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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1969 Yes
2021 The Quest
2023 Mirror To The Sky
 

- Style : 5uu's, Nektar, Emerson, Lake & Palmer, Kansas
- Membre : Squackett, Chris Squire , Rick Wakeman , Asia, The Moody Blues , Uk, Yoso, Jon Anderson , Gtr, King Crimson, Jon & Vangelis
 

 Site Officiel (1513)
 Billboard : Owner Of A Lonely Heart (954)

YES - Close To The Edge (1972)
Par ARP2600 le 11 Novembre 2011          Consultée 1320 fois

Hum, Close to the Edge, voilà un disque qui me pose problème depuis que je le connais. Je l'aime bien mais ne l'ai jamais trouvé exceptionnel, et c'est sa réputation surfaite qui m'ennuie le plus. Comment un album aussi approximatif peut-il éclipser The Yes Album, Fragile et Relayer, voilà ce que j'aimerai comprendre...

Avant tout, il faut dire qu'il s'agit d'un album de transition. C'est le premier où ils ont tenté de créer une suite couvrant une face entière, avec seulement deux chansons de l'autre côté, mais on retrouve encore de nombreux éléments des albums précédents, surtout au niveau mélodique. Seulement voilà, les albums de transition ont la fâcheuse tendance à être inégaux, à paraître mal équilibrés et peu homogènes.

Franchement, la suite «Close to the Edge» m'a toujours paru être une des faces les plus mal construites du prog. Clairement, ils ne maîtrisaient pas encore l'écriture sur une aussi longue durée. Le début très virtuose m'a toujours paru des plus remarquables, avec d'abord un Steve Howe impressionnant et puis ce thème principal avec une superposition de rythmes binaires et ternaires. J'ai dès lors beaucoup de mal à avaler la partie centrale. Entre les claviers poussifs de Rick Wakeman et un Jon Anderson qui chante de la façon la plus mièvre que je puisse imaginer des paroles aussi stupides que «I get up, I get down», ce passage me consterne. Bon, certes, c'est vraiment progressif, les transitions d'ambiance sont des plus nettes, mais ça ne suffit pas à réussir son coup. La fin mélange un peu le tout, mais dans une ambiance plus proche du début, ça passe bien.

«And You and I» présente le même schéma. Une introduction avec une guitare acoustique charmante, des claviers et un chant intéressants sur un rythme paisible et ronflant, bientôt rompu par un deuxième thème plus dramatique et syncopé, belle évolution progressive, rien à redire. Et puis hop, même problème que dans la suite-titre : Anderson entonne un «And You and I» gluant avant un solo de claviers bien vaseux. De nouveau, la dernière partie mélange un peu tout, c'est moyen. Finalement, c'est plutôt l'entraînante et monolithique «Siberian Kathru» qui me convainc plus mais il faut dire qu'elle présente un rock plus conventionnel et donc moins risqué.

Il est indéniable qu'il y a beaucoup d'idées et de mérite dans ce disque. Ne fut-ce que d'un point de vue historique, il est important de le connaître, bien qu'il soit loin d'être un chef-d’œuvre.

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   JUAN

 
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   (5 chroniques)



- Jon Anderson (chant)
- Chris Squire (basse, chant)
- Rick Wakeman (claviers)
- Bill Bruford (batterie)
- Steve Howe (guitare, chant)


1. Close To The Edge
2. And You And I
3. Siberian Khatru



             



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