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Klaus SCHULZE - Live @ Klangart (2001)
Par WALTERSMOKE le 22 Septembre 2015          Consultée 1775 fois

Le passage du IIe au IIIe millénaire n'a pas été de tout repos pour Klaus SCHULZE. Le bonhomme a en effet réactivé ASH RA TEMPEL avec Manuel Göttsching (pour le résultat moyen que l'on sait), mais surtout s'est piqué d'une fièvre compositrice, en témoigne le coffret Contemporary Works sorti en l'an 2000, soit la même année que The Ultimate Edition, rassemblant les 3 coffrets déjà immenses respectivement sortis en 1993, 1995 et 1997. Mais ce n'est pas fini puisqu'en 2001 le génie berlinois organise un concert au festival KlangArt, à Osnabrück, en Allemagne. À cette occasion, K.S retrouve un vieil ami, le violoncelliste Wolfgang Tiepold. Enfin, techniquement, les deux hommes s'étaient déjà retrouvés à l'occasion des Contemporary Works, mais cela faisait depuis 1978 qu'ils n'avaient pas joué en concert, ce qui n'est pas rien !

Fort heureusement pour les fans, ce concert enregistré est sorti quelques mois plus tard en CD. À la base, le live au KlangArt a été publié sur deux disques distincts, avant que ces derniers ne soient réunis en un seul au détour d'une réédition en 2008. C'est sous cette forme que sera chroniquée l'oeuvre. Live @ KlangArt (pourquoi une arobase, pour un côté nouvelles technologies ?) montre donc le Klaus SCHULZE moderne, quatre ans après le décevant Dosburg Online. Comme bien souvent, le musicien allemand ne se prive pas de proposer du contenu inédit, des improvisations, là où TANGERINE DREAM, pour prendre l'autre référence de la Berlin School, fait preuve d'une incroyable fainéantise (cf. la chronique de Rocking Mars pour plus de détails). Toujours un bon point à prendre.

Il faut distinguer deux types de morceaux sur ce live. En effet, trois d'entre eux sont en fait des compositions studio contemporaines visiblement placées parce que K.S ne pouvait pas tout mettre sur un seul CD. C'est donc techniquement du remplissage et musicalement aussi. "I Loop You Schwindelig" est ainsi un lent mouvement de près d'une demi-heure qui rappelle que les sonorités MIDI et Klaus SCHULZE ça fait deux (comme si les albums de 1994 n'avaient pas suffi), et "Short Romance" est anecdotique. En revanche, les quelques colorations vocales sur "OS 9.07" ont le mérite d'apporter de la fraîcheur.

Les morceaux live sont plus satisfaisants. Klaus SCHULZE semble s'éclater à proposer une musique électronique moderne et plus rythmée (sans sombrer dans la dance), comme avec "Breeze to Sequence". Le plaisir d'entendre des séquences et des associations de bruits y est franchement réussi, une vraie démonstration de force. En miroir sur le deuxième CD, "La Fugue Sequenca" propose la même chose en plus sombre et enlevé, et en tout aussi plaisant.
Par contre, on est en droit d'être déçu par les morceaux avec Wolfgang Tiepold en invité. "Cavalleria Cellisticana" consiste en une grosse plage ambient avec le violoncelle qui résonne au loin, sans gros intérêt, avant de se terminer sur une reprise de "La Fugue Sequenca". "Tracks of Desire" arrive pour sa part à bien mettre en avant Tiepold, et les nappes de claviers de K.S offrent un arrière-plan sonore efficace. Quelque chose de plus fusionnel aurait cependant été plus intéressant, à l'image de ce que les deux hommes avaient fait sur Audentity (1983).

Live @ KlangArt ne tient pas toutes ses promesses, mais n'est pas un mauvais live pour autant. Klaus SCHULZE offre ici un aspect intéressant de sa musique en ce début de nouveau millénaire, qui démontre bien que donner le meilleur de soi dans sa jeunesse n'exclut pas de continuer à bien faire quand on atteint la cinquantaine.

Accessoirement, on n'entend pas le public. Mais on en a pris l'habitude chez SCHULZE.

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- Klaus Schulze (tout)
- Wolfgang Tiepold (violoncelle sur 2-2 et 2-3)


1. Breeze To Sequence
2. Loops To Groove
3. From Church To Search
4. I Loop You Schwindelig
5. Short Romance

1. La Fugue Sequenca
2. Cavalleria Cellisticana
3. Tracks Of Desire
4. Last Move At Osnabrück
5. Os 9.07



             



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