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ROCK PROGRESSIF  |  LIVE

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KING CRIMSON - Live In Vienna (2018)
Par WALTERSMOKE le 28 Avril 2018          Consultée 4207 fois

Je ne suis pas un fan de KING CRIMSON.

Sinon, comment expliquer la note infamante de 1/5 infligée à un live de bonne qualité retranscrivant un concert donné en décembre 2016 ? Après tout, si j'étais fan, j'accueillerais volontiers cette nouvelle sortie avec enthousiasme et parlerais en bien de pourquoi c'est pas mal, même si certains choix artistiques seraient contestables.

Non, à la place, je gueule contre KING CRIMSON.

Oui, ça paraît gonflé de ma part quand on voit tous les live déjà chroniqués sur notre cher site adoré. Mais justement, la grande partie de ces live avait au moins un argument en sa faveur : contenu exhaustif (The Great Deceiver, 1992), bourré d'impros intéressantes (Live at Zoom Club, 2002), ou encore doté d'une tracklist séduisante et bien agencée (Absent Lovers, 1998). Sauf que là, trop c'est trop. Si le Roi n'arrête pas de tourner depuis sa dernière reformation en 2013, ce qui est en soi une bonne nouvelle malgré l'absence d'un nouvel album studio, il enchaîne aussi les sorties d'albums live contemporains. Et c'est là que le bât blesse, mais alors sévère. Car la bande de Robert Fripp inonde ses fans d'opus tous de bonne facture, avec des morceaux parfois interprétés de manière splendide, mais 5 albums en 3 ans, c'est décidément trop.

Je sais, la discographie live de K.C. est immense. Plus d'une centaine d'albums, à peu près. C'en est affolant. Et contre eux, je n'ai rien à dire car ce sont des live clairement calibrés pour les fans purs et durs, notamment en ce qui concerne les volets du King Crimson Collector's Club. Mais là, on parle de live a priori destinés à une distribution plus large. Et dans cette perspective, on a déjà eu une publication référentielle, à savoir Radical Action (2016). Du coup, il faut vraiment qu'une plus-value de taille soit présente pour justifier au moins une écoute. Des morceaux inédits ? Certes, mais ils sont très peu nombreux, et pas franchement folichons. Des raretés, voire des morceaux jamais joués en concert ? Oui et non (voire noui) : avec le temps, le Roi a fini par mettre du Lizard dans sa soupe, sans compter les années 80 représentées par un "Indiscipline" médiocre. Mais Live in Chicago, aussi bancal soit-il par moments, existe déjà pour ça.

Alors, quel est le plus du live à Vienna ? L'intérêt historique, sachant que le batteur Jeremy Stacey y remplace alors Bill Rieflin qui n'est pas encore revenu de son congé sabbatique ? Trop léger. Le « Ich mag es » à la fin de "Indiscipline" ? Non. Le troisième CD ? A priori oui. Petite précision : Live in Vienna est déjà sorti fin 2017, mais uniquement au Japon, et avec un CD 3 comportant un live enregistré là-bas. Nous autres Européen(ne)s, on a droit à du nouveau matériel inédit. Et là, je hurle de rage tant môssieu Fripp se fout de notre gueule : en lieu et place de trois pistes qui auraient pu à la rigueur être à la hauteur des "Meltdown" et autres "Radical II", ce sont 20 minutes d'ambient nul qui débarquent. Franchement, je n'avais pas particulièrement envie de m'enquiller un nouvel album live du CRIMSON, mais ces inédits avaient capté mon intérêt. Et je me suis fait avoir, tout bêtement.

En fait, KING CRIMSON se met à enchaîner les live de manière aussi industrielle que YES, par exemple, et c'est triste. On a pu hurler avec Live at the Orpheum (2015), puis se réjouir avec Live in Toronto et surtout Radical Action, tous deux sortis en 2016, pour ensuite pester contre Live in Chicago (2017) et maintenant ça. Si ça avait été le premier live sorti depuis la reformation de KING CRIMSON, j'aurais applaudi des deux mains et salué l'effort, mais là, non. Je n'irais pas jusqu'à dire « Va te faire foutre Robert ! », mais il est clair et net que les prochaines sorties du Roi, ce sera sans moi. C'est dit.

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- Pat Mastelotto (batterie)
- Jeremy Stacey (batterie, claviers)
- Gavin Harrison (batterie)
- Mel Collins (saxophone, flute)
- Tony Levin (basses, chapman stick, choeurs)
- Jakko Jakszyk (guitare, chant)
- Robert Fripp (guitare, claviers)


1. Walk On: Monk Morph Music Of The Chamber
2. The Hell Hounds Of Krim
3. Pictures Of A City
4. Lizard (dawn Song)
5. Suitable Ground For The Blues
6. Vrooom
7. The Construkction Of The Light
8. In The Court Of The Crimson King
9. The Letters
10. Sailor's Tale
11. Interlude
12. Radical Action Ii
13. Level Five

1. Fairy Dust Of The Drumsons
2. Peace: An End
3. Cirkus
4. Indiscipline
5. Epitaph
6. Easy Money
7. The Devil Dogs Of Tessellation Row
8. Red
9. Meltdown
10. Larks' Tongues In Aspic, Part Two
11. Starless

1. Heroes
2. Fracture
3. 21st Century Schizoid Man
4. Schoenberg Softened His Hat
5. Ahriman's Ceaseless Corruptions
6. Spenta's Counter Claim



             



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