The Final Cut, voilà un "vilain petit canard" que je ne défendrai pas.
Accouché dans la douleur, tant d'un côté (Roger Waters au pic de sa mégalomanie) que de l'autre (les pauvres Gilmour et Mason qui tentaient de faire bonne figure, ce dernier a même été éjecté pour la dernière chanson), la douleur justement, arrive jusqu'à l'auditeur. Roger Waters voulait faire de cet album son requiem. Quand on pense qu'il lui a fallu trois ans...
Non pas que je veuille paraître gratuitement méchant avec cet album, je l'ai écouté avec attention, mais avec aussi beaucoup de difficulté. A la rigueur, le fait que Roger ait inséré dans sa thématique un lien par rapport à son père trop vite disparu, c'est bien la seule chose que j'arrive à sauver de ce projet. Les compositions (très) peu ou pas captivantes (sans parler du côté "chutes de The Wall" évident), la sombriété de l'ensemble, la manière de chanter de Roger (déjà que sur The Wall ça passait très délicatement), et sans doute le plus "hard", le solo de saxophone sur "The Gunner's Dream"...
Enfin bon mieux vaut que j'arrête là parce que creuser dans le détail n'arrangera rien, au contraire. Je ne voulais pas le chroniquer, puis je me suis dit que comme tous les autres albums du groupe, il devait avoir l'hommage que selon moi il méritait.

Note réelle : 0,5/5