Vous l’aurez sans doute remarqué, Forces Parallèles ne propose plus de nouvelles chroniques depuis plus de quinze jours. Ceux, parmi les lecteurs du site, qui visitent régulièrement le forum, possèdent déjà quelques clefs pour expliquer la situation actuelle, puisqu’ils y ont sans doute appris le départ fracassant de Ziggy et Yu No-Wat, peut-être sans le comprendre. Ce départ a été motivé par différentes raisons, dont certaines n’ont pas été comprises par l’équipe. A l’origine, seul Ziggy avait émis le souhait de partir, n’étant plus en accord avec le fonctionnement du site et souhaitant faire un autre usage de ses textes. Textes qui devaient être retirés par les administrateurs au fur et à mesure qu’ils auraient été réécrits. Face à la lenteur des réécritures, Ziggy a réclamé le retrait pur et simple de ses textes sur le forum public. Dans la foulée, sur le même forum, Yu No-Wat a également exigé la suppression de ses trois cent cinquante chroniques, retrait qui n’a pas encore eu lieu à ce jour. Bilan pour le site : cinq cents chroniques en moins, et non des moindres.
Cependant, ce double départ n’est pas la seule raison qui motive l’arrêt temporaire des parutions. Depuis quelques mois, la réserve de chroniques s’étiole, pour en arriver tout récemment à une réserve presque vide, en tout cas trop « vide » pour maintenir un rythme de publication régulier. Dans ce contexte, le départ de deux chroniqueurs qui ont tant apporté au site pose la question de la survie de Forces Parallèles dans sa forme actuelle. D’où l’arrêt des parutions au début du mois pour nous permettre à la fois de remplumer notre réserve et de réfléchir à l’avenir du site.
Dans le cadre de cette réflexion, plusieurs pistes ont été évoquées par les chroniqueurs et les administrateurs, dont deux principales :
• Faire de FP un site multiculturel, c’est-à-dire traiter de cinéma, de littérature, de BD, de jeux-vidéo, en plus de la musique ; le tout en fixant une ligne éditoriale stricte. Cette option est ambitieuse certes, mais elle répond en partie aux critiques sur notre ligne éditoriale (cf. guestbook), puisque notre éclectisme peut apparaître aussi bien comme un avantage que comme un handicap. A titre personnel, et je pense que l’équipe abonde également en ce sens, je considère quand même l’éclectisme comme notre point fort et notre originalité. Cependant cette première éventualité pose des problèmes importants : tout d’abord, quelle ligne éditoriale pour le futur site ? Et surtout, comment gérer un tel site, alors que nous éprouvons déjà des difficultés avec celui-ci, qui ne traite que de musique ?
• Seconde idée : rattacher FP à NIME plus nettement, en clair revenir à un site, voire à une section de NIME, où les chroniqueurs présenteraient des disques non-affiliés au Métal. A ce moment-là, la question se pose de la limite que l’on donne à cette catégorie hors-métal. Doit-on se limiter au Rock et à ses dérivés ? Ou doit-on, dans l’esprit du site actuel, continuer de parcourir tous les genres ? Ce rapprochement vers NIME soulève aussi la question du rôle des lecteurs et des chroniqueurs de FP qui n’écoutent pas de Métal à la base.
Enfin, en plus de ces deux idées, quelques améliorations du site ont été proposées : permettre plus d’interactivité via la modification des critères de validation et de l’interface des commentaires, changer les vignettes de la bannière devenues obsolètes pour certaines et mettre de la musique en écoute directement sur le site, voire bâtir carrément nos chroniques sur des extraits choisis de l’album abordé.
Vaste programme donc. Cette réflexion est loin d’être achevée et surtout, notre réserve est encore loin de s’être refait une santé. Cet édito avait donc avant tout pour but d’informer (tardivement sans doute) les lecteurs réguliers ou non de ce qui se passait actuellement, mais aussi de vous remercier de continuer à faire vivre le site par vos commentaires, vos demandes de chroniques et vos questions/réponses. Les commentaires de cet édito sont disponibles pour toute question supplémentaire et pour toutes vos idées ou propositions.
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