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Joseph HAYDN - Symphonie N°88 (bernstein) (1787)
Par CHIPSTOUILLE le 12 Novembre 2014          Consultée 4521 fois

La symphonie n°88 est sans doute la plus connue de toutes les symphonies de HAYDN. Sans pouvoir pour autant prétendre au titre d’œuvre célèbre, elle est souvent considérée comme le fleuron de toute la production symphonique du compositeur autrichien. En effet, si une compilation de musique classique daigne s’intéresser au compositeur, il y a fort à parier que, faute de connaissance dans le domaine, l’un des mouvements de la symphonie n°88 soit pris pour cible, par habitude sans doute, plus que par réelle volonté de faire découvrir. Nous dirons que la symphonie n°88 mérite son succès d’estime, là où il est difficile d’expliquer pourquoi d’autres doivent encore lutter. Cela en fait la symphonie la plus reprise et la plus enregistrée du compositeur, ce qui n’est pas un mince exploit compte tenu du nombre et du niveau de qualité globale de cette série.

Elle est également, très rarement, référencée sous le nom de « lettre V », en référence à une ancienne façon de répertorier les symphonies du compositeur. Avec la symphonie n°89, écrite en 1787, elles constituent le groupe des symphonies dites de « Tost ». Bien qu’elles succèdent aux « parisiennes » (n° 82 à 87), elles étaient tout autant destinées à Paris. Johann Tost qui a donné son nom aux deux symphonies était un violoniste ayant travaillé pour Haydn au sein de l’orchestre princier d’Esterhaza. Il ne s’agit en rien d’une dédicace (contrairement aux quatuors de l’opus 64 qui lui seront dédiés), Tost n’ayant été chargé par HAYDN que de vendre ses symphonies ainsi que les 6 quatuors des opus 55/54 à une maison d’édition parisienne. Johann Tost avait alors déjà commencé une entreprise de vente clandestine d’œuvres, dont celles de HAYDN. Il n’informa pas non plus celui-ci des détails de la transaction et vendit d’autres compositions sous le nom de Joseph HAYDN… en somme un véritable charlatan. Rappelons cependant que la pratique semblait courante, HAYDN lui-même ayant vendu les droits sur ses propres œuvres à plusieurs personnes à bien des occasions. Les symphonies 90 à 92 qui suivent, initialement destinées au comte d’Ogny furent d’ailleurs également fournies à titre de dédommagement pour les œuvres faussement promises par Tost…

Mais revenons à notre symphonie n°88. Quelles qualités différencient cette symphonie pour qu’elle soit autant jouée, sans pour autant n’avoir pu bénéficier d’un surnom ? « Concentrée » est l’adjectif qui semble revenir le plus souvent à son sujet, cela est dû au travail particulier sur les thèmes mélodiques. En effet contrairement à son habitude, les deux thèmes du premier mouvement sont très apparentés, le second n’étant qu’une variation du premier. Les deux retrouvent un écho dans le quatrième de façon évidente, où la paternité niveau mélodique est sans appel, ce sont les mêmes notes mais l’allégresse première fait ici la part belle à une course folle. Le thème est également apparenté, si on y prête attention, dans le menuet, peut-être de manière moins évidente. Celui-ci se permet quelques écarts mais reste dans la continuité mélodique de l’ensemble.

En outre, la symphonie est écrite avec trompettes et timbales, des incursions encore récentes dans l’orchestre du symphoniste et qui, cas unique, n’apparaissent qu’à partir du mouvement lent. Ce trait de caractère, qu’il faut adjoindre avec ce talent qu’à HAYDN pour la variation autour d’un même thème, permet de conserver un fil conducteur, varier les plaisirs et monter progressivement en intensité. Le mouvement lent, exemple flagrant, est bien avant la surprise (symphonie n°94) l’un de ses mouvements extraordinaire dont le compositeur nous abreuve dans ses dernières symphonies, et qui conduiront ses successeurs à raconter des histoires en musique au cours du siècle suivant. BRAHMS disait de ce mouvement qu’il souhaiterait que sa neuvième symphonie sonne ainsi (1). Une démonstration.

Pour conclure, on dira que la symphonie n°88 est une porte d’entrée pour découvrir le compositeur, facile d’accès et dotée de ses meilleurs atouts. Il faudra cependant garder en tête qu’il s’agit d’une composition en mode majeur, de la période classique, et écrite par un compositeur optimiste. En d’autres termes, c’est joyeux, c’est fait pour donner de l’entrain, pour partager de la bonne humeur. Cela ne signifie pas qu’elle n’est pas profonde, bien au contraire, mais si vous êtes arrivé au classique par les heures les plus sombres de MOZART, BEETHOVEN ou quelques autres romantiques frustrés, vous risqueriez d’être désarçonnés. Le meilleur, peut-être (2), pour découvrir cette symphonie, est cette interprétation par Leonard Bernstein (http://www.youtube.com/watch?v=lQmkOQ59SJ0) qui dans le dernier mouvement bissé conduit son orchestre par le bout du nez, au sens littéral. Il suffit de suivre les mimiques du chef d’orchestre pour comprendre tout le plaisir que peut procurer cette course poursuite, c’est Speedy Gonzales, c’est Beep-Beep et le Coyote, c’est Itchy et Scratchy… Et c’est bien plus subtil qu’il n’y parait.

(1) Rappelons tout de même que BRAHMS n’aura écrit que 4 symphonies. Par « 9ème symphonie » il faut donc comprendre sa « dernière » et donc son œuvre la plus importante. Une superstition tenace au cours du XIXe siècle laissait à penser que tout compositeur mourrait après sa neuvième symphonie. Ce ne fut pas entièrement vrai, mais de nombreux grands compositeurs ont ce point commun.
(2) Paul Gibert réinterprète également ce dernier mouvement à la guitare électrique. Ça sonne un peu étriqué lorsqu’on est habitué à l’entendre jouer par tout un orchestre, mais ça reste une prouesse technique assez jubilatoire à observer.

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- Wiener Philharmoniker
- Leonard Bernstein (direction)


- symphonie N°88 En Sol Majeur
1. Adagio - Allegro
2. Largo
3. Menuetto, Allegretto
4. Finale. Allegro Con Spirito



             



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