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Klaus SCHULZE - Silhouettes (2018)
Par BAKER le 26 Juin 2018          Consultée 1282 fois

Totalement absent de nos platines depuis plusieurs années, le stakhanoviste Klaus avait levé le pied. Gros soucis de santé. Et comme disait le comte Rugen : tant qu'on n'a pas la santé... Il est vrai que le style musical pratiqué par notre jovial poupon n'incite pas à la virtuosité énergivore. Mais qui n'a pas la santé n'a pas le moral. Et donc quid de l'inspiration ? C'est le principal souci de ce dernier (et peut-être ultime) album : l'inspiration. Et le manque d'icelle. Si l'ambiance générale du disque est au sordide et au funèbre, ce qui serait compréhensible vu l'état de Klaus et de toutes façons assez commun, l'oeuvre de SCHULZE étant légèrement moins burlesque que le Papa du (presque) même nom, c'est bien la paresse et la facilité de ces nouveaux morceaux qui gêne l'auditeur.

Pourtant, il y a bien un bon morceau : "Quae Simplex". Partant mal (on dirait du TANGERINE DREAM, et ce n'est pas ce qu'on est venus chercher !), ce long morceau simpliste mais entraînant est un voyage sidéral entre peur et fascination, titre réussi quoique pas le meilleur du genre, et qui va jusqu'au bout de son principe. Le rythme martelé avec insistance y est pour beaucoup, ainsi que la simplicité des séquences : peu de choses, mais bien gérées.

Ce n'est pas le cas du reste du disque, malheureusement. Si l'intro "Silhouettes" peut donner le change, avec son ambiance glauque, on déchante vite tant certaines transitions semblent bâclées. Le titre n'est pas désagréable mais il aurait pu très facilement être amputé d'un bon tiers. "Der Lange Blick Zurück" est une véritable purge : non seulement il n'y a pas de construction particulière, mais on a réellement l'impression d'entendre un claviériste amateur découvrir les presets de son nouveau joujou. A ceci près que même un amateur fasciné par la beauté des sons finira par changer de son et/ou de feeling au bout de cinq minutes. Klaus non.

Enfin, pour ce qui a des chances d'être l'ultime titre studio d'une brillantissime carrière, "Châteaux Faits De Vent" porte très bien son nom : il n'y a rien ! Ni voyage ni émotion, juste des sons, eux aussi très "preset malin" avec même quelques fausses notes sur les séquences, ce qui laisse à penser que cet album a été improvisé. Certes, l'improvisation est la raison d'être de Klaus SCHULZE, ses meilleurs disques ont été en très majeure partie improvisés, mais il avait toujours un récit, une idée, un but. Là, c'est Jean-Michel Tapoteur qui essaie le dernier Casio à la foire aux jouets chez Lidl. Ce n'est même pas désagréable : c'est inexistant, nuance.

A trop vouloir en faire, on finit toujours par s'empiger les pattes. Cet album ne sert à quasiment rien, et s'il n'y avait pas "Quae Simplex", sa simple existence n'aurait aucune valeur. Certes, ce n'est pas le seul album du synthésiste qui soit inutile dans une discothèque ; mais c'est la potentialité de son ultimeté (NDLR : Ouille, fracture ouverte du Larousse !) qui le rend, plus que mauvais, énervant. Car le temps file et les chances d'obtenir un nouveau Mirage s'épuisent.

Note finale : 1,5/5 monté à 2 pour remerciements pour service rendu à la patrie

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- Klaus Schulze (claviers)


1. Silhouettes
2. Der Lange Blick Zurück
3. Quae Simplex
4. Châteaux Faits De Vent



             



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