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Joseph HAYDN - Symphonie N°99 (szell) (1793)
Par CHIPSTOUILLE le 27 Avril 2017          Consultée 2548 fois

On ne peut parler de la symphonie n°99 de HAYDN sans évoquer sa relation complexe avec BEETHOVEN. Alors que l’ancien est à son sommet de popularité, le jeune prodige peine encore à se faire remarquer. C’est en partance vers Londres, à Bonn, que HAYDN et BEETHOVEN se croisent pour la première fois en 1790. A son retour en 1792, HAYDN accepte de donner des leçons. La relation fut équivoque, si bien que l'on dénombre de multiples témoignages, parfois contradictoires, sur les relations que les deux compositeurs ont entretenues. Il semble que HAYDN n’ait pas été des plus sérieux à la tâche, mais c’est avant tout les oppositions de point de vue dans la démarche de composition qui ont terni la relation. BEETHOVEN rapporte qu’il n’avait rien appris de son maître lorsque HAYDN ne voyait que d’un œil peu conciliant l’hydre polycéphale qui sommeillait en son élève.

BEETHOVEN finit par reconnaître l’influence de son maître avec quelques années d’ancienneté. C’est une évidence pour qui a écouté les deux compositeurs. Si leurs personnalités sont divergentes, si HAYDN a renforcé un ensemble de règles que BEETHOVEN va s’évertuer à briser, c’est avant tout la forme sonate et le travail thématique qui raproche les deux compositeurs. Lorsque l’on compare les symphonies londoniennes, et plus particulièrement les 97 et 99, avec les deux premières de BEETHOVEN, la relation est évidente. L’un est au sommet de son art, l’autre se cherche encore. Les analogies sont pourtant nombreuses, bien plus qu’avec les derniers travaux de MOZART.

C’est bien entre deux leçons données à BEETHOVEN que HAYDN composa entièrement sa symphonie n°99, seule des Londoniennes à avoir été finalisée à Vienne. Le point de départ pour l’aventure BEETHOVEN semble si évident ici que lire les citations de ce dernier clamant n’avoir rien appris de son maître parait n’être que pure mauvaise foi. Dès l’introduction, on croit déceler la marche lancinante de l’héroïque, puis s’enchaînent roulement de timbales, cuivres, effets de contraste, triomphalisme, dissonances légères. Jamais HAYDN n’a été si énergique, jamais plus il ne le sera. Certes, nous sommes encore loin de la tempête beethovenienne, mais les nuages pointent et obscurcissent déjà le ciel habituellement azur du professeur. Se pourrait-il que BEETHOVEN ait lui-même été à la source de l’inspiration du maître ? HAYDN aurait-il lui-même pris peur de son côté sombre ? Une citation de HAYDN nous montre de quelle manière il a reproché à son élève de ne pas faire preuve de jovialité dans sa musique. Pourtant HAYDN a connu lui-même des épisodes plus obscurs. Où se trouve la jovialité dans les Sept Dernières Paroles du Christ ?

Même l’adagio prend des tournures plus intenses à la fin du développement. Cela ne dure bien qu’un instant, peut-être me reprochera-t-on de chercher des analogies là où il n’y en a pas, mais l’escalier qui est ici descendu de façon tragique n’est-il pas celui que BEETHOVEN monte de manière triomphale dans le premier mouvement de sa 7ème ? Si l’adagio ne vous convainc pas, tentez le menuet alors. BEETHOVEN les a fait disparaître, sans doute sa plus grande pierre apportée au mur qui sépare les deux génies et leurs périodes respectives. Dans sa valse enjouée, HAYDN ivre, frôle pourtant la folie avec son thème qui martèle, à la manière de ce que l’on trouvait dans les premiers mouvements des symphonies 97 et 52.

Le finale est sans doute la démonstration la plus ferme que nous sommes ici devant une symphonie de HAYDN. Elle monte en puissance crescendo, la vague qui vient d’abord nous chatouiller les doigts de pied revient plus forte à chaque reprise. Les cuivres et percussions sont cependant bien absents pour pouvoir ne serait-ce qu’évoquer les trombes d’eau agitées par le tsunami BEETHOVEN. Loin d’être une déception cependant, expéditive, elle rappelle un peu les courses poursuites haletantes des meilleurs crus du compositeur.

La symphonie n°99 reste le témoignage d’un HAYDN qui aurait pu explorer des chemins plus sombres ou plus impressionnants. Il y aura certes les deux oratorios ainsi que les 6 dernières messes pour conclure en beauté une carrière à rebondissements. On sent qu’avec 60 années de plus, HAYDN aurait fini lui aussi par franchir le cap. BEETHOVEN, plus fougueux, brûlera les étapes. La symphonie n°99 toutefois, est bien l’une des étapes qui a ainsi été franchie. A ne la considérer qu’au travers des 9 de BEETHOVEN, on oublie qu’elle reste un modèle de travail thématique, avec 4 mouvements égaux en qualité. Bien plus que cela, il s’agit même d’une des meilleures symphonies londoniennes, à laquelle il manque peut-être un zest de personnalité à l’image des N°96 et 102. Sa part d’obscurité pourtant bien présente semble s’évanouir dans l’ombre de ses rejetons.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- The Cleveland Orchestra
- George Szell (direction)


1. Symphonie N°99 En Mi
2. Adagion, Vivace Assai
3. Adagio
4. Menuet: Allegretto
5. Finale: Vivace



             



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