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FOLK / HARD ROCK  |  LIVE

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Neil YOUNG - Rust Never Sleeps (1979)
Par BAYOU le 20 Août 2015          Consultée 1231 fois

« The king is gone but he's not forgotten/this is the story of a Johnny Rotten/It's better to burn out 'cause rust never sleeps/The king is gone but he's not forgotten. »

« Le roi est parti, mais il n'est pas oublié/C'est l'histoire d'un Johnny Rotten/ Il vaut mieux brûler vivement car la rouille de dort jamais/Le roi est parti, mais il n'est pas oublié. »

Le roi, bien sûr c’est Elvis Presley, et Rotten est le chanteur des Sex Pistols, groupe punk anglais, qui à l’époque défraie la chronique.
Habilement, le Loner mélange les deux époques, évoquant une sorte de continuité pour illustrer que le rock est immortel.

Un paragraphe de « Hey, Hey, My, My », le manifeste rock de Neil Young, et un vers (« It's better to burn out 'cause rust never sleeps ») qui rentrera dans la grande histoire du rock quand, bien des années plus tard, en 1994, un gars blond se suicide à Seattle, en laissant cette phrase en exergue.
Kurt Cobain, le leader du groupe grunge Nirvana a mis en application le « It's better to burn out 'cause rust never sleeps ».
C’est peu dire, que cette chanson, bien avant ce tragique évènement, est la pierre angulaire de Rust Never Sleeps. Une version acoustique ouvre l’album, une sauvage adaptation électrique le termine.

Ce disque est un live enregistré en 1978 (et pour quelques morceaux en 1976 et 1977), mais on n’entend pas le public, ce qui donne un étrange impression (en général sur les live on ajoute des cris de la foule mais nous sommes avec Neil Young !

Une face acoustique, une autre live, une formule qui sera souvent reprise dans les concerts. On découvre ainsi « Pocahontas », qui évoque les Indiens et Marlon Brandon qui enverra à la cérémonie des Oscars, pour le Parrain, une jeune indienne. Une face électrique, avec le Crazy Horse, son gang de tueurs et « Sedan Delivery » et « Powderfinger » envoient du lourd, des solos plombés, un déluge électrique.
Cet album résume parfaitement le personnage du Loner, le Ying et le Yang (ou le Young), d’un côté de très jolies chansons acoustiques, de l’autre un déluge électrique.

Avec le recul, on peut affirmer que ce disque est un marqueur important dans la carrière du Loner.
Il sort, en 1979, en période punk et Young, contrairement aux autres dinosaures du rock ne sera jamais vomi par les musiciens de cette vague. Il gagnera plus tard, le surnom de « parrain du grunge » et l’épisode Cobain renforcera son aura et sa légende.
Son hymne/manifeste à la gloire du rock est une des chansons les plus citées par toutes sortes de musiciens, et il soulève toujours l’enthousiasme du public à chaque interprétation.
A noter que la pochette, qui n’est pas une réussite, est réalisée par Madame Young.

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   SUNTORY TIME

 
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   LONER

 
   (3 chroniques)



- Neil Young (guitare, harmonica, chant)
- Crazy Horse :
- Billy Talbot ( basse, chant)
- Ralph Molina (batterie, chant)
- Frank 'poncho' Sampedro (guitare)
- Joe Osborne (basse)
- Nicolette Larson (chant)


1. My My Hey Hey (out Of The Blue)
2. Thrasher
3. Ride My Llama
4. Pocahontas
5. Sail Away
6. Powderfinger
7. Welfare Mothers
8. Sedan Delivery
9. Hey Hey My My (into The Black)



             



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