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Neil YOUNG - Earth (2016)
Par BAYOU le 23 Juillet 2016          Consultée 3200 fois

Et un nouveau Neil YOUNG !
A croire qu’il s’est lancé dans une compétition avec Joe BONAMASSA pour être celui qui sort le plus d’albums.
Après, tout dépend ce qu’il entend par nouveau. En effet mis à part « Seed Justice » les autres titres sont extraits d’albums déjà parus.
Certes, mais ici, ils sont interprétés avec Promise of the Real, le dernier caprice du Loner, qui a mis le Crazy Horse (définitivement ?) à l’écurie, pour s’amouracher des fils de Willie Nelson.
Mais ce n’est pas tout.

Après sa campagne anti-Monsanto, après le système Pono après la relation bizarre avec Trump, après avoir changé de copine, il a choisi dans son vaste répertoire des titres en lien avec la planète et il a parsemé l’album de bruits divers, de chants d’oiseaux, histoire de démontrer que lui a toujours défendu la nature (bon j’ai quand même un léger petit doute vu qu’il collectionne les voitures qui même en Californie roulent avec de l’essence).
Avec ou sans bruitages une bonne chanson reste une bonne chanson et une moyenne ne s’améliore pas. Et comme souvent c’est un peu l’auberge espagnole. Les titres de The Monsanto Years sont sans trop de surprises dans la mesure où ils avaient été joués avec la même formation, Mais « Hippie Dream » avec ou sans la basse-cour reste une daube alors que « Vampire Blues » et bien sur « After the Gold Rush » demeurent excellents.
Certes il faut aussi se farcir « Love and Only Love » qui s’étend sur plus de vingt minutes et semble montrer les limites de la formation. C’est assez confus, la puissance et le gros son ne font pas nécessairement une bonne chanson.
Et le vieux renard est malin, il mélange les morceaux acoustiques et les déluges électriques ah oui j’ai oublié de préciser que c’est un live (quoique parfois il semble que les ingénieurs du son sont intervenus pour bidouiller la bande).
Comme souvent avec le Loner on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Incontestablement le groupe lui donne une nouvelle impulsion mais in fine ce sont les morceaux acoustiques qui sont les plus réussis, et sur la longueur on sent des approximations qui sont habilement noyés dans un déluge électrique.
L’idée d’insérer des bruitages n’est pas nécessairement mauvaise mais on ne comprend pas ce qu’ils apportent au concert…
Et pourquoi faire seulement un double album d’à peine 100 minutes alors qu’actuellement les shows durent trois heures ? On prépare un volume deux ?

Mais si on regarde la catégorie « papys du rock », il faut admettre que Neil YOUNG reste le plus créatif, et le plus fou, quand DYLAN se perd dans des reprises ampoulées, quand CLAPTON est en roue libre, quand SPRINGSTEEN se contente d’un best of de ces belles années ou que les STONES ne font qu’ânonner chaque soir la même set-list (c’est le paragraphe faites-vous des copains en écrivant).
Alors oui Neil YOUNG est au-dessus, mais c’est faute de concurrence !

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- - Micah Nelson (guitare)
- - Neil Young (guitare, chant)


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