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La parole aux artistes - Vol.2 : Koha
Par MARCO STIVELL le 5 Mars 2012 Consulté 3570 fois

Dans un contexte économique et social où l'on a tendance à vouloir toujours plus, aller toujours plus loin, on a tendance à oublier souvent d'où l'on vient, comment on a commencé. Parce que tous les musiciens/groupes, même les grands ont eu leurs débuts difficiles ou non, j'ai décidé d'interviewer Koha, sympathique groupe constitué de quatre jeunes hommes natifs de Cherbourg : Jean-Marie Canoville (chant, guitare), Félix Moal (guitare), Pierre Picot (basse) et Pierrick Le Rille (batterie). Ensemble, ils font leur petit bonhomme de chemin dans l'univers sans cesse en mouvement de la musique rock, avec tous les aléas mais aussi toutes les joies, et la fierté que cela peut représenter. Nous allons voir avec eux comment ils progressent à travers les différentes étapes qui font les débuts d'un musicien puis d'un groupe, du premier contact avec l'instrument à la scène en passant par le choix du nom du groupe et l'enregistrement de leur premier album, tout en n'oubliant pas de leur demander leur propre opinion sur l'univers qui les entoure et dont ils sont issus.


- Pouvez-vous décrire brièvement vos parcours de musiciens "en herbe", votre premier contact à chacun avec la musique/l'instrument ?

JM : Je suis dans une famille qui aime beaucoup la musique et j’ai un frère qui pratique la guitare. J’ai fait du piano pendant 3 ans et ça s’est mal passé. Je me suis donc mis à la guitare. J’ai commencé à 12 ans en école de musique et je me suis débrouillé seul après, tout en prenant des cours particuliers avec le grand Gaël Lefaix !

Félix : J’ai un pote qui jouait de la guitare depuis quelques années, qui m’a montré les bases quand j’avais 14 ans. Ensuite j’ai pris deux ans de cours à l’AMAC puis je me suis débrouillé tout seul.

Pierrick : J’ai commencé la batterie assez jeune, mon père jouait de la guitare à la maison, ça m’a donné envie de faire de la musique, mais j’y consacrais peu de temps. C’est principalement à partir de 14 ans que j’ai commencé à jouer assez régulièrement. J’ai pris des cours avec plusieurs profs de Cherbourg.
Pierre : J'ai commencé la basse en 2006 en prenant des cours à L'AMAC à Cherbourg jusqu'à l'année dernière et je me suis aussi mis au trombone pendant un an mais j'ai arrêté car j'étais trop flemard pour bosser les exercices qu'on me donnait.


- Comment vous êtes vous rencontrés, en êtes-vous venus à jouer ensemble ?

Pierrick : Pierre et moi on s’est rencontrés avant le lycée et on jouait déjà dans un groupe. Ensuite on a rencontré JM au lycée avec qui on jouait dans un groupe de rock. Ce groupe n’a pas duré longtemps et a mal fini.

Pierre : Comme l'a dit Pierrick on s'est rencontrés en 2008, il m'avait contacté pour jouer dans son groupe. On a ensuite joué tous les trois dans un groupe au lycée avec JM, avant de demander à Félix s'il voulait jouer avec nous.

JM : On jouait souvent avec Félix au lycée et c’était surtout un pote. On a décidé de faire une répète ensemble et depuis ce jour là il est resté avec nous !


- Vous avez également participé tous les quatre à l'option musique du lycée. En parlant des rencontres, des enregistrements et des concerts, a t-elle eu une influence définitive sur vos vies de musiciens ?

Pierrick : On a beaucoup appris en option musique avec Vincent Lonjon et c’est ce qui nous a poussés à continuer dans le milieu musical. Aujourd’hui je fais des études d’ingé son donc je me considère plus comme technicien que comme musicien, même si les deux sont très liés.

Félix : Perso, je dirais la même chose… Les répétitions que l’on organisait régulièrement avec l’option et surtout avec l’investissement colossal de Vincent Lonjon nous ont surtout appris à travailler les morceaux, à les exploiter au maximum. Les concerts de fin d’année nous aidaient par ailleurs à nous familiariser avec le concept de groupe.

Pierre : Je pense que l'option musique est quelque chose de bénéfique pour n'importe qui y passe. Personnellement elle m'a ouvert à beaucoup de styles musicaux, puis le génie de Vincent et de certains élèves avec qui j'ai pu jouer, ne peut que faire progresser !! (ou rire...) Je pense que ma période lycée a été vraiment épanouissante !

Note : Les enregistrements de l'option musique du lycée Millet de Cherbourg ont commencé d'être abordés en ces pages. Notre quatre jeunes amis en ont été des piliers l'ayant indéniablement marquée !


- Le groupe est donc formé. Le nom d'abord, car c'est l'identité des musiciens. A t-il une signification particulière ?

En fait, plusieurs théories circulent sur le site du FBI, mais si on met de côté toutes celles qui contiennent des liens avec la fin du monde, la réapparition des dinosaures et l'absence d'écho renvoyé par les cris de canards, il nous reste :
1) Parce que c'est Rock'n'Roll.
2) Parce que "C'est quoi ton groupe ? - C'est ça. - Quoi ? - C'est ça !"
3) Parce que ça signifie "Don" au sens de cadeau en Maori (on ne l’a appris qu’après, on s’en sort bien).
4) Parce que c'est le nom d'un freeware open source de gestion de bibliothèques (le truc où on emprunte des livres en papier).
5) Tout un tas de théories contenant des liens avec la fin du monde, la réapparition des dinosaures et l'absence d'écho renvoyé par les cris de canards.


- Le répertoire. Comment vous entendez-vous pour composer ? Tout le monde participe t-il de manière plus ou moins égale à l'écriture des chansons, ou y a t-il un fils spirituel de Roger Waters parmi vous ?

En général c’est notre chanteur bien-aimé qui propose une idée, en général on la met de côté, puis on la ressort quelques temps après plus complète et avec des paroles. On doit la composition en grande partie à Jean-Marie. Une fois qu’il a proposé les idées on amène chacun notre petit truc à la compo et on parle beaucoup de chaque instrument pour savoir ce qui serait plus intéressant à travailler. Il nous faut beaucoup de répètes et de temps pour voir une compo se finir. Si une compo est faite trop rapidement, on s’aperçoit vite fait qu’elle n’est pas bonne et on recommence ou on laisse tomber l’idée.


- D'accord pour les compos, mais les reprises sont aussi une composante essentielle du répertoire des groupes qui débutent. En faites-vous et si oui, lesquelles ?

On fait quelques reprises, Neil Young, The Who, Eric Clapton… Dans les prochains concerts, il y a de fortes chances pour qu’il y ait des reprises de Chickenfoot ou Van Halen qui sont nos principales influences.


- Beaucoup, pour ne pas dire une infinité de groupes et artistes ont laissé leur empreinte indéfectible sur la scène rock avant vous. Avez-vous ce désir d'innover vraiment, ou plutôt de réemployer ce qui a déjà été fait à votre manière ?

C’est difficile d’innover car on sait tous que personne n’a inventé la musique donc on n’est pas prêt non plus de l’inventer. On a beaucoup d’influences mais on essaye quand même de ne pas copier les groupes qu’on écoute personnellement. On s’inspire principalement des sons de nos groupes favoris sans toutefois copier leur musique.
A notre niveau on ne peut pas dire qu’on laisse une empreinte personnelle sur le rock. On fait surtout de la musique pour s’éclater ensemble et parce qu’on aime ça. Ce n’est pas à nous de juger et de dire si notre groupe peut faire évoluer le rock (rires).


- Donc une empreinte “habitée”, mais plutôt spontanée ?

Pierre : Perso et on le pense sûrement tous les quatre, je pense qu'on fait notre musique comme elle nous vient, telle note va nous faire penser à une autre et ainsi de suite. C'est comme ça qu'un morceau se monte, sans forcément avoir des revendications ou un amour fou pour une personne, pour nous il faut juste que ça sonne !!


- Un disque est sur le point de sortir. Est-ce en autoproduction, ou un mécène (pour ne pas dire messie) vous a t-il ouvert les portes de sa future major ?

Effectivement c’est en autoproduction mais avec le soutien et l’aide de l’association Big Walter qui nous enregistre. C’est Gaël Lefaix (Big Walter) qui nous a parlé d’enregistrer avec lui car il nous a trouvé et sonorisé tous nos concerts cet été. On a accepté et nous voila dans la création de notre premier EP qui a commencé fin décembre 2011. On est vraiment impatients que ce disque sorte. C’est pour nous une nouvelle étape et un super moyen de proposer notre musique autrement que par les concerts.


- A propos des titres qu'il contient, comment/pourquoi les avez-vous choisis ?

On a choisi ces titres car ce sont ceux qui ont le plus ressorti dans la tête des gens après nos concerts. Ce sont aussi nos compos les plus abouties.


- Et la procédure d'enregistrement, comment s'est-elle déroulée ?

On a enregistré 5 titres pendant 3 jours en « live » (tous les instruments ensemble, comme en concert mais sans le public et on a fait le chant séparément) en favorisant l’enregistrement des instruments.

Note : l'EP de Koha devrait être disponible fin mars et début avril, à bon entendeur !


- Les répétitions. Evidemment, il va de soi qu'un groupe doit se voir le plus souvent possible pour être le plus performant possible, mais comme ce n'est pas votre activité principale, comment arrivez-vous à vous organiser par rapport à votre vie étudiante ?

Il y a 2 ans, nous étions tous les 4 au même lycée, ce qui nous facilitait grandement la tâche en ce qui concerne les répétitions. On avait un rythme d'environ une répète toutes les 2 semaines (voir toutes les semaines quand on approchait d'un concert). L'année dernière, Pierrick a entamé sa première année d'études à Paris, et ne pouvait pas rentrer tous les week-ends. On essayait de notre coté de se tenir prêts lorsqu'il rentrait sur Cherbourg afin de ne pas louper une seule répétition. Puis cette année c'est notre tour, du coup ça devient vraiment plus problématique. Nous (JM, Pierrick, Félix) sommes en collocation à Paris (imaginez le bazar) et essayons de retoucher aux instruments le plus souvent possible. De son coté, notre cher bassiste est au Mans et on essaye de caler des répètes quand on peut en studio à Paris.


- Du coup, ce temps devient rare au point d'être précieux...

Lors des deux dernières répètes, on a bien pris de temps de mélanger à la fois le travail et aussi le plaisir de se retrouver !


- La scène. Comme tout groupe de rock, vous rêvez sans doute d'en profiter au maximum, de conquérir la plus large possible je suppose ? Pour l'heure, comment se "prépare" t-elle, bouche à oreille, démarchage fréquent ?

Bien sûr, pour ce qui est de la scène, plus il y a de monde, et plus on prend plaisir à jouer, ce n'est pas nouveau. Pour nos premiers concerts, cela nous est arrivé d'aller distribuer des maquettes de nos compos dans certains bars de Cherbourg. On a eu une seule réponse positive, qui s'est concrétisée par un concert vraiment sympa dans l'ancien bar de "L'Arts Café". D'autres concerts ont surtout été une affaire de tuyau, comme à la "fête du port" d'Ommonville en Août dernier. Le reste s'est effectué dans le cadre de concerts "jeunes talents et groupes locaux", comme le "Festival Inter-Lycées" en Mai 2011, ou encore la "Scène Ouverte" de Cherbourg le 29 Juillet 2011. De plus en plus ces temps-ci, on doit nos concerts à Gaël Lefaix et Big Walter qui en ont sonorisé la plupart, et qui nous ont trouvé beaucoup de plans.


- Pensez-vous que le public est en général réceptif à votre musique ?

La plupart de notre public est constitué de nos amis donc oui il est réceptif. En juillet on a participé à un concert sur la « plage verte » de Cherbourg et c’était pour nous la première fois qu’il y avait beaucoup de personnes autres que nos potes. Les gens avaient l’air tout à fait enthousiastes !


- Comment aimeriez-vous voir évoluer votre musique ? Par exemple, AC/DC a uniquement compté pour quatre décennies sur le talent de cinq membres, jouant toujours du même instrument, à une cornemuse près. Pensez-vous déjà à développer votre instrumentation, à collaborer avec d'autres personnes ?

Au niveau de notre musique, on a tous la sensation qu'elle a évoluée d'elle même depuis que le groupe s'est formé. C'est dû en grande partie à nos influences qui ont tourné du coté Blues-Rock/Hard Rock (on citerait Chickenfoot, Lynyrd Skynyrd, Van Halen ou encore Neil Young). Vous entendrez surement la différence entre notre première compo "White Wall" et la dernière "Tea, Beer & Tears". Pour ce qui est de l'instrumentation, on n’en a jamais vraiment parlé ensemble. L'idée n'est pas que l'on rejette tout autre instrument (et donc tout autre musicien), mais on n'a aucune idée de ce que pourrait être cet instrument qu'il nous manque. On trouve qu’on s’éclate bien pour l'instant entre nous quatre, et bien que le son d'une cornemuse soit fort intéressant, on ne saurait sûrement pas quoi en faire dans nos actuelles compositions !


- Quels sont vos disques de chevet, les chansons qui vous ont marqué dans le rock ou ailleurs ?

Pierrick : Pour moi, les groupes qui m’ont marqué sont The Police, Fiction Plane, U2 et beaucoup The Who (“Won’t Get Fooled Again”, “Baba O’Riley”) et Chickenfoot.

Félix : J’écoute Springsteen depuis maintenant une douzaine d’années, surtout le « Greatest Hits » et « The Rising », bien qu’ils soient totalement différents. J’ai aussi commencé à m’intéresser à Dire Straits au collège, et je crois que c’est ce qui m’a donné envie de commencer la musique. Le groupe que je vénère depuis maintenant 1 ans est Pearl Jam - à écouter sans modération !
JM : J’aime vraiment bien Van Halen (y compris leur dernier album), Chickenfoot, et d’autres choses plus progressives, éventuellement à tendances métalleuses (écoutez Haken et Textures !). Mais je ne peux parler de disques de chevet sans mentionner le sempiternel Neil Young, qui, qui… enfin c’est Neil Young quoi. Il est cool.
Ah et Ange aussi ! Notre ami journaliste le sait bien (rires)

Pierre : Oula ! Pas facile comme question ! J'écoute beaucoup de styles différents, du ska cubain au gros rock genre Lynyrd Skynyrd dans leur dernier album. J'écoute aussi beaucoup Chickenfoot, les Who, Led Zeppelin, mais un groupe qui revient souvent dans mon mp3 est Gogol Bordello.


- Selon vous, un rockeur gagne t-il à s'ouvrir aux plus larges musiques possibles ? A s'entourer d'amis qui évoluent dans d'autres arts ?

Cette question est très personnelle. Comme pour tout musicien, l’ouverture au plus grand nombre de genre musicaux est un atout. C’est en connaissant au maximum la musique qu’on peut la faire évoluer.
Ce n’est pas pour autant qu’on va se mettre à jouer du Jazz Manouche ou du Death au milieu d’un concert, mais ce qu’on écoute, qu’on lit ou que l’on contemple en général influence notre musique de façon sous-jacente.

Pierre : Je pense que n'importe qui a intérêt à s'entourer de personnes qui évoluent dans tous les arts, on a cette chance car le splendide lycée Millet a l'avantage de proposer plusieurs options artistiques, du coup beaucoup de mes amis sont un peu « artistes ».


- Que pensez-vous de la tournure qu'a pris le rock ces dernières années et des divers événements, pas toujours positifs qui l'ont marqué ? Gary Moore a t-il eu raison de mourir ? Le E Street Band est-il encore légitime sans son saxophoniste mythique, Clarence Clemons ?...

Pierrick : J’ai eu la chance de voir Springteen et le E Street Band juste avant que le saxophoniste meure et c’était quelque chose de super puissant. Sûrement l’un des plus beaux concerts que j’ai vu jusqu'à aujourd’hui. C’est la seule réponse que je peux donner (rires). La meilleure tournure du rock de ces dernières années est la formation de Satriani, Sammy Hagar, Mickael Anthony et Chad Smith pour donner Chickenfoot !!!

Félix : Je n’ai jamais écouté Gary Moore, bien que je sois toujours aussi bluffé en écoutant « Parisienne Walkways ». Pour Springsteen, le saxophone du E Street Band sonnait depuis un bon bout de temps sur les albums du groupe, et on sent évidemment la différence de volume dans la musique depuis la mort récente de C. Clemons. On pourra toujours en juger pendant sa prochaine tournée de 2012, actuellement en préparation. Pour le rock en général, je n’ai pas eu le temps de me concentrer sur son évolution, pour la simple et bonne raison que ma culture musicale est plus que limitée. Je pourrais éventuellement dire que l’élargissement des styles musicaux porte à confusion quant à ce qu’on appelle aujourd’hui le « Rock » : Ce qu’on appelait du rock il y a quelques années (Led Zep ou ZZ Top) se rapporte aujourd’hui à des groupes beaucoup plus « bourrins » comme Chickenfoot, les Foo Fighters au autres. On pourrait peut-être dire tout simplement que le rock des années 2000 est plus « Hard ».

Pierre : J'approuve les magnifiques paroles de Félix mais je suis pas d'accord pour le changement de sens du mot “Rock” : j'ai plus l'impression qu'il regroupe de plus en plus de groupes et de styles différents : du rock à pétasse de BB Brunes au métal le plus hurlant, on peut tous les qualifier de rock.


- Et Koha dans tout cela ?

Alors nous sommes certainement un groupe de rock mais c'est pas facile de dire plus précisément quel genre de rock nous faisons : blues-rock, hard-rock... Ce sont rarement les artistes eux mêmes qui qualifient leur musique.
Ce qu’on veut dire, c’est que sans être sectaire, l’identité musicale du groupe est quelque chose qui nous est venue naturellement et à laquelle on n’avait jamais trop réfléchi auparavant, mais qui est restée cohérente dans l’ensemble, centré sur Blues/Hard-Rock.


- Un mot de plus à dire ?

On voudrait remercier quelques personnes qui nous aident à enregistrer notre EP et qui nous aident en général pour nos concerts. Donc un grand merci à toute l’association Big Walter, Gaël Lefaix et Antoine Quoniam et également un grand merci à Vincent Lonjon pour nous avoir fait progresser indépendamment du groupe.
Et merci aussi à tous ceux qui sont venus à nos concerts jusqu’ici !
KEEP ON ROCKIN’ !!!!
Coucou Mamy !!

Myspace : http://www.myspace.com/522837599




             



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