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Let There Be Rock
Par LONG JOHN SILVER le 20 Novembre 2017 Consulté 3468 fois

On s’y attendait, quelques semaines après son grand frère George, c’est au tour de Malcolm Young de passer la guitare à gauche. Frappé par une maladie terrifiante, Malcolm n’était déjà plus de ce monde de toute façon et c’en est probablement mieux ainsi.

Il n’empêche qu’il nous manque déjà cruellement.
Co-fondateur d’AC/DC – un des groupes les plus importants de l’histoire du rock -, Malcolm était en quelque sorte l’anti-shredder, celui par lequel la déferlante de notes ne passerait jamais. Mieux qu’un simple guitariste rythmique : un rythmicien. Un gars qui possédait la science du riff juste plaqué métronomiquement. Même Edward Van Halen vous le dirait, alors que ce dernier a été pour partie (mais involontairement) responsable de l’arrivée de tout un tas de guignols qui se paluchaient sur leur manche sous les yeux ébahis de tout un tas de gus admiratifs de leur prolixité. Celle qui se pose en championne de la vacuité. Inutile de vous donner leurs noms au moment de célébrer la mémoire du grand Young, le véritable capitaine d’AC/DC. Malcolm figure dans sa catégorie aux côtés de Keith Richards, Pete Townshend ou Steve Jones et pourquoi pas Rudolf Schencker, du temps où son groupe était vraiment rock’n’roll, courant 70’s, trop rarement après. Soit un mec capable d’aiguiser les accords de puissance mieux qu’une lame de rasoir.

Pas de fioritures dans le jeu de Malcolm Young, juste ce qu’il faut au moment idoine, appuyé par une section basse/batterie au cordeau. À ce sujet, il conviendrait de réhabiliter le sieur Phil Rudd, dont le jeu permettait à Malcolm et au groupe de groover mieux que personne. C’est d’ailleurs ce même Malcolm qui l’avait viré courant 80’s avant de se reprendre une dizaine d’année plus tard car s’apercevant qu’avec Phil sa musique était meilleure que sans lui. Seuls les crétins ne changent pas d’avis me direz-vous.
Malcolm était un super mec si on en croit Eddie Van Halen, Paul Stanley et consort. Humainement parlant. Le plus souvent dans l’ombre, notamment sur scène, vêtu comme un blue collar jamais comme une star, il restait planqué du côté droit de la batterie et montait faire les chœurs en même temps que son bassiste, au moment voulu, avant de retrouver sa place. L’enregistrement de l’album Ballbreaker ne lui a pas laissé que de bons souvenirs, la relation du groupe avec le producteur Rick Rubin n’a pas été simple, pourtant si on veut se rendre compte de son apport à la musique de son groupe, c’est sans doute l’opus où sa guitare carillonne le mieux. Rubin avait au moins compris cela.

L’art de Malcolm était celui de faire en sorte que les morceaux se tiennent au travers de leurs composantes, maintenant une charte rigide comme l’airain, permettant à la voix du groupe de délivrer son impact et bien entendu au diablotin Angus de délivrer la foudre de ses soli incendiaires.
On ne sait ce qu’il adviendra d’AC/DC, Malcolm, Phil et Cliff forgeaient probablement la meilleure section rythmique du rock’n’roll au monde, la maladie, les affaires judiciaires, l’âge et à présent la mort les ont rattrapé, leur empreinte reste.

It’s a long way…



Le 23/11/2017 par JASPER LEE POP

Ça fait quelque chose. Back in Black a tout déclenché pour moi. C'est mon grand frère qui l'avait acheté à sa sortie et dès qu'il quittait la maison je fonçais en planque mettre la rondelle sur la platine du salon. En planque parce que voulant garder encore secret le plaisir intense que me procurait l'écoute de cette musique-là. L'image que je retiendrai de Malcolm Young, c'est une séquence extraite de Let There Be Rock, ce formidable concert/documentaire captant AC/DC lors d'une prestation au Pavillon de Paris en 1979. Un peu avant de monter sur scène, Malcolm se dirige goguenard dans les sanitaires une binouze à la main. Il se lave les mains puis ôte sa tenue de ville, un maillot de corps bleu pour enfiler sa tenue de scène, un maillot de corps noir. L'homme était simple. Et déterminé. Le capitaine de l'industrie AC/DC (parce que c'en est une), c'était lui et ceux qui ne se conformaient pas à sa vision ne faisaient pas de vieux os (Dave et Mark Evans, aucun lien de parenté). Parce qu'on ne plaisante pas quand on plaque des accords sur une Gretsh semi-hollow montée avec des cordes à tirant 12-58. Brian Johnson qui allait se poster à côté de lui pendant le final tellurique de "Let There Be Rock" confiait qu'il flinguait deux médiators pendant le morceau. Non, Malcolm Young ne plaisantait pas avec le rock.


Le 21/11/2017 par LA GRIOTTE

Ben, ce qu'il y a de bien quand l'un d'eux trépasse c'est que sa musique remplit l'espace pendant de longues heures et que je joue des pinceaux mieux que jamais, histoire de leur faire un petit coucou le temps qu'ils plient vraiment bagage !



             



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