Recherche avancée       Liste groupes



      
MUSIQUE CLASSIQUE  |  OEUVRE

L' auteur
Acheter Cet Album
 


OEUVRES

1749 Missa A Due Soprani (Preston)
1756 Concerto Pour Clavier Et Violo...
1757 Symphonie N°1 (Hogwood)
1758 Symphonie N°37 (Hogwood)
1759 Symphonie N°18 (Hogwood)
1760 Symphonie N°19 (Hogwood)
Symphonie N°2 (Hogwood)
Symphonie B Hob I:108 (Hogwood...
Symphonie N°16 (Hogwood)
Symphonie N°17 (Hogwood)
Symphonie N°3 (Fischer)
1761 Symphonies De La Journée 6-8 (...
1762 Symphonie N°9 (Hogwood)
1763 Symphonie N°72 (Hogwood)
Symphonie N°12 (Antonini)
1764 Symphonie N°22 Le Philosophe (...
Symphonie N°23 (Hogwood)
1765 Concerto Pour Violon N°1 (Tet...
Symphonie N°28 (Hogwood)
Symphonie N°30 Alléluia (Harno...
Concerto Pour Violoncelle N°1 ...
Symphonie N°31 Appel De Cor (H...
1766 Symphonie N°34 (Hogwood)
1767 Concerto Pour Violon N°3 De Me...
Stabat Mater (Harnoncourt)
1768 Symphonie N°59 Le Feu (Solomon...
Symphonie N°49 La Passion (Koo...
1769 Missa In Honorem Beatissimae V...
Symphonie N°41 (Hogwood)
Symphonie N°48 Marie-Thérèse (...
1770 Concerto Pour Clavier N°4 (Sta...
1771 Symphonie N°43 Mercure (Hogwoo...
Symphonie N°44 Funèbre (Pinnoc...
Symphonie N°42 (Antonini)
1772 Symphonie N°47 Le Palindrome (...
Symphonie N°46 (Antonini)
Symphonie N°45 Les Adieux (Koo...
1773 Sonate Pour Clavier N°38 Hob X...
1774 Symphonie N°55 Le Maître D'éco...
Symphonie N°60 Le Distrait (Ha...
1775 Symphonie N°68 (Harnoncourt)
Symphonie N°67 (Kraemer)
1776 Symphonie N°69 Laudon (Harnonc...
1778 Sonate Pour Clavier N°34 Hob X...
1779 Symphonie N°70 (Hogwood)
Symphonie N°71 (Hogwood)
Symphonie N°53 L'Impériale (Ha...
1780 Concerto Pour Clavier N°11 (St...
1781 Symphonie N°62 (Hogwood)
Quatuors à Cordes Op. 33 Russe...
Symphonie N°74 (Hogwood)
1782 Symphonie N°73 La Chasse (Harn...
1783 Concerto Pour Violoncelle N°2 ...
1784 Armida (Harnoncourt)
Symphonie N°80 (Antonini)
Symphonie N°81 (Antonini)
1785 Symphonie N°83 La Poule (Harno...
1786 Symphonie N°82 L'Ours (Harnonc...
1787 Symphonie N°88 (Bernstein)
1788 Symphonie N°90 (Rattle)
1789 Symphonie N°92 Oxford (Szell)
1790 Quatuors à Cordes Op. 64 Tost ...
1791 Symphonie N°96 Le Miracle (Hog...
Symphonie N°95 (Jochum)
Symphonie N°93 (Szell)
Symphonie N°94 La Surprise (Ha...
1792 Symphonie N°98 (Jochum)
Symphonie Concertante Hob I:10...
Symphonie N°97 (Harnoncourt)
1793 Quatuors à Cordes Op. 71 Appon...
Symphonie N°99 (Szell)
1794 Symphonie N°101 L'Horloge (Joc...
Symphonie N°100 Militaire (Joc...
Symphonie N°102 (Harnoncourt)
1795 Symphonie N°103 Roulement De T...
Symphonie N°104 Londres Ou Sal...
1796 Les Sept Dernières Paroles Du ...
Missa Sancti Bernardi Von Offi...
Missa In Tempore Belli - Pauke...
1797 Quatuors à Cordes Op. 76 N°2-4...
1798 Missa In Angustiis - Nelsonmes...
La Création (Harnoncourt)
1799 Theresienmesse (Marriner)
Quatuors à Cordes Op. 77 Lobko...
1800 Te Deum N°2 - Pour L'Impératri...
1801 Les Saisons (Jacobs)
Schöpfungsmesse (Harnoncourt)
1802 Harmoniemesse (Harnoncourt)
1803 Quatuor à Cordes Op. 103 Inach...

ALBUMS STUDIO

2007 Delirium (Coin)
2016 Symphonies 78, 79, 80 & 81 (Da...

VHS/DVD/BLURAYS

1777 Il Mondo Della Luna (Camerling...
 

- Style : Wolfgang Amadeus Mozart , Ludwig Van Beethoven , Carl Philip Emmanuel Bach , Johann Baptist Vanhal , Anton Fils
 

 Le Forum Encyclopédique De Joseph Haydn (1252)

Joseph HAYDN - Symphonie N°62 (hogwood) (1781)
Par CHIPSTOUILLE le 13 Avril 2017          Consultée 1723 fois

Ma symphonie préférée de HAYDN ? La 97ème, suivie de près par la n°68. La « danse sur un volcan » est de loin en qualité la plus homogène de tout le répertoire du maestro. Son allegro génial constitue l’un des sommets de la carrière de l’Autrichien. Mais s’il fallait parler d’un mouvement seul. Dans quelle symphonie HAYDN, l’espace d’un seul mouvement, brille-t-il le plus ? Si l’on pense à la 97ème, il faut alors également citer l’excellente conclusion de la symphonie n°52, tout aussi barrée dans sa folie, plus douloureuse. Une symphonie plus malchanceuse en ce qui concerne certains de ses autres mouvements. Attention toutefois à ne pas commettre l’erreur classique de faussement s’empêtrer dans nos appétits sombres, lesquels sont parfois nourris par un Joseph HAYDN aventureux. Sans quoi, nous risquons rapidement de comparer et de nous tromper.

Comprenez que si Joseph HAYDN a fourni la boîte à outils de BEETHOVEN, il en fit lui-même un tout autre usage. Résumer BEETHOVEN à un personnage sombre serait se tromper de même, mais avouons que c’est souvent dans ses travers les plus noirs que l’élève a le plus brillé. Quant au maître, ce fut tout le contraire. Mais alors, quel est ce chef-d’œuvre lumineux qu’il faudrait opposer aux élans ténébreux de la 5ème ? Les hautbois divins de la symphonie 41 ? Les cors anglais du philosophe (n°22) ? Le lever de soleil du matin (n°6) ? Peut-être faut-il chercher dans les nombreuses courses poursuites conclusives des symphonies de la maturité ? 68 ? 96 ? 88 ? et 97, encore ?

On vous avait parlé de la symphonie impériale (n°53), il y a longtemps, de son exceptionnel final n°A, rarement mis en avant si ce n’est par un judicieux Nikolaus Harnoncourt. Le final B, également de HAYDN, ne dépareille pas. Mieux, il fit l’objet d’une ouverture isolée. En fait, HAYDN l’aimait lui-même tant et si bien qu’il remodela ce mouvement comme introduction de la symphonie n°62.

C’est un morceau de choix ; quelle joie, quelle fanfare, quelle célébration de la vie que ce mouvement ! Tranquille, il se ballade, avec son rythme échancré, sa candeur, son insouciance, ses élans de joie à peine contenus. Tant pis pour la pastorale, le beau Danube bleu et tous les excès picturaux du romantisme. Le bonheur selon HAYDN n’est qu’émotion. Son développement s’égare, sans courir de danger excessif, suffisamment pour faire poindre des émotions plus contrastées. Un vague doute éprend cet enfant parti jouer au cerf-volant. Cette phrase répétée, qui garde son rythme, mais voile sa lumière de quelques jeux d’ombre, est d’un exceptionnel raffinement. Et ce n’est pas pour rien que nous avions cité les symphonies 97 et 52. La méthode est ici la même, avec cette insistance du phrasé qui varie sa tonalité. Point de folie ici, il est plutôt question d’ivresse, celle d’un parfum et des courbes suaves d’une silhouette féminine, ou enfin de s’égarer dans les méandres infinis de sa pensée.

Las, c’est rappelé à l’ordre de la période classique que nous sommes contraints de revenir dans l’exercice symphonique cantonné à ses 4 éternels mouvements. Rien de honteux ici, on saura même apprécier un Allegro conclusif au tempérament de conquête plutôt réussi. En témoigne quelques passes d’arme fuyantes qui jouent sur le contraste des volumes apportés par l’orchestre complet.

L’allegretto possède bien lui-même quelques particularités qui finissent par produire leur effet. Son premier thème tourne étonnamment sur lui-même, lorsque le second, plein de fougue, semble nous emmener vers des territoires sauvages que l’on aurait souhaité arpenter plus en détail. Malheureusement, tout ceci se répète. Les oreilles les plus attentives remarqueront quelques variations sur le premier thème. On aurait préféré le voir disparaître après avoir joué ce rôle d’introduction qui laissait apparaître un second thème que l’on aurait souhaité plus dominant. Quant au menuetto, pourtant bavard, il semble plus encore rébarbatif.

On en arrive donc à une conclusion tiraillée. L’allegro n’étant pas tout à fait original, déconseiller cette symphonie n°62 semblait logique lors de ses premières écoutes. Pourtant, la version « Impériale », plus baroque dans l’esprit (1), semble si ampoulée face à la légèreté de cette version remodelée que l’on aurait tort de négliger ce chef d’œuvre incomplet. On ne sera pas affirmatif ici sur le summum de la carrière de l’Autrichien (le menuet des sorcières, le tremblement de terre des 7 paroles, l’alouette ou les concertos pour violoncelle sont là pour nous le rappeler), mais côté mouvement de symphonie, on possède là un joyau purement et simplement mésestimé. Le reste est plus dispensable, d’où une conclusion mi-figue, mi-raisin. Comme pour le premier mouvement de la symphonie n°34, ne vous laissez cependant pas détourner du beau par de vulgaires questions de notation.

(1) Elle possède ses propres qualités (plus expansives), mais la présence de trilles, de timbales et d’ornementations rendent l’ensemble bien plus fourni. Le rythme inconstant fait également croire à une version jouée rubato (avec ralentissement et accélérations forcées) de l’allegro de la 62e.

A lire aussi en MUSIQUE CLASSIQUE par CHIPSTOUILLE :


Joseph HAYDN
Symphonie N°49 La Passion (koopman) (1768)
...und drang




Joseph HAYDN
Symphonie N°82 L'ours (harnoncourt) (1786)
Symphonie à boire (à boire! à boireeeuuuh!)


Marquez et partagez





 
   CHIPSTOUILLE

 
  N/A



- Academy Of Ancient Music
- Christopher Hogwood (direction)


- symphonie N°62 En Ré Majeur Hob I:62
1. Allegro
2. Allegretto
3. Menuetto
4. Finale: Allegro



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod