Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

Commentaires (7)
Questions / Réponses (1 / 4)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1969 In The Court Of The C...
1970 In The Wake Of Poseid...
 

- Style : Van Der Graaf Generator, Henry Cow, Sleepytime Gorilla Museum, Gizmodrome
- Membre : Robert Fripp , Porcupine Tree, Swans, Ministry, Frank Zappa , Storm Corrosion, Foreigner, Liquid Tension Experiment, Pete Sinfield , Bad Company, Theo Travis & Robert Fripp , Andy Summers & Robert Fripp, Asia, Alan Simon , Emerson, Lake & Palmer, Uriah Heep, Yes, Camel, Talking Heads, Giles, Giles And Fripp, Uk, Greenslade

KING CRIMSON - In The Wake Of Poseidon (1970)
Par WALTERSMOKE le 18 Février 2014          Consultée 1082 fois

Quand on connait la carrière de Robert Fripp, en solo ou avec KING CRIMSON, qui est riche et variée, on ne peut considérer In the Wake of Poseidon que comme un accident de parcours. Est-ce la paresse, l'envie de surfer sur le succès du premier album qui a conduit Captain Bob et ses troupes à sortir un album médiocre ? Mais peu importe les causes, il est temps de parler des conséquences.

Ce qui fait de In the Wake of Poseidon un album moyen, c'est sa face A. En premier lieu, "Pictures of a City", initialement composée en 1969 sous le nom de "A Man, A City", déçoit par sa faiblesse musicale et surtout par son côté copier-coller raté de "21th Century Schizoid Man", avec notamment la folie en moins. Ensuite, je n'irais pas faire le même reproche au morceau-titre, suffisamment éloigné de "Epitaph", pour peu qu'on écoute bien les deux chansons, mais si le mellotron est moins présent, l'émotion n'est pas en reste au niveau de l'absence. "Cadence and Cascade" présente déjà le futur chanteur du groupe, à savoir Gordon Haskell, mais pour le coup, s'il s'agit bien d'une copie de "I Talk to the Wind", la chanson n'est pas déplaisante, même si Haskell n'est pas présenté sous son meilleur jour. Enfin, les trois "Peace" qui parcourent l'album permettent de l'aérer, mais leur rôle s'arrête à là.
C'est donc sur la face B que réside le principal intérêt de ITWOP. D'abord, "Cat Food" est une chanson cynique et cinglante, avec un Greg Lake enragé au chant, et un Keith Tippett qui ne l'est pas moins au piano. On peut néanmoins regretter un étirement en longueur peu intéressant. Et puis il y a "The Devil's Triangle". Adapté du fameux Mars de Gustav Holst, ce morceau est impossible à maitriser du premier coup. L'aspect bruitiste et expérimental est fortement susceptible de rebuter, surtout vers la fin (qui contient un extrait de "In the Court of the Crimson King"). Ceci étant, "The Devil's Triangle" n'est pas un morceau horrible, il demande juste du temps pour se faire apprivoiser.

In the Wake of Poseidon n'est pas un mauvais album. Seulement, il déçoit par rapport à son illustre prédécesseur. Moins de rage, et surtout une écriture assez chancelante sont les principales raisons de ce semi-échec artistique. Ceci étant, cela ira beaucoup mieux dès l'album suivant, le sous-estimé Lizard.

A lire aussi en ROCK PROGRESSIF par WALTERSMOKE :


KING CRIMSON
Meltdown (2018)
On fond pour le roi




Mike OLDFIELD
Elements Box (1993)
L'idéal pour découvrir Oldfield


Marquez et partagez





 
   WILD THING

 
   ARP2600
   JUAN
   MARCO STIVELL
   SEIJITSU
   WALTERSMOKE

 
   (6 chroniques)



- Robert Fripp (guitar, mellotron, & devices)
- Greg Lake (vocals)
- Michael Gils (bass)
- Keith Tippet (piano)
- Mel Collins (saxes & flute)
- Gordon Haskell (vocal in cadence and cascade)
- Peter Sinfield (words)


1. Peace - A Beginning
2. Pictures Of A City
3. Cadence And Cascade
4. In The Wake Of Poseidon
5. Peace - A Theme
6. Cat Food
7. The Devil's Triangle
8. Peace - An End



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod