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Joseph HAYDN - Concerto Pour Violoncelle N°1 (rostropovich) (1765)
Par CHIPSTOUILLE le 13 Août 2013          Consultée 6218 fois

Le premier concerto pour violoncelle de HAYDN est-il vraiment de lui ? Pendant des années, des spécialistes ont refusé de le croire. Ce n'est qu’en 1961 que l’œuvre fut retrouvée dans le premier catalogue rédigé par le compositeur lui-même en 1765. Pourquoi un tel doute ? La base orchestrale, les thèmes mélodiques, l’inventivité et l’humour dont ils font preuve sont tout à fait dans l’esprit du compositeur autrichien. En revanche, la difficulté technique de la partie soliste au violoncelle surprend. La période, dominée par la musique galante, n’était pas propice à une telle complexité.

Le concerto n’est pas daté avec précision, on estime sa composition située entre 1762 et 1765. Ces années, comme une grande partie de sa vie, le compositeur autrichien les passait sous les ordres du prince Nicolas le magnifique. L’année 1765, en particulier, devait être le théâtre de plusieurs incidents. L’un d’eux à l’origine de WERNER, compositeur responsable de la musique sacrée également aux ordres du prince. Celui-ci était alors mourant, HAYDN (responsable de la musique instrumentale et profane) devait lui succéder l’année suivante. L’objet de l'incident était une missive adressée au prince et se plaignant des absences des musiciens et de la disparition des instruments, éléments dont HAYDN avait la responsabilité. Cette lettre conduira le prince à ordonner des inventaires (des instruments et œuvres sacrées), raison probable pour laquelle HAYDN fera de même avec ses propres œuvres.

La missive devait également appuyer une plainte concernant le manque de compositions pour baryton, instrument préféré du prince et proche du violoncelle dont il jouait lui-même. Production qui sera faste durant les années suivantes. Est-ce la découverte d’œuvres baroques italiennes dans la bibliothèque du prince quelques années auparavant (cf. chronique des symphonies de la journée) qui devait amener HAYDN à s’intéresser au genre concerto ? Est-ce le manque de technique du prince ou des musiciens de HAYDN qui devait laisser ce concerto pratiquement orphelin? Ou bien est-ce finalement son sens de la diplomatie qui amènera HAYDN à poursuivre dans la voie de l’équilibre plutôt que de la mise en valeur ? Toujours est-il que sa production est dominée par des œuvres qui ne mettent que rarement des solistes, chanteurs ou instrumentistes, en position dominante. Seuls 3 concertos pour violoncelle sont aujourd’hui attribués à HAYDN, le second dont nous reparlerons dans une chronique à venir date de 1783, le troisième n’est pas de sa main.

Cet exceptionnel premier concerto est un havre de liberté pour le violoncelle, si souvent relégué au rôle d’accompagnement. HAYDN devait donner à l’instrument une œuvre de référence, maintes fois reprise et réenregistrée. Le premier mouvement se structure à la manière d’une symphonie, forme sonate oblige : exposition, développement, réexposition. Le premier thème est orchestral, pendant une minute le violoncelle reste discret, fait corps avec l’ensemble, laissant les violons et bois s’exprimer. Alors que l’on croit avoir déjà tout entendu, le violoncelle se détache magistralement, reprend le premier thème et introduit rapidement le second. C’est le développement qui lui permettra alors toutes sortes de fantaisies, d’ornementations. Parfois muet, parfois héros principal, le style du compositeur lui donne un peps et une fraicheur jubilatoire, on en redemande.

Structure vif-lent-vif imposée par l’époque baroque oblige, le second mouvement est lent. Adagio langoureux et subtil, le violoncelle y reste maître. Plus étonnant sans doute, il s’en dégage une certaine mélancolie, malgré son mode majeur, préfigurant peut-être la période Sturm und Drang à venir du compositeur. Le finale est grandiose, une « fuite en avant » comme disent les spécialistes, course haletante et véritable joute instrumentale. C'est une surprise de tous les instants, très certainement la raison pour laquelle, sans doute aujourd’hui encore, certains restent dubitatifs quant à l’authenticité de l’attribution. Ce pourquoi on pourra à la fois conseiller et déconseiller l'oeuvre pour découvrir le compositeur. L'oeuvre n'étant pas représentative de sa production... Mais qu'est ce que je raconte moi? Jetez-vous dessus!

Du côté des interprétations, il n’y a que l’embarras du choix. Elles se distinguent en particulier de par leurs cadences, conclusions rajoutées à la fin des deux premiers mouvements où le violoncelle s’y retrouve seul, et désormais traditionnelles. L’interprète Mstislav Rostropovich inspirera Benjamin BRITTEN à composer des cadences très modernes, spécialement pour le virtuose alors que l’œuvre venait d’être authentifiée dans les années 1960. Ces conclusions surprennent tant elles sont à la fois hors de propos et tout à fait délicieuses, magnifiant l’œuvre tout en la défigurant. En dehors de Rostropovich, on pourra apprécier l’interprétation tout en rondeur du nouveau chouchou français Jean-Guihen Queyras, mais à laquelle il manque peut-être un zest de magie. Han Na Chang est une concurrente de poids, son interprétation toute en force et en attaques est jubilatoire dans les mouvements vifs. Mais cette force appauvrit du même coup l’adagio. L’orchestre quant à lui, peine à convaincre. C'est donc la version 1975 de Rostropovich que l'on vous recommande chaudement. Elle est facile à trouver, peu onéreuse, reste une référence, et se voit en plus accompagnée sur disque du second concerto, tout aussi remarquable.

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- Academy Of St Martin In The Fields
- Mstislav Rostropovich (violoncelle, direction)


- concerto Pour Violoncelle N°1 En Ut Majeur
1. Moderato
2. Adagio
3. Allegro Molto



             



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