEC n'est pas un incontournable de la discographie de YES, étendue ou non, parler de doublon inutile n'est pas franchement pertinent. Si la qualité sonore est aléatoire, ça reste toujours meilleur que certains bootlegs que les fans se passent sous le manteau – en particulier ceux de 1980 et 1994. En résumé, à écouter pour les fans et les curieux susceptibles d'avoir une accroche avec l'univers de YES. Mais à choisir, mieux vaut quand même écouter An Evening of Yes Music Plus.

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   WALTERSMOKE

 
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- Jon Anderson (chant)
- Bill Bruford (batterie, percussions)
- Rick Wakeman (claviers)
- Steve Howe (guitares, choeurs)
- +
- Tony Levin (basse, chapman stick, choeurs)
- Milton Mcdonald (guitare, choeurs)
- Julian Colbeck (claviers)


1. Jon Anderson Solo
- time And A Word
- owner Of A Lonely Heart
- teakbois
2. Clap
3. Mood For A Day
4. Rick Wakeman Solo
5. Long Distance Runaround
- bill Bruford Solo
6. Birthright
7. And You And I
8. I've Seen All Good People
9. Close To The Edge

1. Themes
2. Brother Of Mine
3. Jon's Intro
4. The Meeting
5. Heart Of The Sunrise
6. Order Of The Universe
7. Roundabout
8. Starship Trooper



             



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