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Klaus SCHULZE - Deus Arrakis (2022)
Par WALTERSMOKE le 6 Juillet 2022          Consultée 1956 fois

Honnêtement, qui se souvient de Silhouettes, en dehors des chroniqueurs atteints de collectionnite aigüe, et encore ? Personne ? C’est normal. Ce qu’on avait pris à l’époque pour l’adieu de Klaus SCHULZE à la musique était tellement mauvais et anecdotique qu’on a fini par passer très, mais alors très vite à autre chose. Pour tout vous dire, ce n’est vraiment que parce que je cherchais des infos sur les rééditions des album de K.S que j’ai appris la sortie de Deus Arrakis pour 2022. C’est vous dire à quel point la mort artistique du bonhomme était actée pour ma part. Pouvait-on faire encore plus choquant ?

Oui, avec la mort physique de Klaus SCHULZE.

Intrinsèquement, Deus Arrakis restera à jamais comme l’album sorti après le décès d’un des piliers majeurs de la musique électronique. Alors oui, depuis le temps que SCHULZE s’était retiré de la vie publique, et avec une maladie au long cours qu’il se traînait, la douleur qu’ont pu ressentir les fans était sans doute atténuée. Cela étant, une telle disparition fait toujours son effet. Deus Arrakis serait-il donc le premier album posthume de K.S ? Pas vraiment, puisque sa sortie était prévue depuis quelques mois, et la mort du claviériste n’était tout de même pas prévue aussi rapidement. Autant dire que l’album peut être traité de manière purement musicale - comme toute la discographie de K.S, en fin de compte.

Deus Arrakis est l’album que j’attendais le plus, mais pas forcément pour de bonnes raisons. En effet, feu Klaus SCHULZE était un artiste qui tournait en rond depuis des années, avec un Shadowlands (2013) confirmant exceptionnellement la règle [1]. Il était même déprimant de s’imaginer l’artiste tirer sa révérence sur Silhouettes (2018), un disque pénible et oubliable. Forcément, Deus Arrakis, au nom opportunément inspiré de Dune, a provoqué la surprise puis la perplexité ; autrement dit, est-ce que K.S allait pouvoir faire pire ? Le connaisseur aguerri savait que oui.

Fort heureusement, il n’en est rien.

Pas de miracle : si Deus Arrakis s’approche plus du Dune de 1979 que de la production contemporaine moyenne de SCHULZE, il n’en reste pas moins un album mineur, tout au plus très agréable et reposant. Le terme qui reviendrait en priorité serait cependant 'renouveau'. Alors certes, Klaus SCHULZE n’innove pas du tout ici, tout y a déjà été entendu d’une manière ou d’une autre ailleurs. Force est de constater, pour autant, qu’on sort ici du carcan imposé par les Contemporary Works (2000-2002) aux bases séquencées répétées ad nauseam. C’est le Klaus SCHULZE travaillant sur les textures, les nuances, qui opère sur Deus Arrakis. En trois mouvements plutôt courts (pour du SCHULZE), on se retrouve de nouveau convaincu, même si pas conquis.

Klaus SCHULZE oblige, il est inutile de s’appesantir sur les détails de Deus Arrakis - sauf à vouloir détailler chaque minute ou chaque instrument sollicité. Retenons l’essentiel : Deus Arrakis est plaisant. Personnellement, je craignais de me faire la réflexion que j’aurais pu écrire la chronique des mois à l’avance, mais finalement il n’en est rien. Au contraire, ce que l’on désirait est finalement arrivé : Klaus SCHULZE part sur une oeuvre au pire correcte et évocatrice des longs voyages le plus souvent abstraits auxquels il nous avait habitués.

Auf Wiedersehen, Klaus.


[1] : et encore, il ne fait pas l’unanimité

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- Klaus Schulze (claviers, synthétiseurs)
- Wolfgang Tiepold (violoncelle)
- Eva-Maria Kagermann (voix)


1. Osiris
2. Seth
3. Der Hauch Des Lebens



             



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