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NEW-AGE/AMBIENT  |  STUDIO

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Klaus SCHULZE - Shadowlands (2013)
Par WALTERSMOKE le 11 Mars 2013          Consultée 6512 fois

Attendre le futur album de l'un de ses artistes préférés est toujours un calvaire. Toujours. L'attente devient même encore plus grave quand il s'agit d'un grand, voire d'un géant de la musique. Du coup, lorsque ledit album débarque enfin dans les bacs (pour reprendre une expression passée de mode), la joie et l'exaltation sont au maximum. Pétard, ce qu'on l'aura attendu, celui-là !
Cependant, le premier problème qui en découle, c'est bien évidemment le manque de recul. Les prisonniers de longue date ne le savent que trop bien, un poulet carbonisé peut passer pour un magnifique hors-d'oeuvre sortant d'un cinq étoiles. La prudence doit donc être de mise, primo pour ne pas se voiler la face, et secundo pour exploser encore plus de joie si l'album est génial. C'est d'ailleurs le cas avec Shadowlands, le dernier disque de Klaus SCHULZE.

Soyons francs, Shadowlands est un album majeur (pour ne pas dire l'album) de ce début d'année 2013. Cet opus sort 6 ans après son dernier album studio, à savoir Kontinuum. Il ne faut pas croire pour autant que K.S. a chômé : collaboration avec Lisa Gerrard, sortie des coffrets La Vie Electronique et du live Big in Japan. Pour du matériel nouveau et inédit, en revanche, c'était le désert. Mais K.S. se rattrape largement et ne se fiche pas du monde. Pour Shadowlands, le compositeur allemand a fait appel à certaines de ses connaissances, à savoir le violoniste Thomas Kagermann, déjà à l'oeuvre sur Moonlake, et Lisa Gerrard elle-même.
A vrai dire, ils n'interviennent que sur un seul morceau. Mais quel morceau ! "Shadowlights" peut légitimement être qualifié de démonstration. Dès l'intro on ne peut plus frissonnante, K.S. plante le décor. La musique qu'il développe est tout simplement magistrale. Rien de plus. Le violon de Kagermann et les vocalises féminines, surtout celles de Gerrard, le rendent encore meilleur. La mise en place de percussions électroniques au deuxième tiers du titre n'était peut-être pas indispensable, mais leur présence sied très bien à l'ambiance générale développée. En un mot, "Shadowlights" est une pépite ambient grandiose et sublime, rien que ça.

Le deuxième morceau n'est pas en reste. Enfin, techniquement parlant, à "Shadowlights" succèdent deux titres, mais la transition entre eux est telle qu'on peut parler d'un morceau en deux mouvements. Le premier, "In Between", est assez curieux. Par moments, des sonorités qu'on jurerait issues d'un album de JARRE ponctuent le morceau. Une ambiance musique de film s'implante également au début, rappelant celle du Seigneur des Anneaux, mais en plus électronique. Tout ceci est, pour être franc, très agréable à l'écoute. "Licht und Schatten" se pose en prolongement de "In Between", tant et si bien qu'on se demande pourquoi K.S. a séparé les deux. Les six dernières minutes sont tout simplement saisissantes, avec des voix emphatiques et la disparition des percussions qui donne encore plus de lyrisme et de beauté à l'ensemble. Le talent déployé ici est véritablement grandiose.

Pour un retour en solo, Klaus SCHULZE offre ici un véritable chef-d'oeuvre. Shadowlands n'est certes pas appelé à devenir avec le recul une référence du genre, mais se pose tout de même en belle pièce maîtresse. K.S. montre clairement son talent sans chercher à se pavaner, et cela fait rudement plaisir.

PS : en dehors de la version 1 CD chroniquée ci-dessus, il existe également une édition limitée 2 CD, tirée à 3000 exemplaires. Le second CD contient deux pièces des plus magistrales montrant un Klaus SCHULZE mêlant avec génie son univers électronique et des influences orientales.

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   WALTERSMOKE

 
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- Klaus Schulze (claviers)
- Thomas Kagermann (violon, flûte & voix)
- Lisa Gerrard (voix)
- Chrysta Bell (voix)
- Julia Messenger (voix)


1. Shadowlights
2. In Between
3. Licht Und Schatten

- bonus édition Limitée
1. The Rhodes Violin
2. Tibetan Loops



             



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