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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

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YES - Relayer (1974)
Par ARP2600 le 21 Octobre 2011          Consultée 1647 fois

Qu'on se le dise, il en faut beaucoup pour m'impressionner. Si la musique est souvent passionnante, la plupart des découvertes modifient peu ma perception globale. Des chocs, je n'en ai vraiment pas eu beaucoup. Le premier, très négatif, a été ressenti en entendant une œuvre de musique contemporaine, l'infâme Gruppen de Stockhausen. Le second, très positif, est Relayer, et plus particulièrement «The Gates of Delirium». C'est le seul disque de rock qui m'ait vraiment donné une bonne claque dans la figure. Le jour où je l'ai découvert, je n'arrivais pas à croire que j'entendais un truc pareil et j'ai écouté le morceau six fois sur l'après-midi.

Oui, vraiment, pour moi il y a l'avant et l'après Relayer. J'en sais gré à Yes d'avoir eu le culot de se lâcher totalement, de se contreficher de la critique et de l'avis du public en livrant sans le moindre complexe le comble de la tendance progressive. Comme par hasard, il date de 1974, cette année exceptionnelle où la plupart des grands groupes de progressif ont atteint leur zénith et où la musique électronique est vraiment née. En fait, le prog n'a jamais vraiment eu l'occasion d'aller plus loin, alors qu'il y avait certainement moyen de faire encore mieux que Relayer ou Red de King Crimson. Hélas, je crains que le premier choc pétrolier ait eu un contrecoup dans la musique. Si plusieurs excellents albums sont encore sortis entre 75 et 79, les groupes se sont d'abord un peu repliés sur leurs fondations avant de connaître pour la plupart une mutation pop. Il est curieux de voir que Yes n'a publié aucun album entre 74 et 77, en tout cas, leur retour avec Going for the one était désespérément convenu et déjà plus si progressif...

Du reste, je ne m'offusquerai jamais de voir le scepticisme dont est souvent victime Relayer. Une telle complexité ne peut que dérouter la majorité du public. Le rythme est tellement sauvage, les instruments si invraisemblablement virtuoses, surtout dans les grands passages fous, au milieu de «The gates of Delirium» - que j'interprète comme le moment où les portes du délire sont franchies, précisément – et dans l'incroyable «Sound Chaser». Ah, il est tellement plus facile d'écouter la musique carrée de Pink Floyd ou même les sucreries dans Close to the edge... enfin, si l'ambition artistique était synonyme de succès populaire, ça se saurait, n'est-ce pas ?

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- Jon Anderson (chant)
- Steve Howe (guitare)
- Patrick Moraz (claviers)
- Chris Squire (basse)
- Alan White (batterie)


1. Gates Of Delirium
2. Sound Chaser
3. To Be Over



             



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