Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

Commentaires (15)
Questions / Réponses (2 / 6)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1969 In The Court Of The C...
1970 In The Wake Of Poseid...
 

- Style : Van Der Graaf Generator, Henry Cow, Sleepytime Gorilla Museum, Gizmodrome
- Membre : Robert Fripp , Porcupine Tree, Swans, Ministry, Frank Zappa , Storm Corrosion, Foreigner, Liquid Tension Experiment, Pete Sinfield , Bad Company, Theo Travis & Robert Fripp , Andy Summers & Robert Fripp, Asia, Alan Simon , Emerson, Lake & Palmer, Uriah Heep, Yes, Camel, Talking Heads, Giles, Giles And Fripp, Uk, Greenslade

KING CRIMSON - Larks' Tongues In Aspic (1973)
Par WALTERSMOKE le 22 Février 2014          Consultée 1214 fois

Avec la période Wetton, KING CRIMSON entre dans la meilleure phase de sa carrière. Pendant à peu près trois ans, et grâce à une reconfiguration totale, le groupe de Robert Fripp sortira pendant cette période une trilogie impressionnante, et donnera également une série de concerts à la hauteur de ces derniers. S'il ne fallait retenir qu'une période, ce serait donc celle qui s'étend de 1972 à 1974.

Pour ouvrir le bal, c'est en mars 1973 que débarque Larks' Tongues in Aspic. La césure avec la première moitié de la première vie du Roi est totale. Les riffs de Fripp n'ont jamais sonné aussi hard rock, voire metal jusqu'alors, tandis que John Wetton abat un boulot considérable à la basse, et que David Cross se déchaine au violon. Mais le plus remarquable reste de loin le jeu des percussionnistes. Bill Bruford, qui a quitté Yes au bon moment, amplifie encore plus ses talents de batteur, tandis que Jaime Muir ne se contrôle plus avec tout ce qui passe sous sa main. Une telle somme de talents qui réussit à sortir des compositions détonantes, n'apparait que rarement dans le monde varié de la musique. Mais lorsque cela arrive, c'est le bonheur total.

Comme morceaux faibles, je n'en vois qu'un seul, qui peut d'ailleurs faire l'unanimité, à savoir "Easy Money". Et encore, c'est vraiment parce qu'elle dure 7 minutes. Pour le reste, c'est un bilan à la « faites votre choix ». Ainsi, dans la première partie de "Larks' Tongues in Aspic", l'enchainement de tableaux frappe et laisse pantois tant il est réalisé de main de maître. À l'opposé, derrière la simplicité de "The Talking Drum" se cache une montée en puissance de plus en plus violente et abrasive, parfaite pour précéder "Larks' Tongues in Aspic", deuxième partie, au riff imparable.

Avec un quatuor de musiciens donnant le meilleur de lui-même, et dominés par une guitare en tous points remarquable, KING CRIMSON sort ici l'un des meilleurs albums de 1973, et en tout cas un opus major du rock progressif. Le seul regret que l'on pourrait avoir, c'est le départ de Jaime Muir vers des cieux plus monastiques. Mais d'un autre côté, ne serait-ce pas réclamer le Nirvana quand on s'apprête à obtenir le mont Olympe ?

A lire aussi en ROCK PROGRESSIF par WALTERSMOKE :


KING CRIMSON
Meltdown (2018)
On fond pour le roi




YES
The Word Is Live (2005)
Le coffret live ultime de Yes. C'est dit !


Marquez et partagez





 
   ONCLE VIANDE

 
   JUAN
   WALTERSMOKE

 
   (3 chroniques)



- Robert Fripp (guitare, mellotron)
- David Cross (violon, alto, mellotron)
- Jamie Muir (percussions, accessoires)
- Bill Bruford (batterie)
- John Wetton (basse, chant)


1. Larks’ Tongues In Aspic (part 1)
2. Book Of Saturday
3. Exiles
4. Easy Money
5. The Talking Drum
6. Larks’ Tongues In Aspic (part 2)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod