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Klaus SCHULZE - The Dome Event (1993)
Par WALTERSMOKE le 9 Juin 2013          Consultée 3383 fois

En cet an de grâce 1993, voilà que Klaus SCHULZE, au lieu de fournir un nouvel effort studio, sort une fois de plus un live. Cela fait quand même le 4ème en 4 ans, alors que le dernier album studio, Beyond Recall, date de 1991. Pour d'autres artistes, il y aurait anguille sous roche, mais avec K.S, ce n'est pas du tout un drame, étant donné qu'il ne reproduit pas sa musique en live. Il n'est donc pas inopportun de se pencher sur The Dome Event qui contient la trace auditive d'un concert donné à la cathédrale de Cologne en mai 1991, soit quelques mois avant celui joué au Royal Festival Hall. Pourquoi est-il paru après, c'est un mystère.

Ce qui ne l'est pas en revanche, c'est sa haute qualité. The Dome Event est plus satisfaisant du point de vue sonore, ceci est indéniable. Le mixage est excellent, aucun problème de ce côté. Le fait que K.S l'a enregistré directement depuis une table de mixage doit y être pour beaucoup. Toutefois, tout ceci ne sera que du vent si les deux morceaux sont vraiment mauvais. Le concert à Cologne n'a en effet pas été charcuté en plusieurs sous-parties, mais reste uni en un seul bloc de 63 minutes. Pour supporter les passages les plus ennuyeux, c'est plus difficile, mais l'idée de concert est bien restituée.
"The Dome Event" peut cependant être facilement coupé en deux moitiés sensiblement égales. La première est de loin la moins intéressante. Son ouverture pourtant reste relativement calme, avec des nappes de claviers claires mais inquiétantes. S'enchaîne alors un véritable festival de samples arabisants mêlés à des vocalises féminines. Il paraît bien légitime de s'attendre à de la folie encore plus débridée par la suite, mais...non. K.S bascule vers une musique plus calme et ambiante, soutenue par une batterie assez peu inspirée et une guitare MIDI. Cette fausse guitare est d'ailleurs exécrable, plus encore que la flûte Ushaïa. Le problème du manque d'émotions dans la musique de K.S revient sur cette première moitié et rend l'écoute non pas frustrante mais ennuyeuse, tout simplement.
Le ton change cependant à la 32ème minute. Sur une cassure nette et brutale, le musicien allemand change de ton. Il est même tentant de l'imaginer à Cologne se disant fini de rigoler. Les percus occupent bien mieux l'espace alloué, les claviers se font plus attirants et fins. Les 20 premières minutes passent mieux que les 30 précédentes, et surtout plus vite tant elles sont bien faites. Cependant, ce qui rend "The Dome Event" vraiment génial et superbe, ce sont les 10 dernières minutes. K.S achève alors d'assommer son auditoire avec un beat techno impressionnant et un clavier fou qui se croit dans une course de vitesse. Ce n'est pas forcément le son le plus agréable venant de SCHULZE, mais une mauvaise impression ne peut apparaître. Et comme pour parachever son oeuvre, voilà qu'une mélodie cristalline participe à ce final des plus grandioses.
En complément à "The Dome Event" se trouve "After Eleven". Bien qu'il ait été composé un an après le concert à Cologne, il se présente comme une fausse suite dans la même mouvance. La boite à rythmes lui donne une cadence assez enlevée, sans pour autant le transformer en morceau de techno/trance. La ligne de basse constitue toutefois un gros point noir car non accordée, en quelque sorte, au rythme.

The Dome Event montre encore une fois Klaus SCHULZE réellement convaincant, sachant s'y prendre pour donner un bon concert. Il n'est cependant pas génial, et lui préférer les deux Royal Festival Hall ne peut être que logique. Mais maintenant qu'il a régalé ses fans avec trois live d'affilée, il faut que K.S livre de nouveau des albums studio. Il va le faire, et 1994 verra l'arrivée de beaucoup d'albums... trop d'albums, même.

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- Klaus Schulze (tout)


1. The Dome Event
2. After Eleven



             



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