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Joseph HAYDN - Symphonie N°68 (harnoncourt) (1775)
Par CHIPSTOUILLE le 11 Février 2014          Consultée 4209 fois

Alors qu’il n'avait pas encore trouvé de situation stable au cours des années 1750, HAYDN tombait amoureux d’une certaine Théresa Keller. Celle-ci étant promise au couvent, il acceptera finalement d’épouser sa sœur ainée Maria Anna. Ce mariage contrarié ne donnera aucune descendance. Les époux, en effet, vécurent séparés une grande partie du temps, sans être regardant en ce qui concernait les écarts de part et d’autre. Le compositeur durant sa longue vie eut plusieurs maîtresses. L’une d’entre elle, Luigia Polizelli, chanteuse qui fut engagée avec son Mari à Esterhaza en 1779, était également malheureuse en mariage. Il n’y a aucune preuve que son second fils Antonio fut de HAYDN. Bien des années après sa mort, cependant, c’est en qualité de petite fille qu’Antoinette Polizelli, alors malade et pauvre en 1882, vint quémander de l’argent à l’administration Esterhazy. Chose qu’on lui accorda… HAYDN, de son vivant, ne laissa rien transparaître de ceci, et s’il fut bienveillant à l’égard de son possible fils Antonio, il le fut tout autant auprès de Pietro son frère ainé.

Le rapprochement avec la symphonie n°68 qui nous intéresse aujourd’hui est inexistant, tout du moins sur le papier. En effet, elle fut écrite en 1774 ou 1775, soit quelques années avant les faits présumés ou non. Pourtant, cette symphonie que l’on remarque grâce à son superbe – que dis-je mythique ! - adagio cantabile résonne d’abord comme la bande sonore d’un homme dans l’attente, impatient. Ce mouvement en deux temps est marqué par un tic-tac continu à coup de pizzicatos. On pourrait les rapprocher de ceux de l’horloge, la symphonie n°101 écrite des années plus tard pour Londres. Sur cet incessant mais superbe va-et-vient, résonne le « cantabile » de quelques violons mélodiques, un personnage principal à fleur de peau. A plusieurs reprises, sans crier gare, le tic-tac se fait l’espace de 4 coups, bien plus fort, comme pour rappeler à notre futur père, que le temps est implacable. L’attente, en effet, insoutenable, s’épilogue dans l’un des plus grands moments du compositeur. Noyant les tics-tacs, une montée d’intensité fera la part belle à un hautbois magique, comme une nouvelle merveilleuse, qui change votre vie pour toujours.

Sans pouvoir prétendre à une originalité aussi remarquable, les 3 autres mouvements de cette 68ème symphonie sont en réalité tous excellents. Ce qui fait de cette œuvre, pourtant méconnue, l’une des meilleures du compositeur, et il y a pourtant de la concurrence. Le premier mouvement, qui en 1775 ne dispose pas encore d’une introduction lente, est une démonstration d’allégresse. Cette force joviale opère un demi-tour face aux élans dramatiques de la période Sturm Und Drang qui semble ainsi se conclure. Le mouvement se dote tout de même de quelques variations poignantes, dont la conclusion s’enchaîne de manière délicieuse avec la reprise du premier thème.

Suite à quoi HAYDN effectue, pour la dernière fois dans une symphonie, une inversion bienvenue entre le mouvement lent et le menuet, habituellement dans cet ordre (1). Sans doute dans une optique de mise en valeur de l’adagio, cette élégante mélodie sur trois temps, dont l’entêtement s’avère subtil mais superbe (un avant goût des coups de folie de la 97e ?), s’enchaîne à un thème plus saccadé qui tranche dans le vif. Inutile de revenir sur l’adagio, si ce n’est pour préciser que Nikolaus Harnoncourt dont nous vous conseillons donc l’interprétation (2), dissout notre bonheur avec plaisir en allongeant le mouvement à 14 minutes, faisant même reparaître le point culminant du mouvement une seconde fois… Des jumeaux !

La conclusion, superbe, est une des ses courses haletantes dont HAYDN a le secret (3). Basée sur un motif de 4 notes dont seule la première diffère, la vitalité dont elle fait preuve est revigorante, renouant ainsi avec la jovialité affichée du premier. Le basson sautillant, apparaissant à la seconde reprise, fait particulièrement bien ressortir l’effet comique du tout. A noter en particulier, vers la fin, le passage ou tout s’arrête, chaque instrument faisant mine de repartir en entonnant chacun son tour le fameux motif. On ne pouvait rêver meilleure conclusion pour ce chef d’œuvre, la preuve, s’il en fallait encore une, que HAYDN est un génie dans l’exercice de la symphonie.


(1) Un autre exemple marquant s’avère être la symphonie n°44, dite funèbre, à l’ambiance toute différente
(2) Attention cependant, la symphonie n°68 est avant tout disponible aujourd’hui dans un coffret de symphonies londoniennes (93-104), ou le chef n’est pas au sommet de sa forme. Préférez en particulier Eugène Jochum pour celles-ci.
(3) Tentez le 4e mouvement des symphonies 44, 69, 88 ou 96 ou du quatuor opus 71 n°1, les exemples ne manquent pas.

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- Royal Concertgebouw Orchestra
- Nikolaus Harnoncourt (direction)


- symphonie N°68 En Si Bémol Majeur
1. Vivace
2. Menuetto
3. Adagio Cantabile
4. Finale: Presto



             



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