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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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- Style : Van Der Graaf Generator, Henry Cow, Sleepytime Gorilla Museum, Gizmodrome
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KING CRIMSON - Starless And Bible Black (1974)
Par WALTERSMOKE le 7 Novembre 2012          Consultée 1337 fois

Il fallait s'y attendre, KING CRIMSON change encore de line-up après Larks' Tongues In Aspic, mais pour le coup, le changement est « minime » avec juste le départ de Jaime MUIR. C'est le début d'une relative stabilité qui durera le temps d'une tournée immense dont la première émanation sera Starless And Bible Black, album génial quoiqu'un peu surestimé.

Les morceaux relevant du génie (de FRIPP) sont pourtant légion, il est difficile de croire qu'ils sont à la base des improvisations crées en concert même s'il y a du y avoir un travail de remixage. Sur la face A, des titres comme "We'll Let Your Know", aussi décousu que génial, ou encore "The Mincer", aux accents jazz vraiment captivants, montrent ainsi la force du crimso', et aussi le talent des membres du groupe. Le groupe parvient également à étonner avec les deux merveilles studio que sont "The Great Deceiver", soit l'ouverture la plus violente qui ait jamais été créée dans la première vie du groupe avec un début in media res des plus frappants, et "The Night Watch", qui est en fait une impro retravaillée, mais qui garde son caractère éblouissant et magique, sans doute l'une des plus belles chansons de l'histoire de la musique. Malheureusement, parmi les six titres de cette face se trouve Lament, qui est vraiment l'une des pires chansons du groupe, et dans l'absolu un morceau vraiment passable, musicalement parlant – car les paroles restent quand même fortes.

En passant à la face B, se trouvent deux morceaux dantesques. D'abord, "Starless And Bible Black", titre carrément prodigieux, où la synergie des quatre artistes opère pour donner un chef-d'oeuvre anxiogène, où la musique se suffit à elle-même pour transporter l'auditeur dans des abimes de noirceur insoupçonnées – même si ce n'est pas du VAN DER GRAAF GENERATOR. Et que dire aussi de "Fracture", qui lui part encore plus loin avec une froideur à la fois clinique et sarcastique ? Et l'absence de mellotron rend l'atmosphère encore plus terrifiante, un vrai « bonheur » pour qui cherche un grand morceau.

Starless And Bible Black, donc, n'est pas le sommet ultime de la discographie de KING CRIMSON, mais reste bien évidemment un incontournable de la musique. Le seul regret est qu'il manque d'autres grands crus de la même époque, mais ce que nous propose le crimso' est déjà énorme, il fait bon ne pas abuser des bonnes choses, surtout si elles sont aussi ténébreuses.

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   ONCLE VIANDE

 
   WALTERSMOKE

 
   (2 chroniques)



- Robert Fripp (guitare, mellotron)
- Davd Cross (violon, alto, mellotron)
- Bill Bruford (percussions)
- John Wetton (basse, chant)


1. The Great Deceiver
2. Lament
3. We’ll Let You Know
4. The Night Watch
5. Trio
6. The Mincer
7. Starless And Bible Black
8. Fracture



             



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