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ROCK PROGRESSIF  |  REEDITION

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1967 The Piper At The Gate...
1968 A Saucerful Of Secret...
1969 Ummagumma
1979 The Wall
1983 The Final Cut
1987 A Momentary Lapse Of ...
1994 The Division Bell
2014 The Endless River
 

- Style : Monkey3, Deconstruction, The United States Of America , Eloy, Mostly Autumn
- Membre : Rick Wright , Syd Barrett , Roger Waters , David Gilmour
- Style + Membre : Nick Mason

PINK FLOYD - The Dark Side Of The Moon (50ème Anniversaire) (2023)
Par BRADFLOYD le 26 Mars 2023          Consultée 3222 fois

C’est marrant : avant de rédiger cette chronique de la dernière sortie du FLOYD, celle célébrant les 50 ans de l’album le plus connu du groupe, troisième vente après le ‘Thriller’ de M.J et ‘Back In Black’ d’Acedesse (oui, oui… on le saura) avec ses plus de 45 millions d’albums vendus, le disque à la pochette iconique, je relisais les différentes interventions de mes estimés collègues et chacun d’y aller de sa perception, si différentes les unes des autres. Un album qui divise mais, souvent, dû au fait que l’on produit ses chroniques plusieurs années après la sortie de ces albums mythiques et que l’on a tendance à réécrire l’histoire. Avec un grand H.

Pour cette chronique, je vais faire comme François Furet et essayer d’être le plus objectif possible, comme si nous avions un album sorti hier. Tiens, petite anecdote, j’ai voulu voir ce que faisait ‘Chat GPT’ (c) si on lui demandait de produire une chronique sur cet album… pathétique !!! Où l’intelligence artificielle a-t-elle pu trouver le fait que TDSOTM a été émaillé de tensions entre GILMOUR et WATERS alors que la production s’est particulièrement bien passée, peut-être légèrement moins avec Alan PARSONS, même si c'est lui qui est à l'origine du concert d'horloges sur « Time », et que cette période a vu un foisonnement d’idées arriver à maturité au cours de l’année 1972, que ce soit en live ou en studio ? Certes, WATERS a pris le lead au grand dam de GILMOUR. Mais, en réalité, les véritables tensions ont commencé à partir de de WYWH, alors que la "seule" vraie tension sur TDSOTM consistait à déterminer, au moment du mixage, si le son serait brut (WATERS) ou avec plus d’écho (GILMOUR), le résultat final en étant un habile compromis entre les deux.

Nous sommes en 1973, donc, et cet album est une véritable révolution. Les consoles d’enregistrement sont désormais à 16 pistes, des sons aux synthétiseurs innovants (oui, je sais, il y a aussi la scène allemande à laquelle le groupe n’est pas insensible, mais aussi Hank MARVIN, Jeff BECK, ou Jimi HENDRIX, et puis il s’agit d’émulation entre tous ces musiciens, chacun apportant son eco afin de progresser dans l’utilisation des nouveaux instruments), des bidouillages faits au chronomètre, tellement compliqués que, parfois sur scène, ça plantait pour des raisons techniques. Et encore, on ne parle pas des titres qui s’enchaînent merveilleusement bien dans une quadriphonie immersive. Tout cela est connu, tout comme le matériel utilisé. Vous trouverez la liste impressionnante, de l’echorec 2 au VC3 en passant par le module mes Synthi Hi-Fly et autres Big Muff, dans tous les bons magasines ou autres livres consacrés à ce disque. Perso, cela fait 45 ans que j’écoute cet album et je ne m’en lasserai jamais. Même s’il ne s’agit pas de l’album que je préfère, je ne peux mettre moins de 5/5 à un disque que j’ai l’impression d’écouter comme un 45 tours. Le temps file et mon esprit s’envole de la première à la dernière note. Et lorsque celle-ci arrive, la question est : « quoi, déjà ? ».

Alors, pourquoi cette note aussi basse ?
Parce que le groupe, ou le management, ou la maison de disque, ou les trois ensemble, en bref tout ce beau monde, se fout royalement de notre tronche.

Après la sortie vinyle en 1973, la sortie CD en 1984 (version pourrie), la version double vinyle quadriphonie en 1986, la remasterisation pour le coffret CD ’Shine On’ en 1992, la sortie ‘Twentieth Anniversary Edition’ de 1993 pour les 20 ans et celle de 1994 en 20 bits avec sa nouvelle pochette (le triangle d’argent), la version longbox de 2000, celle SACD hybride et multicanal pour les 30 ans (nouvelle pochette), celle de 2011 et ses différentes versions (discovery edition, experience edition (2CD), immersion box), et je vous fais grâce de la version par les éditions Hachette en 2016, voilà qu’ils nous refilent la version 50 ans. Mis à part la polémique autour de la symbologie LGBT (on se marre, mais le zéro du 50 signifierait pour certains imbéciles que le groupe serait pro-LGBT, bande de nazess ignares…), si encore cette édition valait le coup !!!

Qu’avons nous là lorsque l’on ouvre le coffret (ah, oui, vous avez un joli coffret à 250 boules) ?
Les versions CD/LP du disque original, remasterisé en 2011, plus le « Live at Wembley Empire Pool » de 1974,
puis, sur blu-ray, l’album en 5.1 Surround Mix – 24bit/96kHz Uncompressed,
l’album en Stereo Mix – 24bit/192kHz Uncompressed,
l’album original en 5.1 Surround Mix – dts-HD MA,
en newly remastered Atmos Dolby Atmos Mix,
en newly remastered Album Atmos Stereo Mix – 24-bit/192kHz Uncompressed,
en newly remastered Atmos Stereo Mix – dts-HD MA,
en 5.1 Surround Mix – Dolby Digital @448 Kbps,
en 5.1 Surround Mix – Dolby Digital @640 Kbp et en Stereo Mix (LPCM) – 24-bit/48 kHz Uncompressed.
A cela, il faut ajouter les 45T Money b/w Any Colour You Like et Us And Them b/w Time.

A moins d’avoir une chaîne hi-fi qui vous lit tout cela, je suis content mais à quoi cela me sert ? Et puis, les 45T, ok, c’est sympa, mais les originaux ont tellement plus de classe !!! Le seul intérêt de ce coffret se trouve dans les livres l’accompagnant, mais cela fait cher le papier. Procurez plutôt le LP du live, si vous aimez le vinyle, lequel live est, soit dit en passant, déjà en CD dans le coffret ‘immersion’ de 2011, et le tout à moins de 100 €. En bref, ce coffret est à fuir… sauf pour votre serviteur qui, avec ses près de 600 disques de son groupe favori, est le pigeon idéal pour un groupe qui a critiqué l’argent comme moyen d’aliénation des masses. Si encore ils avaient mis tout le concert, avec cette version magnifique d'"Echoes" (que l’on trouve dans le volume 7 - ‘1967–1972 Continu/ation’ du coffret The Early Years 1965–1972 - chronique à venir) ou, même mieux, une belle masterisation d’un concert de 1972, par exemple celui s’étant tenu au même endroit le 21 octobre, et qui vous permettent de constater l’évolution, en à peine 6 mois, du concept, voire la version que l’on trouve en bootleg du concert enregistré au Rainbow de Londres le 20 février 1972 et connu sous le nom de In Celebration Of The Comet - The Coming Of Kohoutek, les deux versions possédant la version jazz-rock de "On The Run".

Déception majeure, donc. Fuyez… Sauf si vous aimez le vinyle pour avoir ce concert de 1974 dans votre collection. Pour moins de 20 euros, vous ferez une belle affaire avec, en prime la jolie pochette de travail avant que celle-ci ne soit définitive et ne symbolise toute une époque révolue en terme de créativité. Et avant que la money ne soit reine.

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- David Gilmour (chant, guitare, synthétiseur)
- Roger Waters (basse, synthétiseurs, chant)
- Nick Mason (percussions, effets sonores)
- Richard Wright (claviers, synthétiseurs, chant)
- Dick Parry (saxophone)
- Clare Torry (chant 1973)
- Doris Troy (chœurs 1973)
- Leslie Duncan (choeurs 1973)
- Liza Strike (choeurs 1973)
- Barry St John (choeurs 1973)
- Carlena Williams (choeurs 1974)
- Venetta Fields (choeurs 1974)


1. Speak To Me
2. Breathe
3. On The Run
4. Time
5. The Great Gig In The Sky
6. Money
7. Us And Them
8. Any Colour You Like
9. Brain Damage
10. Eclipse



             



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