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Joseph HAYDN - Harmoniemesse (harnoncourt) (1802)
Par CHIPSTOUILLE le 22 Mai 2015          Consultée 2713 fois

Les maisons d’édition avaient beau encore attendre de lui une hypothétique symphonie qu’il promit d'écrire, il avait beau activement travailler sur le projet d’un troisième grand oratorio (Le Jugement Dernier), Joseph HAYDN le septuagénaire était sur le point d’écrire ses dernières pages. A la lecture des courriers adressés à ses proches, le génie criait pourtant à qui pouvait l’entendre qu’il était près de la fin : « La décrépitude, cette compagne inséparable d’un vieillard de 70 ans », « j’aimerais simplement pouvoir retrancher 10 années de mon âge et t’envoyer de nouveau travaux – peut-être serais-je en mesure un jour de le faire », « bon à rien ». Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Joseph HAYDN écrit son testament en 1801, lui-même sait que ses jours sont comptés.

En cette année 1802, bien que toujours occupé à donner des concerts (souvent caritatifs) ou régler des problèmes de droits d’édition, HAYDN ne composera donc que 2 œuvres, les deux dernières à avoir été complétées. Si la marche nationale hongroise qu’il compose à la fin de l’année ne fait que 30 mesures, il en est tout autre pour sa dernière messe, 6ème des œuvres données à l’occasion de l’anniversaire de la princesse Esterhazy. Souffrant alors déjà de problèmes de concentration, on peut alors imaginer les difficultés qu’il eut pour mener à bien cette œuvre conséquente.

En effet, elle se constitue de 11 mouvements, sur une orchestration abondamment fournie, dans la continuité des changements qui avaient eu cours pour la Schöpfungmesse. Elle s'en distingue même, par l’importance donnée aux instruments à vent. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle obtint son surnom au cours du XIXe siècle. En effet, si les messes de son retour en Autriche poursuivent les travaux symphoniques en y mêlant les voix, cette couche de bois supplémentaire, après le renforcement des cuivres, donne à l’œuvre un aspect inédit. En clair, plus aucun instrument ne manque à l’appel, ce qui donne un ensemble particulièrement fournit, où rien ne choque l'oreille. D’où l’ « harmonie » particulière qui émane de cette dernière grande œuvre, et qui lui valu son surnom.

En outre, et par opposition à la décevante Schöpfungmesse, HAYDN renoue avec ce côté frais, cette première impression positive qui parcourt la majorité de ses dernières œuvres vocales. De par l’utilisation des bois, notamment de clarinettes, on pourra établir une sorte de filiation avec les dernières œuvres vocales de MOZART. La lumière qui jaillit de l’Et Incarnatus en est probablement l’exemple le plus frappant. De par la réunification des voix et des instruments, HAYDN poursuivait cependant dans la voie qu’il avait lui-même établie. Et si quelques suites de notes ou intentions pourront évoquer le salzbourgeois, c’est bien le style de HAYDN, celui des dernières messes et oratorios, qui caractérise la majorité de cette œuvre.

Enfin, plusieurs mouvements frappent de par leur côté très mélodique. Un peu comme si, conscient qu’il n’aurait probablement pas les forces de composer à nouveau une œuvre de telle envergure, HAYDN donnait tout. C’est donc tout particulièrement le magnifique "Gloria" que l’on retiendra, porté par une soprano qui s’envole avant d’emmener la foule dans son sillon. Tout aussi mémorable, l’émouvant "Gratias", dans son introduction, n’est pas sans rappeler le superbe finale des Noces de Figaro de MOZART (la demande de pardon, et le pardon lui-même). Une émotion à fleur de peau que le chœur (et non le cœur) vient toutefois chavirer à coup de Qui Tollis massif, digne des plus beaux passages de La Création. Pour en finir avec les exemples, il nous faut également citer l’Agnus Dei, qui rappelle à nouveau (la référence étant déjà perceptible dans sa symphonie n°98) celui de la messe du couronnement de MOZART.

On n'ira tout de même pas prétendre que cette jolie messe est parfaite. Un peu longue par instants, elle peine parfois à se relancer efficacement dans ses élans généreux. Les mouvements voulant tous proposer de tout, passant de calme à énervé et vice-versa, HAYDN perd ici l’équilibre qui était habituellement son atout principal. La commande devant être achevée à la date anniversaire du 8 septembre de l’année 1802, peut-être n’a-t’il pas été en mesure de finaliser son œuvre. Sa composition fut pourtant démarrée dès le début de cette même année, comme en attestent plusieurs lettres. Quand bien même, contrairement aux œuvres précédentes, celle-ci suit bien le texte liturgique, ce qui atteste bien de son achèvement. Mais comme nous le précisions, si Joseph HAYDN réussissait à innover dans ses dernières compositions, peut-être n’avait-il malheureusement plus tout à fait les moyens de ses ambitions.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Eva Mei (soprano)
- Elisabeth Von Magnus (alto)
- Olivier Widmer (basse)
- Herbert Lippert (ténor)
- Musicus Concentus Wein
- Arnold Schonberg Chor
- Nicolaus Harnoncourt (direction)


- missa - Harmoniemesse Hob Xxii:14
1. I Kyrie
2. Ii Gloria
3. Iii Gloria : Gratias
4. Gloria : Quoniam
5. Iv Credo
6. Credo : Et Incarnatus
7. Credo : Et Resurrexit
8. V Sanctus
9. Vi Benedictus
10. Vii Agnus Dei
11. Viii Dona Nobis Pacem



             



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