Recherche avancée       Liste groupes



      
GOSPELS  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Elvis Presley , Eddie Cochran , Gene Vincent , Stray Cats, Buddy Holly , Little Richard, Ricky Nelson , Bill Haley And His Comets, Johnny Cash

Jerry Lee LEWIS - The Gospel Album (1971)
Par ERWIN le 27 Juin 2020          Consultée 786 fois

Voici l'album de toutes les contradictions ! Imaginez un instant, bande de bleusailles, que Jerry Lee LEWIS reste le premier violent complètement subversif de l'histoire du rock, qu'il s'est marié 7 fois – donc avec sa cousine de 13 ans et avec des chevauchements -, qu'il a popularisé le signe des cornes avant Ronnie James DIO, s'est envoyé des quantités d'alcool et de dope à faire rougir SLY AND THE FAMILY STONE, a terrorisé le monde de la musique en de multiples occasions. En deux mots : Ozzy OSBOURNE, Keith Moon ou Varg Vikernes de BURZUM sont d'innocents et inoffensifs fleuristes à coté de lui.

Pourtant, notre artiste se voyait fort bien en prédicateur lors de ses jeunes années. Son cousin Jimmy Swaggart est d'ailleurs devenu - outre sa Nemesis – un des plus riches et influents personnages des US en tant que tel. Jerry Lee s'y voyait bien, mais s'est fait virer manu militari de son église après une rendition boogie woogie de "My God Is Real"... Oui c'est grave, pas comme de se marier avec sa petite cousine de 13 ans , non ça c'est normal dans le sud – Elvis a installé Priscilla à Graceland alors qu'elle avait 14 ans, personne n'en parle, pauvre Jerry Lee !

Tout ça pour dire que Jerry Lee LEWIS est un chrétien exemplaire, qui va à l'église et connaît sa bible sur le bout des doigts. Je sais, je ne comprend rien au concept de religion aux USA. Non, il n'est pas Sataniste et ne professe pas autre chose que la bible, c'est incompréhensible, nous sommes d'accord ! Toujours est-il que l'artiste voulait témoigner de son amour pour Djizeus, et qu'avec l'aide de sa petite sœur Linda Gail, voilà qu'il nous a mis en boite ce In Loving memories, que la postérité connaît sous le nom du Gospel album.

Que retenir ? C'est la grosse fiesta sur "I'll Fly Away", avec un piano qui en fait des tonnes et un Jerry Lee très en voix, ne serait-ce les choeurs gospels, on pourrait être en pleine session rock'n'roll. Il est vrai qu'il a l'air très à l'aise sur ce standard et que l'ambiance est - pardonnez moi – à se damner ! Il chante magnifiquement "He Looked Beyond My Fault", soutenue par les choeurs des Jordanaires. Quel chanteur tout de même ! Il est drôle d'entendre le chanteur déclamer son amour pour Djizeus dans le classique "Lily Of The Valley". Il y reste très sobre et on sent qu'il devient même sérieux pour l'occasion, il croit et il espère... ne pas finir en enfer ! "My God Is No dead" est de la partie... Bah, je le trouve drôlement raisonnable moi... On aurait pu s'attendre à des accents punks pour faire bien subversif, mais point du tout !

Nous avons l'esprit très countrysant de "Old Rugged Cross" et de "I'm Longing For Home", alors que la balade "Too Much To gain To Lose" est du même tonneau, avec sa guitare folk trainnaîllante. Il évoque la fin de vie sur "If We Never Meet Again", un sujet qui ne doit pas trop le rassurer le coquin. Trois titres sont issus de la besace de la sister Linda Gail et du producteur Cecil Harrelson. "In Loving Memories" qui introduit l'album, est franchement plus country que gospel, même si le sujet ne porte pas à confusion. "Gather Round Children" semble sorti de l'exacte même session d'écriture, avec quelques inflexions. Enfin, on entend Linda sur "I Know That Jesus Will Be There", et son frangin se contente de l'accompagner en choeur sur les refrains. Tout ceci est sympa mais pas nécessaire.

Bref, hormis "I'll Fly Away", rien ne me semble vraiment inoubliable sur cet album, même si tout reste de bon aloi. La démarche est en revanche savoureuse pour quiconque s'est penché sur le destin du Louisianais. Le rapport qu'il entretient avec les aspects philosophico religieux de la vie est tout bonnement invraisemblable ! En substance, je dirai qu'il ne fait pas mieux que son collègue le King Elvis dans ses divers opus gospels. Le Killer est certes à l'aise dans tous les domaines, mais je le préfère en rock'n'roll !

A lire aussi en COUNTRY par ERWIN :


Johnny CASH
The Fabulous Johnny Cash (1958)
Rival d'Elvis




Bonnie TYLER
Natural Force (1978)
It's a heartache, nothing but a heartache


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



Non disponible


1. In Loving Memories
2. The Lily Of The Valley
3. Gather Round Children
4. My God's Not Dead
5. He Looked Beyond My Fault
6. Old Rugged Cross
7. I'll Fly Away
8. I'm Longing For Home
9. I Know That Jesus Will Be There
10. Too Much To Gain To Lose
11. If We Never Meet Again



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod