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Neil YOUNG - Freedom (1989)
Par SUNTORY TIME le 21 Mai 2010          Consultée 6482 fois

Neil YOUNG a quitté Geffen Records depuis un an pour retourner chez Reprise, il y a déjà sorti This Not’s For You en 1988, et Freedom succède rapidement à ce dernier. Le moins que l’on puisse dire c’est que Neil YOUNG revient de loin, de très loin. Les années 80 auront été les années de toutes les expérimentations, mais aussi des pires disques jamais produit par le Canadien. Heureusement, en 1989, ces temps sont révolus.

Freedom est construit en référence à Rust Never Sleeps , dernier grand chef d’œuvre de Neil YOUNG, paru dix ans plus tôt, avec une chanson en diptyque, « Rockin’ in the Free World ». Une version live acoustique ouvre le disque alors qu’une version plus longue et limite hard rock le cloture. Disons le tout net, « Rockin’in the Free World » est la meilleur chanson du Loner depuis belle lurette… depuis « Hey Hey My My » justement.

Mis à part ce chef d’œuvre, Freedom alterne chansons folk (« Hangin’on a Limb », « The Way of Love ») et morceaux rock, mais avec retenue (« Eldorado », « Don’t Cry », « No More »). En effet, à part quelques décharges électrique salvatrices (une seule très courte sur « Eldorado », ce qui fait sursauter l’auditeur !), il n’y a pas de morceaux vraiment enragés.

« Crime in the City » est la longue chanson du disque, de plus de 8 minutes. Si elle est de qualité, elle ne décolle jamais vraiment et devient au final assez rébarbative. « Somedays » est gâchée par des arrangements de claviers très 80’s (On dirait du mauvais SPRINGSTEEN), heureusement c’est le seul morceaux à garder des traces de cette décennies très négative pour l’image de YOUNG.

Rien de bien passionnant jusque là, à part « Rockin’in the Free World » me direz-vous. Pas de panique, ce disque contient quelques perles, comme l’émouvant « Wrecking Ball » aux arrangements subtils. « Eldorado » est réussie, mais serait mieux sans sa petite touche hispanisante (castagnettes) qui n’apporte rien. « No More » possède quelques beaux solos de guitare et « Hangin’on a Limb » est une paisible ballade folk.

Mais mon coup de cœur, avec « Rockin’in the Free World », revient à « Too Far Gone ». Sublime morceau de folk/rock de moins de 3 minutes, à la mélodie magnifiquement soignée, comme le Loner savait si bien en faire dans les années 70. D’ailleurs ce titre a été écrit à cette époque, tout s’explique !

Freedom est loin d’être un chef d’œuvre, il lui manque une unité, que tout album de Neil YOUNG – même les pires – avait jusque là. Il ressemble davantage à un album fourre-tout qu’à un disque enregistré de bout en bout. Il n’en demeure pas moins un bon album, et même l'un des meilleurs depuis Rust Never Sleeps, pas moins ! Son éclectisme annonce les deux merveilles à venir ; le rock saturé de Ragged Glory et les douces mélodies de Harvest Moon.

Avec Freedom, le Grand Neil YOUNG, géant du Folk et du Rock, est de retour.

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   SUNTORY TIME

 
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- Neil Young (chant, guitare, piano)
- Chad Cromwell (batterie)
- Rick Rosas (basse)
- Frank Sampedro (guitare, mandoline, chant)
- Ben Keith (saxophone, pedal steel)
- ...


1. Rockin’ In The Free World (live Acoustique)
2. Crime In The City
3. Don’t Cry
4. Hangin’ On A Limb
5. Eldorado
6. The Ways Of Love
7. Somedays
8. On Brodway
9. Wrecking Ball
10. No More
11. Too Far Gone
12. Rockin’ In The Free World (version éléctrique)



             



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