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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1513)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (954)

YES - Tales From Topographic Oceans (1973)
Par ARP2600 le 13 Novembre 2011          Consultée 1402 fois

Moi qui suis le premier à défendre la virtuosité de Yes, je n'ai paradoxalement aucun problème à apprécier leur œuvre la plus paisible : l'étrange Tales from topographic oceans. Il faut dire qu'il s'agit du premier disque du groupe que j'ai écouté, à une époque où je n'y connaissais à peu près rien au rock des années 70, en dehors de Pink Floyd et Genesis, dont la musique n'est quand même guère violente.

Oui, quand on ne recherche pas spécialement la pyrotechnie, on peut aisément constater la qualité d'écriture de ces morceaux. La relative mauvaise réputation dont souffre l'album est sans doute due au fait que des puristes auront ressenti de la trahison. Mais bon sang, un groupe a bien le droit de faire ce qu'il veut, non ? Surtout quand c'est aussi bien réalisé qu'ici. Admettons que l'idée est un peu curieuse... un double album avec une grande suite par face, des titres ésotériques. Bon, ce n'est pas comme si la poésie des paroles de Yes avait été hermétique depuis le début... faudrait être natif pour bien comprendre le sens profond de tout ça, et encore.

Si je trouvais leur première tentative de chanson d'une face, «Close to the Edge», fort peu équilibrée, quelques mois auront suffi pour qu'ils gagnent beaucoup en subtilité. Les développements mélodiques des quatre parties de Tales sont impressionnants, et la plupart des ambiances sont très délicates, grâce à des choix d'orchestration adaptés au thème très cool de l'album. Ainsi, on a tort de penser que Rick Wakeman n'a rien à dire ici. Certes, il ne sonne pas avec toute la grandiloquence qu'il aurait voulu, mais ses nombreuses nappes sont cruciales.

Parlons vite fait des différentes parties. «The Revealing Science of God» et «The Remembering» sont assez proches, d'une écoute facile, belles et bien construites, une première partie à cinq étoiles. «The Ancient» est la séquence étrange du lot, avec des passages volontairement simples, d'autres dissonants, c'est ingrat mais ils n'ont rien fait de plus osé en dehors de Relayer. Enfin, le final «Ritual» est plus rythmé et satisfait en général un peu plus le fan moyen de Yes. Le thème principal est certes bien tapé, on y rencontre d'autre part une récapitulation des thèmes du reste de l'album. J'ai juste du mal d'entendre ce français massacré...

Un album essentiel de Yes, pas parfait, peut-être un peu long mais d'une beauté étonnante quand on prend le temps de s'y perdre. À découvrir sans ce soucier du nom du groupe, simplement pour lui-même.

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- Jon Anderson (chant)
- Alan White (batterie)
- Steve Howe (guitare)
- Chris Squire (basse)
- Rick Wakeman (claviers)


1. The Revealing Science Of God
2. The Remembering
3. 'the Ancient'
4. Ritual (nous Sommes Du Soleil)



             



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