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TANGERINE DREAM - Hyperborea (1983)
Par WALTERSMOKE le 17 Novembre 2013          Consultée 982 fois

Succédant au formidable Logos, Hyperborea est une pierre de plus à ajouter à l'édifice TANGERINE DREAM. Mais pas l'une de ces pierres assez moches, qui s'accumuleront dès 1989 (1986 si l'on est plus sévère/exigeant). Non, Hyperborea est tout bonnement un petit bijou de musique électronique, qui n'a pas à rougir devant bien des références du genre.

Il convient toutefois de modérer son enthousiasme. Si Hyperborea peut être légitimement considéré comme un superbe album, il lui manque tout de même de quoi bien souffrir la comparaison avec ne serait-ce que White Eagle, pour rester chez TANGERINE DREAM. Sur le plan technique, T.D maitrise pleinement ses synthés et échantillonneurs, on ne pouvait pas espérer autrement de sa part. Ceci impacte fort bien l'aspect musical, avec des boucles et des samples donnant une fausse impression de désordre aux premières écoutes, mais qui se lisent facilement par la suite. Le meilleur exemple reste de loin "No Man's Land". Son seul 'souci' serait sa longueur, qui ne laisse guère de place pour souffler, et encore, c'est se montrer là bien tatillon. En plus concis, "Cinnamon Road" se présente comme le mouvement pop de l'album, avec cette fois des claviers qui varient le propos, contrairement à "Dominion" sur Logos.
Hyperborea, cependant, n'est pas qu'une ode aux échantillonneurs. De fortes mélodies au clavier sont également présentes à l'appel. La première partie de "Hyperborea" se fait d'ailleurs une joie de le montrer. Dans une ambiance rêveuse et mélancolique, une mélodie jouée par un synthé au son assez spécial se charge de transporter l'auditeur, de stimuler son imagination. En un mot, "Hyperborea" est beau, voire Beau. En revanche, "Sphinx Lightning" est vraiment le morceau qui déçoit le plus. Techniquement parlant, il est tout à fait irréprochable, surtout dans sa première partie. Seulement, le tout manquant un peu de vie n'arrive pas à présenter une certaine richesse, au contraire du "Mojave Plan" de White Eagle.

"Sphinx Lightning" n'est pas une vraie déception pour autant, et n'entache certainement pas la qualité de Hyperborea. Ce dernier est d'ailleurs si extraordinaire qu'il devrait sans problème convaincre les amateurs de musique électronique à séquences, et tout simplement ceux qui recherchent une musique magnifique.

Note réelle : 4,5/5

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- Edgar Froese
- Johannes Schmoelling


1. No Man's Land
2. Hyperborea
3. Cinnamon Road
4. Sphinx Lightning



             



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