Punaise j'aurais attendu, mais finalement je l'aurais eu ce Islands ! Le second album de KING CRIMSON dont j'ai entendu parler, celui sur lequel je ne lisais pas grand-chose mais qui arrivait à me tenter malgré tout. Et bien c'est chose faite.
Et pour ainsi dire, c'est pas franchement que j'ai été déçu, mais je n'ai pas été emballé plus que ça non plus... Islands est un disque majoritairement doux par rapport à son intraitable prédécesseur Lizard, il n'y a pas de souci à se faire là-dessus. Non le véritable souci, c'est le saxophone de Mel COLLINS. Quand on joue de la musique douce, on n'a pas besoin de se faire aussi agressif que ça bordel ! Du coup "Ladies on the Road" devient aussi éprouvant que le "Bolero". Le reste est toutefois de plutôt bonne facture, on retrouve un KING CRIMSON plus mélodique, parfois plus planant, plus fidèle à la musique classique aussi (le "Prelude", les sublimes interventions de Robin MILLER, que l'on retrouvera sur le Voyage of the Acolyte de Steve HACKETT). En dehors de Mel COLLINS qui joue pour la dernière fois en tant que membre officiel (tout comme les autres à part FRIPP bien sûr, même Peter SINFIELD), FRIPP semble se montrer moins exigeant avec ses musiciens - par contre il est toujours aussi fan du mellotron ! -, et même si la rythmique BURRELL / WALLACE n'a pas la classe de LAKE / GILES, le travail réalisé reste de bonne facture. Ne serait un certain instrument, j'aurais volontiers mis plus...