Recherche avancée       Liste groupes



      
FOLK  |  LIVE

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : The Byrds , Bert Jansch
- Style + Membre : Crosby, Stills, Nash & Young, Nils Lofgren , Joni Mitchell , Tracy Chapman
 

 Site Officiel (3627)
 Hyperrust Never Sleeps (3651)
 Thrasher's Wheat (6000)
 Autobiographie - Neil Young (1323)

Neil YOUNG - Neil Young Archives: Live At Canterbury House 1968 (1968)
Par LONER le 29 Décembre 2008          Consultée 7603 fois

Officiellement, la carrière en solitaire de Neil Young commence dés le 5 mai 1968, date à laquelle a lieu le dernier concert du Buffalo Springfield. Le temps de s'acquitter de quelques formalités de dernière minute (la sortie de « Last Time Around ») et ce sera le moment de voler de ses propres ailes. Notre Canadien ne perd d'ailleurs pas de temps en signant d'emblée chez Reprise Records qui le place entre les mains d'Elliot Roberts (également manager de Joni Mitchell), et en enregistrant son premier disque dans la foulée. S'en suivent quelques shows promotionnels dans un club new-yorkais, The Bitter End, et une rapide halte à Ann Arbor, Michigan, où Neil joue deux soirs d'affilés à la Canterbury House.

Quarante ans après les faits, il est difficile d'imaginer qu'une telle période ait existé. Tout reste à faire, tout est à construire. Hors du contexte du groupe, le nom de Neil Young ne signifie pour le moment pas grand chose. Sur les billets (vendus $1,50...), la mention « chanteur dans le Buffalo Springfield » figure utilement sous le nom de l'artiste. Les deux shows du 9 et 10 novembre afficheront pourtant « sold out », à la grande surprise des organisateurs qui ne manqueront pas de commenter l'évènement (« vous nous avez vraiment étonné, nous n'attendions pas autant de monde »). L'état d'anxiété dans lequel se trouve le Canadien ne s'en trouve pas amélioré pour autant, c'est tout juste si Elliot Roberts ne doit pas le trainer hors de sa chambre d'hôtel.

C'est donc un Neil Young plus nu et vulnérable que jamais qui apparaît sur scène et qui entame le désormais traditionnel « On The Way Home » d'ouverture. Sa voix est encore un peu timide, son jeu de guitare ne s'est pas encore étoffé, de même que son répertoire. Les compositions datant de l'époque Buffalo Springfield sont relativement nombreuses, on trouve pèle-mêle « Mr. Soul », « Expecting To Fly », « Broken Arrow » ou « Out Of My Mind ». Le premier effort solo (qui ne sortira que trois jours plus tard) est également bien représenté avec l'excellent « The Last Trip To Tulsa », « The Loner », « If I Could Have Her Tonight » qu'on ne retrouvera plus dans aucune set-list, « I've Been Waiting For You » dans une version acoustique de très bonne facture, ou « The Old Laughing Lady », superbe comme d'habitude. A cela s'ajoute le morceau emblématique de ce live, « Sugar Mountain », enfin remis dans son contexte.
Pour palier à sa nervosité, Neil Young parle. Beaucoup. Presque chaque piste est entrecoupée d'une histoire, d'une anecdote, d'une remarque, concernant sa passion pour les vieilles voitures, ses expériences professionnelles passées (grand moment d'autodérision), sa vie avec le groupe ou sa manière d'écrire une chanson. Un moment très intimiste en compagnie d'un artiste qui ne s'est pas encore tout à fait trouvé et qui livre une performance touchante à défaut d'être inoubliable.

Le son de ce live est comme d'habitude impeccable. La bande souffle un peu, mais rien de bien gênant. Le DVD par contre en fera râler plus d'un. Hormis le trailer pour le premier volume des Archives (très alléchant), aucune vidéo, aucune photo, juste le concert en meilleur qualité (pour peu qu'on ait le matériel adéquat). Un produit purement destiné aux audiophiles, public que le Loner semble privilégier de plus en plus ces derniers temps (« because sound matters », oui, on sait).

Un conseil pour finir : ne commettez pas l'erreur de juger ce « Live At Canterbury House » à la lumière de son illustre successeur (prédécesseur dans la chronologie des parutions), car il capture l'artiste dans une des époques les moins connues de sa carrière, et malgré leur aspect moins travaillé, toutes les pistes valent le détour.
Déterminant pour la suite, à écouter au moins une fois.

A lire aussi en FOLK par LONER :


Neil YOUNG
Neil Young Archives: Live At Massey Hall 1971 (1971)
Son plus grand live acoustique ?

(+ 2 kros-express)



Neil YOUNG
Time Fades Away (1973)
Témoignage indispensable d'une période charnière.

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez





 
   LONER

 
  N/A



- Neil Young (chant, guitare)


1. (Emcee Intro)
2. On The Way Home
3. Songwriting Rap
4. Mr. Soul
5. Recording Rap
6. Expecting To Fly
7. The Last Trip To Tulsa
8. Bookstore Rap
9. The Loner
10. I Used To' Rap
11. Birds
12. Winterlong (Excerpt) & Out Of My Mind (Intro)
13. Out Of My Mind
14. If I Could Have Her Tonight
15. Classical Gas Rap
16. Sugar Mountain - Intro
17. Sugar Mountain
18. I've Been Waiting For You
19. Songs Rap
20. Nowadays Clancy Can't Even Sing
21. Tuning Rap & The Old Laughing Lady - Intro
22. The Old Laughing Lady
23. Broken Arrow



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod