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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1527)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (969)

YES - Relayer (1974)
Par WALTERSMOKE le 17 Mars 2013          Consultée 1566 fois

Donner la note maximale à Relayer, c'est ce qu'on appelle dans le milieu concéder le KO technique. Comment faire autrement, quand YES sort un tel album, surtout après un Tales from Topographic Oceans dans les clous du rock progressif mais pleinement gonflé et gonflant ?

Qu'on soit un gardien du temple progressif ou qu'on soit assez déviant pour affirmer que le YES avec Trevor Rabin est légitime, on ne peut qu'être estomaqué par Relayer. Tout ce qui était promis avec Close to the Edge, tout ce qui avait été zappé par Tales, on le retrouve ici. La « faute » à des musiciens soudainement inspirés par l'envie de faire plus ET mieux, et à l'arrivée du Suisse Patrick Moraz au jeu jazz-rock innovant et relevé.

Dans le détail, "The Gates of Delirium"... ce morceau réussit l'exploit, tout au long de la face A de Relayer, d'enchainer les démonstrations de puissance des musiciens, qui arrivent cependant à retrouver l'art d'en faire beaucoup sans aller trop loin. Cela parait paradoxal, surtout quand certains passages frôlent le véritable chaos sonore, mais les thèmes s'enchainent avec virtuosité, comme une lettre à la poste ; tout le monde se fait rapide, parfois virulent, mais sans sombrer dans la brutalité. Et quand tout se calme au moment du final, "Soon", on se rend compte de la claque et on se laisse porter par le chant intense de Jon Anderson, quitte à lâcher une larme.

La face B continue le délire (hahaha) avec "Sound Chaser", version plus concise et encore plus déchainée de "The Gates of Delirium". Même les « chachacha » dans le dernier tiers sont plus qu'acceptables. Et puis, le jeu de Steve Howe, quoi. Si intense, si violent, et pourtant si juste et grandiose. Et il fallait bien d'autres personnalités fortes comme Moraz ou Chris Squire pour rivaliser avec lui.
Enfin, il y a "To be over". Pendant longtemps, et à titre personnel, ce morceau m'a déplu, au point de vouloir en faire l'un des pires de YES. Erreur grave, qu'il convient de corriger. Oui, c'est le moins bon morceau de Relayer, mais c'est tout. Et il parait presque normal d'être déçu par un morceau finalement proche de ce à quoi on s'attend de YES après avoir écouté deux morceaux qui vont plus loin que quiconque. D'un autre côté, il fallait bien un digestif plutôt calme et mélancolique – même si Howe et Moraz lâchent encore des soli nerveux.

Relayer est, semi-objectivement parlant, le meilleur YES. En plus d'aller toujours plus loin dans la voltige progressive, il permet de cristalliser un idéal musical, où la complexité n'a rien d'exclusive, et où les musiciens font plaisir et se font plaisir. Un idéal qui, hélas, n'a pas connu de suite.

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   (4 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Steve Howe (guitare)
- Patrick Moraz (claviers)
- Chris Squire (basse)
- Alan White (batterie)


1. Gates Of Delirium
2. Sound Chaser
3. To Be Over



             



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