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Michael SCHENKER le reconnaît lui-même : l'enthousiasme qui l'habite de nouveau depuis la fin des années 2000 est quasiment juvénile, et n'est pas sans rappeler celui qu'il éprouvait lorsque, au début des années 70, il posait des lignes de guitares devenues historiques sur les albums dits classiques de UFO. Définitivement débarrassé de ses démons spiritueux, l'ange blond de la six-cordes a redécouvert le plaisir de se produire sur scène, de composer, et de travailler dans une atmosphère de groupe. Le bonhomme se voit désormais totalement investi dans son projet Temple Of Rock qui le voit collaborer avec une équipe de vieux briscards toujours affûtés : le fidèle lieutenant Wayne Findlay (claviers, guitare 7 cordes), le chanteur écossais Doogie White (Rainbow, Tank, Cornerstone) et la section rythmique légendaire des Scorpions, constituée du bassiste Francis Buchholz et du batteur Herman Rarebell. La sortie de Bridge The Gap est l'occasion d'un entretien avec un Michael Schenker jovial et sympathique.

Gegers : Hello Michael, comment vas-tu ?

Ça va très bien je te remercie ! Je me prépare doucement pour la sortie de l'album.

As-tu de la neige à Brighton ?

Non pas encore, mais j'aime bien l'incertitude du mois de novembre, où la neige peut arriver à n'importe quel moment !

Depuis 5-6 ans tu es très actif, et il semble que tu sois plus heureux aujourd'hui qu'il y a 10 ans ? Dirais-tu que le Michael Schenker actuel est un homme et un musicien plus heureux et apaisé ?

Tout à fait, cela s'appelle le développement personnel ! En essayant d'aller de l'avant, l'homme devient nécessairement plus heureux.

Cela nous amène à Bridge the Gap. L'album emprunte une direction plus heavy et agressive que tes albums passés. Il semble que tu aies voulu mélanger tes sonorités habituelles avec des atmosphères plus sombres et complexes. Es-tu de cet avis ?

Tout à fait ! Cela vient en partie de la présence de Doogie, dont la voix est différente de celle des anciens chanteurs qui ont pu travailler avec moi. Doogie à l'habitude de chanter du heavy metal, ce qui fait une grande différence. Et puis cela est également du à Wayne Findley, qui joue de la guitare 7 cordes sur l'album. Je trouve qu'il a amélioré sa maîtrise de l'instrument, et je l'ai incité à adopter des sonorités plus sombres et agressives en studio.
D'autre part, j'avais envie de créer un album qui comporterait plusieurs titres rapides et heavy, tout en ne mettant pas de côté la mélodie. Je voulais créer un bon mélange d'atmosphères sombres, dramatiques, et offrir une large palette d'émotions. J'aimerais qu'on écoute l'album comme on lit un livre, car j'ai tenté d'y intégré du suspense et de l'intensité.

Le dernier album sur lequel on peut entendre ce mélange réussi entre puissance et mélodie est sans doute The Unforgiven, publié en 1999. Alors que Temple of Rock se voulait une célébration de ta carrière, ce nouvel album se veut plus complexe, et plus profond. Quels sont les messages ou les idées que tu as voulu transmettre sur Bridge The Gap ?

Depuis 2008 et la sortie de In The Midst of Beauty, je me redécouvre peu à peu, et je prends du plaisir à faire ce que je fais, ainsi qu'à être sur scène. Avec ce nouvel album, je reste donc dans cette envie de célébration et de reconnaissance face à l'immense plaisir procuré par le fait de jouer du bon hard rock.

Si on peut percevoir de l'agressivité sur cet opus, il y a aussi beaucoup d'énergie positive. On peut percevoir cela par exemple sur « Lord of the Lost and Lonely », qui alterne des couplets sombres et des solos très lumineux. Dirais-tu que cet album est un miroir de ta personnalité ?

Tout à fait ! C'est vrai également pour « Where The Wild Wind Blows », qui mêle ces deux facettes. Mais le morceau que tu as cité est en effet un bon exemple de la dualité entre ombre et lumière qu'on retrouve sur l'album.

Le morceau « Horizons » avait déjà été joué en live lors de ta dernière tournée. Est-ce que la bonne réaction du public à l'écoute de ce morceau t'a rendu plus confiant quant à la qualité de ce nouvel album ?

Pas vraiment. Lorsque nous avons effectué cette dernière partie de la tournée, l'album était déjà quasiment achevé, et nous avions décidé de jouer un morceau pour en faire la promotion. En revanche, une fois la tournée achevée, nous sommes retournés en studio et avons procédé à quelques ajustements, notamment au niveau du mixage. Donc « Horizons », dans ce contexte live, n'avait pas pour objectif de prendre la température, mais simplement de participer à la promotion de ce nouvel album.

Certains morceaux tels que « Horizons », « Land of Thunder » ou « Because you lied » sont de véritables brûlots. Où as-tu puisé l'énergie et l'inspiration pour écrire de tels morceaux ?

Je pense que cette énergie vient du fait que je me suis préservé pendant longtemps pour pouvoir fêter au mieux cette nouvelle ère rock qui nous arrive en pleine face. Pendant toute une partie de ma vie, je me suis concentré sur mon développement personnel, l'expression de ma personnalité. Maintenant, je suis à une étape ou je veux prendre à bras le corps la vie, j'ai envie de célébrer et de relâcher toute cette énergie que j'ai en moi. La vie est faite de cycles, et arrivera probablement le moment où j'aurai envie d'expérimenter à nouveau, mais il n'est pas encore venu !
Au moment d'écrire l'album, de manière étrange, je me suis mis à ressentir à nouveau les sentiments que je pouvais avoir à 16 ou 17 ans. Je ne saurais l'expliquer pourquoi, mais je faisais preuve d'une véritable excitation de gamin pour cet album. Et puis le fait que je n'écoute pas de musique, que je n'essaie pas de copier les autres, me force à puiser en moi cette énergie, qui est infinie ! Je parviens toujours à trouver de nouveaux éléments capables d'apporter une fraîcheur à mes compositions, une couleur particulière que je suis le seul à avoir.
Il faut dire aussi, qu'au contraire des Scorpions, je n'ai jamais fait partie d'une énorme machine, avec les obligations que cela comporte. J'ai pu et su me préserver, ne pas exposer ma musique à outrance ce qui explique sans doute cette fraîcheur et cette énergie qui m'habitent actuellement.

Plusieurs morceaux de « Bridge the Gap » sont dans la veine du morceau « Before the Devil Knows You're Dead » sur l'album précédent, un titre chanté par Doogie White. Quel impact Doogie a-t-il eu sur la composition de ce nouvel album ?

Il y a intégré sa personnalité, tout simplement. C'est pour cela que certains morceaux sonnent comme celui que tu as mentionné, car le chant joue un rôle très important sur l'album. Doogie est un excellent chanteur de heavy metal, qui participer au côté sombre et dramatique de l'album. Pour moi Doogie est un peu comme un poète ou un écrivain, son chant est très théâtral.
Au niveau des compositions, Doogie est à l'origine de plusieurs lignes mélodiques. Je lui avait simplement donné le titre de l'album, et à partir de cela il s'est mis à écrire des paroles et des mélodies vocales, qui rendent magnifiquement bien sur l'album.

As-tu utilisé certaines idées précédemment laissées de côté ?

Pas vraiment. Je suis constamment en phase de composition. Entre deux albums j'accumule des riffs, des mélodies, des petits bouts de morceaux que j'enregistre sur mon mp3. Lorsque le moment vient d'enregistrer un nouvel album, je reécoute tous ces enregistrements, et lorsque je tombe sur un qui m'inspire je le complète, je l'améliore, et c'est ainsi que je compose. Je n'écris jamais un morceau complet en une fois, ce sont toujours des bribes d'idées que j'assemble et que je développe. Une fois que j'ai suffisamment d'idées, je les mets dans les mains du chanteur qui apporte sa touche en matière de textes et de lignes mélodiques. Et puis, nous mettons tout cela en commun, choisissons les meilleurs extraits, et à partir de cela nous construisons les morceaux, un peu comme on construit une maison.

Michael Voss, producteur de l'album, a dit que tu étais arrivé au studio avec 13 titres sous le bras. Ni plus, ni moins. Tu n'es pas le genre d'artiste qui aime expérimenter et passer du temps dans le studio d'enregistrement ?

Ce n'est pas tout à fait vrai. En fait je me suis rendu en studio avec des couplets, des mélodies et des refrains, mais les titres n'étaient pas achevés. J'avais 13 idées de morceaux, mais c'est en studio qu'ils ont vraiment pris leur forme définitive. C'est au dernier moment que je définis la longueur du solo, le nombre de couplets, c'est en studio que la substance prend forme. Dans tous les cas, cela ne me sert à rien de tout préparer avant, car je suis du genre à tout changer au dernier moment !

Herman Rarebell et Francis Buchholz, qui constituent la section rythmique de l'album, font un boulot formidable, d'autant plus que certains morceaux sont très exigeants, notamment au niveau de la batterie. Penses-tu que cela va être un challenge pour eux de les interpréter en live ?

Non, pas du tout. Nous avons déjà joué « Horizons » en live, et ils s'en tirent tous les deux à merveille !

Dirais-tu que le line-up actuel est la version définitive du Michael Schenker Group, ou penses-tu collaborer de nouveau un jour avec Gary Barden ?

Tu sais, je ne ferme la porte à aucune possibilité. Si des personnes sont motivées, et ont envie de réaliser de nouvelles choses, alors je suis bien entendu partant. Disons qu'actuellement je préfère me concentrer sur le line-up actuel. D'ailleurs j'ai déjà des idées pour un prochain album, j'aimerais que nous écrivions tous ensemble, comme un véritable groupe. Il y a une belle alchimie entre nous, et j'aimerais en tirer profit. C'est la manière dont nous avions l'habitude de travailler avec UFO, et je la trouve très intéressante. Pour l'instant, la priorité reste néanmoins que nous nous donnions tous les 5 à fond sur la prochaine tournée !

Tu as donc déjà des idées pour un nouvel album ?

Oui, mais pas des idées sur son contenu musical, simplement sur la manière de le faire. Sur Bridge the Gap, j'ai pris en charge toutes les compositions et Doogie tous les textes. Pour l'album suivant, j'aimerais réaliser un projet collectif, de manière à impliquer chacun des musiciens. J'aimerais que l'on se retrouve tous dans la salle de répèt et que chacun contribue à sa création, apporte ses idées et apporte sa touche.

En parlant de créativité et d'inspiration y-a-t-il des moments ou tu parviens à mettre ta créativité en pause et à ne plus penser du tout à la musique ?

J'aime être créatif, donner naissance à des idées. C'est une activité que j'apprécie beaucoup, qui m'aide à me concentrer et à me relaxer. J'adore faire ça ! J'y accorde donc une immense partie de mon temps.

En matière de tournées, que prévois-tu pour l'année prochaine ?

Nous allons tout d'abord nous rendre aux Etats-Unis, Doogie, Wayne et moi, pour faire la promotion de l'album. Les premiers concerts avec le line-up au complet auront lieu au Japon en mars, puis nous nous rendrons en Europe, au Royaume-Uni et de nouveau en Amérique.

Peux-tu nous donner des nouvelles de projets dont nous n'entendons plus parler ? Qu'en est-il de l'album des Schenker Brothers avec Rudolf, et de l'album acoustique avec Don Dokken ?

Le problème avec l'album des Schenker Brothers, c'est qu'il ne peut exister que si les deux parties parviennent à se rencontrer ! Et pour l'instant, Rudolf et moi ne trouvons pas le temps de le faire. Concernant l'album avec Dokken, cela prend forme peu à peu. Don m'a envoyé quelques morceaux. L'un de ces titres, « Faith », qui est une version revisitée du morceau « Positive Forward » (sur l'album Thank You) est en titre bonus sur l'édition deluxe de Bridge The Gap. Le projet est donc toujours et développement, mais il y a déjà du concret.

Récemment, nous avons pu voir une photo de toi en compagnie de Klaus et Rudolf en studio. Peut-on espérer t'entendre sur le prochain album des Scorpions ?

Une photo en studio ? Ah bon ? Ah, je vois de quoi tu parles. En effet, je suis allé faire un coucou à mon frère en studio lorsque j'ai rendu une visite à ma mère. Mais c'était une simple visite de courtoisie, le groupe ne m'a pas sollicité pour enregistrer de partie de guitare. D'ailleurs, il me semble qu'il s'agissait plutôt de sessions de retouches pour l'album live acoustique que de nouveaux enregistrements.

Imaginons une seconde que Phil Mogg te passe un coup de fil et te dise « Michael, faisons un nouvel album de UFO ensemble ». Que lui répondrais-tu ?

Je lui dirais absolument, quand tu veux, faisons-le ! Tu sais, UFO fait partie de mon passé, c'est un peu comme ma famille. Cela me fait toujours quelque chose d'évoquer le groupe, qui a occupé pendant longtemps une immense place dans ma vie. J'aurais très envie de reprendre par exemple le Strangers In The Night avec le line-up de l'époque, j'adorerais faire ça. Il suffit que tout le monde le veuille !

Tu as vécu un certain temps en Arizona. La vie aux Etats-Unis ne te manque-t-elle pas ?

Tout cela fait partie d'un cycle. Trois fois de suite, j'ai vécu en Allemagne, puis en Angleterre, puis aux Etats-Unis. Jusqu'à 17 ans je vivais en Allemagne, puis j'ai déménagé en Angleterre lorsque j'ai rejoint UFO, puis j'ai tout quitté pour les Etats-Unis à une période de ma vie ou j'avais besoin d'accentuer mon développement personnel. J'ai répété ce cycle plusieurs fois. Actuellement je suis en Angleterre, qui est le pays dans lequel j'ai le plus travaillé mon jeu de guitare à travers les 6 albums enregistrés avec UFO, c'est donc un pays qui se prête bien à mon état d'esprit actuel.

Si tu avais la possibilité de voyager dans le temps, quel conseil donnerais-tu au jeune Michael Schenker, que tu verrais en train d'enregistrer le premier album des Scorpions ?

Je lui dirais « Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Surtout accroche toi, ça en vaut vraiment la peine ! ».

Quels sont les souvenirs que tu as de l'enregistrement de « Lonesome Crow » ?

C'était vraiment fantastique, en partie parce que c'était pas première expérience en studio bien sûr. Je me revois encore en train d'enregistrer le solo de « In search of the piece of mind », excité comme une puce. Une fois l'album terminé, je me rappelle l'avoir écouté sur le même poste de radio sur lequel j'avais eu la révélation Led Zeppelin l'année précédente, c'était vraiment génial ! Disons que tout s'est passé très vite à cette période. A peine le temps de réaliser et j'étais déjà en Angleterre en train d'enregistrer un album avec UFO.

Quels sont tes relations avec ton frère et ta sœur ? Vous fréquentez-vous régulièrement ?

Pour tout te dire, j'ai pour habitude d'aller vois ma mère régulièrement. D'habitude, Rudolf ne le fait pas en même temps que moi, car ils habitent tous les deux dans la même ville, mais nous avons réussi à nous croiser deux fois en l'espace de deux mois cette fin d'année, ce qui est une première !

Ton fils Tyson est également musicien. Lui donnes-tu des conseils pour mener sa carrière ?

Non pas vraiment. Il m'a fait écouter les compositions de son groupe, et c'est vraiment pas mal ! Tyson a écrit de bons riffs, cela fait un moment qu'il travaillait sur un nouveau projet qui se concrétise enfin puisqu'il a trouvé un chanteur avec lequel l'alchimie fonctionne bien. J'écoute régulièrement ce qu'il enregistre, et j'ai hâte de voir ce qu'il nous prépare !

Quelques questions sur tes premières fois :
Te rappelles-tu du premier album que tu aies acheté ?


Je pense que c'était In Rock de Deep Purple. Nous étions 3 potes à avoir rassemblé nos économies pour l'acheter. Nous avions entendu dire que le chanteur criait comme une femme, il nous fallait donc écouter cet album à tout prix !

Te rappelles-tu la première fois où tu as réalisé que ta musique pouvait toucher l'âme et le coeur de tes auditeurs ?

Tu sais je n'ai jamais envisagé les choses sous cet angle. Jouer de la guitare est avant tout une chose égoïste, je souhaitais découvrir de nouvelles possibilités et me développer, tout simplement. Lorsque « Lights Out » est devenu un tube, j'ai pris peur et je me suis planqué pendant deux mois. C'est Pete Way qui m'a trouvé et m'a convaincu de réintégrer le groupe.
En fait je n'ai pas eu véritablement conscience de l'influence que je pouvais avoir jusqu'au début des années 80. Un jour mon frère m'a appelé des Etats-Unis et m'a dit « Tout le monde ici essaie d'imiter ton style, c'est hallucinant ! » C'est vraiment la première fois que je me suis rendu compte de cela.
Pour être honnête, il y avait bien entendu des signes avant cela. Au milieu des années 70, pendant la période Force It / No Heavy Petting, beaucoup de gens me complimentaient, certains me qualifiaient même de dieu. Mais je ne savais pas quoi penser de tout ça, d'autant plus que je n'ai jamais accordé d'intérêt aux flatteries.
J'ai même encore du mal à réaliser que j'ai pu avoir cette influence sur d'autre personnes. Récemment, j'ai reçu un prix pour ma carrière aux Etats-Unis, mais pour moi c'était totalement inattendu, voire immérité.
Reste que cette reconnaissance de mes pairs et du public pour mon travail est fantastique, c'est un peu comme la cerise sur la gâteau. J'apprécie cela, mais ce n'est en aucun cas pour moi un moteur ou un aboustissement.

Te rappelles-tu t'être déjà senti ridicule sur scène ?

Oui, à chaque concert ! Tu sais, quand j'étais jeune, je ne voulais pas me produire sur scène. J'étais fasciné par la guitare, j'adorais en jouer, mais je ne voulais pas donner de concerts. Le fait d'être sous les projecteurs me gênait. Je me suis forcé à travailler cela, à me produire sur scène, mais pendant très longtemps je me suis senti mal à l'aise et pas vraiment à ma place. C'est seulement à la fin des années 2000, à partir de la tournée In The Midst of Beauty en 2008 que je me suis mis à vraiment apprécier jouer live. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai aucune idée de ce qui a pu se passer à ce moment là, reste qu'aujourd'hui j'adore donner des concerts !

Te rappelles-tu de ta première groupie ?

Oulà. A l'époque, on ne savait pas trop si les filles avec qui on traînait étaient des groupies ou des copines, alors je serais bien en peine de te répondre !

Pour conclure, souhaites-tu adresser un mot à nos lecteurs ?

Bien entendu ! Keep rocking, c'est évident. Mais surtout, continuez à faire vivre le hard rock et à célébrer notre génération musicale, qui s'éteint peu à peu.




             



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