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Barbra STREISAND - Partners (2014)
Par ERWIN le 17 Août 2023          Consultée 301 fois

Le temps passe pour tout le monde ! Pas forcément de la même manière, cela dit. Regardez donc notre Barbra dans sa soixante-douzième année, comme si elle en avait 25 de moins ! Vous me direz internet photoshop blah blah, certes, mais quelle fontaine de jouvence que cette époque ! Alors bien entendu, à son âge de grand- maman, ce n’est pas maintenant que miss STREISAND va révolutionner le monde de la musique. Du coup, quoi de mieux que de continuer dans la reprise – on se foule pas trop – avec tout un tas de featuring, comme dans le rap mais c‘est pas du rap ouais ! Tout le show biz est dans le coin ! C’est le 34ème opus de l’artiste.

Nous voici à l’attaque de cet Everest des collaborations avec Michael BUBLE qui tache de suivre la petite fiancée de l’Amérique sur la toujours mignonne "It Had To Be You". La vidéo a le mérite de présenter la manière avec laquelle Barb dit aimer enregistrer, soit au beau milieu de tout l’orchestre. Barb y semble intouchable mais Michael s’en sort pas mal du tout et parvient à survivre au duo. C’est leur pré carré a tous deux et le résultat est à la hauteur. Et voyez donc ! Mon cher Billy jo a été convié pour donner la réplique à la grande Barbra pour la magnifique "New York State Of Mind". Une version lente, les New-Yorkais sont à la manœuvre, Barb attaque bille en tête et place la barre haut, Billy JOEL poursuit la quête sur un tempo plus soutenue, et si sa performance jouxte les étoiles comme à l’accoutumée, le résultat final reste modeste.

C’est Kenneth EDMONDS, un des kings du r'n'b, qui se colle au grand classique de Barb qu’est "Evergreen". C’est mignonnet mais à des années lumière de l’originale. Cette orchestration sirupeuse me semble désastreuse. Une autre pointure du r'n'b soul est de la partie avec John LEGEND sur "What Kind Of Fool", pour un résultat final qui frise cette fois l’indigence. Sur le classique des Bergman "The Way We Were", c’est l’immense Lionel RICHIE qui donne le change avec Barb et sonne la charge. La performance de barb est belle mais l’orchestration lève pas mal d’émotion à ce titre qui se pare mieux de simplicité que de complexité. Pas terrible. Le magicien Stevie WONDER a ensuite toutes les difficultés du monde à s’aligner sur Barb, mais son sens du groove rattrape quelque peu la sauce et l’harmonica tire son épingle du jeu sur "People".

La voici face au jeunot John TAYLOR et sa gratte sur le classique "Come Rain Or Come Shine", difficile de comparer les deux voix. John a du mal à imposer son style dans ce combat inégal. On dira que la jolie guitare du prodige joue son rôle. Je ne suis pas fan de la countrypolitan affichée sur "Id Want To Be You" avec Blake SHELTON à l’affiche, comme vous imaginez aisément. Mais voici une curiosité : "Love Me Tender" est de la partie. Bien sûr, la fabuleuse voix d’Elvis retentit toujours avec la même justesse, la même perfection. Barb tente l’impossible adaptation avec candeur. L’hommage est sympa, il fallait essayer, qui d’autre qu’elle eût pu le faire ? Toujours un bonheur d’entendre le king.

L’italien aveugle Andrea BOCCELLI partage "I Still Can See Your Face". Certes, les voix sont belles mais il me semble que la fusion ne se fait pas : il manque du smooth, de l’émotion. On assiste à la rencontre de deux grands professionnels qui ne parviennent tout simplement pas à partager une chanson. Le fils de Barb, Jason GOULD, a été convié pour le standard "How Deep Is The Ocean". Sa maman lui laisse beaucoup d’espace, mais les arrangements ne me semblent pas des plus adéquats. Enfin, j’aime beaucoup la voix de Josh GROBAN, probablement la seule à vraiment pouvoir concurrencer celle de Barbra sur son propre terrain. Alors, "Somewhere" resplendit pas mal, mais pas plus que la version originale de West Side Story. Qui pourrait en effet s’aligner, cela dit ? Quelle compo de Stephen SONDHEIM !

Quelques-uns des duos tiennent la route. Je préfère nettement le Michael BUBLE et le Josh GROBAN. Mais trop nombreux sont les instants perdus dans les méandres des classiques de la chanson populaire. C’est un brin dommage. De la reprise, du featuring, tout ceci est comme prévu, trop convenu, trop prévisible, même si la "Love Me Tender" attire l’attention par son originalité. Je reste toutefois sur un deux sévère.

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   ERWIN

 
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1. It Had To Be You
2. People
3. Come Rain Or Come Shine
4. Evergreen
5. New York State Of Lind
6. Id Want To Be You
7. The Way We Were
8. I Still Can See Your Face
9. How Deep Is The Ocean
10. What Kind Of Fool
11. Somewhere
12. Love Me Tender



             



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