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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1513)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (954)

YES - Tales From Topographic Oceans (1973)
Par WALTERSMOKE le 10 Septembre 2012          Consultée 1531 fois

J'ai tout essayé. J'ai écouté cet album de nombreuses fois, à l'endroit, à l'envers, en haut d'une montagne, en vacances à Katmandou-sur-mer, d'une traite ou morceau par morceau. J'ai cherché à le comprendre en lisant les ouvrages les plus occultes (de Crowley à Gurdjieff en passant par Cyril Hanouna), je suis même allé jusqu'à prendre de l'homéopathie pour mieux comprendre (non là je déconne, je ne suis pas débile à ce point), mais rien n'y fait : Tales from Topographic Oceans est raté.

Pourtant, il aurait dû avoir tant pour plaire. Malgré le remplacement de Bill Bruford par Alan White (ex-Plastic Ono Band, mais personne n'est parfait), on pouvait s'attendre à un opus d'une qualité ascendante, après un Close to the Edge plus que prometteur. Mais au lieu de fournir quelque chose à la fois alambiqué et prenant, YES part dans les travers du rock progressif, à savoir une musique lourde, prétentieuse, et qui soit tourne en rond, soit part dans des développements fort stériles. Oui, c'est typiquement le genre d'album à présenter si l'on veut dégoûter un néophyte du rock progressif, rien que ça. Et le pire, c'est que l'album est double ! 80 minutes de vanité musicale, c'est... disons que « horriblement pénible » reste un euphémisme. Et je ne parle même pas des paroles, mon Dieu.

Allez, concédons une chose : "The Revealing Science of God" est le meilleur morceau de Tales. Mieux, sa première moitié, bien qu'arborant déjà les défauts globaux de l'album, est vraiment plaisante à écouter. Bien que la musique y soit moins folle et débridée que sur Fragile par exemple (et de loin), elle reste prenante et intéressante, intrigante. Le reste, non. Pas du tout. Surtout pas "Ritual", achevant l'auditeur avec son chant en français patraque et son ésotérisme aux portes de la caricature.

De nombreux fans de prog ont tendance à porter aux nues Tales from Topographic Oceans. On peut comprendre, YES se déchaine (dans un calme relatif cependant) et se débarrasse vraiment des limites imposées par le carcan rock. Pour ça, impossible d'en vouloir à la bande à Chris Squire. Mais un peu de discernement fait vite tomber l'image qu'on se fait de l'album, et permet surtout de comprendre pourquoi Rick Wakeman, pourtant pas le dernier en termes de grandiloquence et de pompeux, n'aime pas Tales.

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   (4 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Alan White (batterie)
- Steve Howe (guitare)
- Chris Squire (basse)
- Rick Wakeman (claviers)


1. The Revealing Science Of God
2. The Remembering
3. 'the Ancient'
4. Ritual (nous Sommes Du Soleil)



             



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