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Joseph HAYDN - Symphonie N°17 (hogwood) (1760)
Par CHIPSTOUILLE le 11 Mai 2022          Consultée 885 fois

Si j’avais écrit cette chronique il y a quelques mois comme j’en avais initialement l’intention, celle-ci aurait eu une tout autre allure. Rien, je n’avais rien à dire, du vide, que dalle, nada, que d’chi, pouet. La page Wikipedia ? Désespérément vide. La biographie de Marc Vignal ? Un paragraphe quelconque décrivant l’aspect technique de la chose. La tonalité de Fa majeur ? Un seul petit Si bémol à la clé, c’est d’une banalité confondante. La structure ? Vif-lent-vif, très quelconque pour l’époque. Les tempis ? 3/4, 2/4 et 3/8 : rien de bien folichon. La numérotation et l’ordonnancement ? Je vous ai déjà suffisamment bassiné avec ces histoires qui n’intéressent que les plus fervents admirateurs de Joseph. Un sujet technique à vulgariser (1) ? Pas mieux. Mes oreilles ne trouvaient pas plus la moindre trace d’originalité à son propos (et pourtant…).

En de telles circonstances, je me projetais déjà m’épanchant en conjectures métaphysiques sur ce qui définit le « nul » en musique classique. Peut-être étions-nous en présence de la plus inintéressante des symphonies de Joseph HAYDN ? Mais pour l’affirmer, il m’aurait fallu les avoir toutes écoutées, toutes explorées, toutes décortiquées. Un exercice préparatoire long et rébarbatif, qui n’a pas le moindre intérêt en soi. Niveler par le bas, très peu pour moi, j’ai d’autres chats à fouetter.

La symphonie n°17 de Joseph HAYDN est-elle nulle ? Bien sûr que non. Nous attirons une fois de plus l’attention du lecteur sur la signification de notre barème de notation. Notre 1/5 punitif signifie « décevant ». C’est au regard du reste de la production du génie autrichien, que cette symphonie parait bien fade en comparaison. Tout est relatif, comme le disait vous-savez-qui. Les symphonies n°1, 18, 19, 3, 23 et 74, qui ont donc déjà subit le même genre de blasphème dans nos colonnes, me paraissent toutes plus intéressantes en comparaison. Pour les autres, nous verrons en temps voulu. Je vous ai donc épargné les moultes comparaisons à d’autres genres musicaux me mettant bien moins dans l’embarras quand il s’agit de distribuer des mauvais points. Tout cela ne vous aurait été d’aucune utilité.

J’ai donc procrastiné jusqu’à enfin trouver matière un peu plus intéressante pour épiloguer. Qu’ai-je donc fini par trouver ? Comme tout œuvre décevante, on trouve toujours quelques personnes pour s’enthousiasmer à son propos. Jean Gauthier, que nous saluons à cette occasion, fait donc partie de ces commentateurs sur la chaîne Youtube ComposersByNumbers s’étant fendu de quelques éloges à propos de cette symphonie. Premier mouvement […] pétillant et dansant. […] C’est le grand air qu’on respire à plein [poumons ?] en marchant dans la campagne en fleurs. Allons bon, voilà qui nous ramènerait presque en pleine pastorale de BEETHOVEN ou de KNECHT, faites vos jeux. Je n’ai là aucun contre-argument valable, mais enfin si l’on compare, on trouvera bien facilement à redire dans ces fins de phrase téléphonées et ces mélodies qui peinent malgré les écoutes répétées à se faire mémorables. Nous avons là, dans ce premier mouvement, du HAYDN tout guilleret pur jus. C’est la joie de vivre comme nous empruntent nos cousins anglo-saxons. Mais de la joie de vivre chez HAYDN, ce n’est pas ce qui manque dans de meilleures compositions. A côté des symphonies de la journée, je reste sur ma faim.

Deuxième mouvement, on trouve là des citations plus encore enthousiastes à son propos. J’emprunterais donc cette fois ci les mots de Pierro, du forum dédié au compositeur, qui précise à son propos ceci : Une des plus belles pages [du] HAYDN de cette époque. Jean Gauthier n’est pas moins élogieux, et finit même par conclure que HAYDN est le compositeur parfait : ni trop ni trop peu. Ma foi je suis bien d’accord ! Mais qu’y a-t-il dans cette symphonie qui puisse bien provoquer tant d’admiration ? Rien, vous disais-je. Je n’allais pas vous refaire le coup du cerveau basse définition non plus (cf. chronique Symphonie n°102, je n’ai toujours pas trouvé la définition de « grande » depuis…)

Alors, à force de procrastiner cette chronique, j’en suis même venu à me sevrer de musique classique pendant plus d’un mois. Un bon mois pendant lequel je me suis senti l’âme exploratrice. Au milieu de quelques pépites que j’ai eu l’immense bonheur de découvrir, et quantité de disques très corrects mais que j’ai d’ores et déjà oubliés, je me suis enfilé quantité de Synthwave redondante, de l’Eurodance nullissime (certains m’accuseront de lapalissade ici, mais je réfute), du Metal délavé (celui de 2021, avec l’étiquette "Brutal Deathcore Atmo" qui dépasse du cou, j’ai bien rigolé), du Hip-hop plus littéraire que musical, et des Chiptunes d’une pauvreté sans pareille.

Tel un assoiffé au bout de sa traversée du désert, je me suis donc abreuvé au puits de cette symphonie n°17 pour la première fois depuis bien longtemps. Que tout cela m’a semblé tout d’un coup magnifique, en particulier ce second mouvement passé en Fa mineur (4 bémols à la clé, c’est déjà un peu plus remarquable), qui mérite bien quelque éloge, même si je ne serais en définitive pas si enthousiaste à son propos. Mystérieux, tout en pudeur, s’achevant dans une ambiance accablée assez rare chez Haydn. J’emprunte là encore les mots d’autrui. Si d’aventure ils me lisaient en retour, je les renverrai tout comme vous, vers l’Adagio du duo pour violon et alto Hob VI:1, le méconnu premier mouvement de la symphonie n°34 ou quelques paroles du Christ en croix, comme la seconde… interprétée sur quatuor à cordes pour plus encore d’intimité, cela va de soi. Toutes ces œuvres me semblent susceptibles de parvenir à convaincre bien plus rapidement le fan potentiel de Joseph HAYDN qui sommeille en chacun de vous.

D’après Pierro toujours, la véritable originalité de cette symphonie serait son orchestration. Ce que ne confirme pas le site imlsp.com (International Music Score Library Project). Me reste donc mes oreilles pour trancher ? Cette particularité ne me semble évidente que dans ce second mouvement dépourvu en effet de tout instrument à vent. Il en est donc réduit à l’état de quintette à cordes, rarissime exercice pour Joseph HAYDN (2). Caractéristique qui explique donc cette intimité que d’autres auront détecté bien avant moi.

Le dernier mouvement semble ne pas provoquer le moindre éloge, ceci étant. Si ce n’est l’effet de contraste que sa jovialité apporte suite au second. Malgré cette révélation tardive concernant le second mouvement, je m’en tiendrai cependant à mon impression initiale. Si cette symphonie n°17 a contre toute attente, dans des dispositions bien spécifiques, finit par me révéler ses qualités, tout reste donc relatif comme je vous le précisais en introduction. Vivement la version d’Antonini, ceci étant.


(1) J’ai de même galéré pour la chronique de la symphonie n°16, rattrapée in extremis au vol, post primo-validation, grâce à cette histoire de contrepoint double…
(2) Le Divertimento (ou cassation) Hob II:2 de 1753 ou 1754 semble également pouvoir être catégorisé de même, bien que la forme définitive du quintette n’avait pas encore été définie à cette période.

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