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ELECTRO ROCK POUSSIF  |  STUDIO

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Neil YOUNG - Landing On Water (1986)
Par SUNTORY TIME le 9 Juin 2011          Consultée 6369 fois

Les années 80 auront été, pour beaucoup de vieilles gloires des deux précédentes décennies, celles de tous les désastres. Et Neil YOUNG n’est pas en reste dans ce schéma, comme le montre à merveille (si on peut dire …) le disque sus-chroniqué.

Landing on Water… joli titre. Et pochette en relation : un avion atterri en catastrophe sur l’eau. Assez comique en fait. Mais sinon, cet album est quasi inconnu du grand public, au point qu’on est surpris de lire le nom de Neil Young sur la pochette. Et cet album n’est pas oublié pour rien, car Landing on Water est bel et bien l’un des pires disques réalisé par le Canadien.

En 1986, Neil YOUNG n’en est pas à son premier méfait expérimental. Après l’effroyable électro de Trans, le 100% country plan-plan Old Ways et l’insipide rockabilly de Everybody Rockin’, le Loner nous sert un rock à claviers Bontempi absolument indigeste. Voulant faire dans la New-Wave, il réalise une musique ringarde, mal enregistrée et aux arrangements catastrophiques, bouffis d’effets sonores et de boîtes à rythme.

Dès les premières secondes du premier titre « Weigh of the World » on a compris. On a presque envie de déjà appuyer sur « stop », de ranger le disque dans son boîtier et de le laisser traîner sur une étagère ou de le vendre sur Ebay (si jamais certains sont assez fous pour le racheter …). Neil pensait faire de la musique à la mode en inondant toute la production sous des tonnes d’effets de synthés. Sa voix est en retrait, presque sans saveur. Idem pour les guitares, qui peinent à exister entre les claviers et la batterie surproduite qui sonne comme une casserole.

Les 40 minutes que dure ce skeud sont des plus pénibles, on a de la peine pour Neil YOUNG. Où est passé le mélodiste génial des plus belles ballades folk qui existent ? Où est passé le rockeur fou furieux qui avait 30 ans d’avance sur son temps ? Est-ce bien le même homme qui a réalisé Landing on Water ? Et puis le dernier morceau, le plus long, « Drifter » vient nous achever. Mon Dieu, j’ai rarement entendu un truc aussi nul ! Franchement, écoutez les premières secondes entre ces claviers hideux et cette guitare qui sonne comme un canard ! « Poueeet Poueeet Poueeet ! Coin Coin Coin !», et je vous assure que je n’exagère pas !

Et dans toute cette mélasse informe se trouve un, voire deux morceaux qui pourraient peut-être échapper à la lapidation. « Touch the Night » surtout, plutôt bien rythmé, avec des guitares plus virulentes qu’à l’ordinaire sur ce disque. De mon point de vue, l’intro à la guitare me fait penser à celle du « Beat it » de Mickael Jackson. Pas étonnant si ce titre a été sorti en single, étant de bien meilleure qualité que les autres. Le clip est d’ailleurs assez amusant, on y voit Neil Young affublé en journaliste télé qui commente en direct un accident de bus ! L’autre titre est « I Got a Problem » qui sonne lui aussi plus rock, et qui s’en sort pas trop mal. Toutefois ces deux chansons sont aussi victimes de cette production 80’s infâme. Mais repris dans un style plus hard façon Rust Never Sleeps, ils pourraient devenir monstrueux.

Vous me voyez surpris d’avoir réussi à avoir écrit une chronique assez longue pour ce mauvais disque. Neil Young n’était certes pas dans une grande forme à cette époque (ses deux fils sont gravement handicapés) mais il aurait mieux fait de s’abstenir de réaliser ce disque, ça aurait été plus judicieux. C’était sans compter sur Geffen qui le poussait à réaliser plus de disques que de raison. Landing on Water fait donc partie des albums du Canadien qu’il vaut mieux oublier. Tant mieux si certains y trouvent leur compte, mais ça me paraît peu probable (quoiqu’il paraît que certains fans du Loner sont indulgents avec cet opus).

Alors si par hasard, vous tombez sur ce disque, suivez les indications de la pochette : EVACUEZ !

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   SUNTORY TIME

 
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- Neil Young (chant, guitares, synthés)
- Danny Kortchmar (guitares, synthés, chants)
- Steve Jordan (batterie, synthés, chants)
- San Francisco Boys Chorus (chants sur « violent side » et « touch the night »)


1. Weight On The World
2. Violent Side
3. Hippie Dream
4. Bad New Beat
5. Touch The Night
6. People On The Street
7. Hard Luck Stories
8. I Got A Problem
9. Pressure
10. Drifter



             



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