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Joseph HAYDN - Concerto Pour Violon N°1 (tetzlaff, Schiff) (1765)
Par CHIPSTOUILLE le 4 Novembre 2016          Consultée 2527 fois

A la première écoute du concerto pour violon n°1 de HAYDN, on se dit qu’il y a du VIVALDI là-dedans. Bien que le prêtre roux semblait déjà avoir été oublié au début des années 1760, nombreux compositeurs italiens arboraient un style très similaire au tournant du XVIIIe siècle. Ces traits baroques et italiens qui parcourent ce concerto ont cette manière particulière. Cette même manière « extravangante » qui choquait les uns en 1713 (1), et que l’on ne retrouve jamais tout à fait chez CORELLI, LOCATELLI, MARCELLO, ALBINONI et bien d’autres. Même les Allemands, BACH ou HAENDEL, qui pourtant avaient parfois les mêmes manières, s’écartent régulièrement dans leurs pages les plus italiennes de ce qui faisait la musique vivaldienne. Alors pourquoi chez HAYDN, de manière presque accidentelle, retrouve-t-on ici tant de similitudes ? (1)

Nous n’avons pas de preuve formelle que HAYDN ait pu connaître la musique du vénitien. Que savons-nous exactement ? Que le jeune Joseph à l’âge de neuf ans faisait partie du chœur d’enfants ayant chanté lors des obsèques d’Antonio VIVALDI à la cathédrale St Etienne de Vienne. Nous savons également que HAYDN a eu accès à des bibliothèques pleines de partitions. Si nous avions évoqué la présence d’œuvres de VIVALDI chez la famille Estherazy, il faut également souligner que l’opus 8, qui débutait par les célèbres 4 saisons, avait été dédié à un certain comte Morzin autour de 1725. C’est chez le tenant du titre que HAYDN a également travaillé à la fin des années 1750. En outre, avant de trouver une situation auprès d’un comte, HAYDN était le secrétaire de Nicola PORPORA (2). Ce célèbre maître de chant, également compositeur, est par de nombreuse fois passé par Venise dans sa carrière, en particulier de 1736 à 1748, où il avait pris la succession de VIVALDI à l’Ospedale della Pietà après 1740. HAYDN ayant beaucoup appris de PORPORA, il semble peu probable que le nom de VIVALDI n’ait jamais été prononcé. Enfin, la trilogie de la journée, 3 symphonies composées en 1761 à la demande du Prince Anton Esterhazy, juste avant qu’il ne meurt, fait régulièrement écho aux travaux de VIVALDI, entre autres à ses concertos pour flûte (Opus 10).

Bien sûr, il y a eu GLUCK, Carl Philip Emmanuel BACH, SAMMARTINI, GALUPI, DITTERSDORF et tant de noms aujourd’hui tombés dans l’oubli. On sait que le succès qu’a pu connaître VIVALDI ne lui a pas survécu. Toute tentative de rapprochement, aussi évidente semble-t-elle, avec les générations qui ont donc suivi n’est peut-être qu’une vision fantasmée de l’époque. Pourtant il y a ce concerto n°1.

Ce que l’époque classique aura gardé des concertos de VIVALDI, outre la forme en 3 mouvements, c’est sa façon d’opposer la brillance d’un instrument soliste, en l’occurrence le violon qu’il jouait lui-même, au tutti de l’orchestre. HAYDN s’est employé à gommer tous les contrastes de l’ère baroque durant sa carrière. Ce n’était pas le cas dans ce concerto. Composé comme les 2 autres inscrits dans ses catalogues (3) pour Luigi Tomasini, celui-ci en particulier se rapproche du premier concerto pour violoncelle dans la mesure où il demande à son principal exécutant une certaine technique.

Mais au-delà de l’Italie, du baroque, du clavecin qui marque les temps dans les graves et de la brillance du soliste régulièrement dans les aigus et de tous les rapprochements que l’on fera aussi aisément avec tous les représentants du haut-baroque italien, il y a cette façon de changer la tonalité. Un fait encore relativement rare chez le HAYDN des années 1760, très léger dans notre concerto du jour, mais que l’on retrouve chez les deux compositeurs à leur pleine maturité.

Le concerto se trouve dans les premières pages du catalogue érigé par HAYDN à partir de 1765, si bien qu’il semble difficile de le dater avec précision. Le style semble si rétrograde ici qu’on pourrait croire qu’il s’agit d’une œuvre de commande du prince Anton, premier de la famille Estherazy a avoir souhaité voir HAYDN à ses côtés. Ceci placerait le concerto avant 1762, année durant laquelle le Prince devait décéder avant de laisser le titre à son frère cadet, Nicolas. Là encore, aucune preuve formelle ne permet de confirmer cette chronologie imaginaire. On se contentera de reprendre la borne maximum 1765 comme délimitation.

Et le concerto en lui-même ? Que vaut-il ? Rien de bien transcendant, bien que celui-ci surpasse les deux autres. Ce rapprochement avec VIVALDI sur lequel nous nous sommes étalés sur plus d’une page démontre à quel point l’œuvre ne dépareillerait pas sur l’un de ses opus. Ce qui témoigne en définitive d’un manque de personnalité flagrant de la part de leur auteur. Quiconque a donc déjà parcouru plusieurs concertos italiens baroques ne fera ici que retrouver ses marques. Sans que l’étonnement ou la surprise ne vienne perturber la rencontre, si ce n'est cette troublante impression d'entendre du VIVALDI.

(1) Réponse possible (même probable) à la question posée en introduction. Franz-Xavier RICHTER, compositeur allemand ayant fait partie de la cour de Mannheim à partir de 1747, semble avoir été très influencé par le prêtre italien dans certaines de ses compositions. L'école Mannheim ayant été très influente dans les années 1750, il est probable que HAYDN ait hérité ses traits vivaldiens de cette source.
(2) Nicolas PORPORA est surtout connu de nos jours pour avoir formé le castrat Farinelli et avoir été le grand rival d'HAENDEL à Londres.
(3) l'Entwurf Katalog (EK) débuté par HAYDN en 1765 et l'Haydn Verzeichnis (HV) rédigé entre 1804 et 1805.

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