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Joseph HAYDN - Te Deum N°2 - Pour L'impératrice Marie Thérèse (harnoncourt) (1800)
Par CHIPSTOUILLE le 13 Janvier 2014          Consultée 4934 fois

La série de 6 messes qui marque la fin de carrière de Joseph HAYDN est d’une régularité remarquable, mais elle souffre de 2 exceptions. La première année, 1796, vit l’écriture de 2 messes, le compositeur ne jugea donc pas utile d’en écrire une troisième la seconde. Et la cinquième messe (Schöpfungsmesse ou messe de la création du fait qu’elle cite des passages de l’oratorio du même nom) ne vit le jour qu’en 1801 soit deux ans après la précédente. Cette année 1800, Joseph HAYDN consacrait toute son énergie à l’écriture des Saisons (Die Jahreszeiten, c’est chaud l’allemand), 2e grand oratorio d’une trilogie qui ne sera jamais achevée. La même année fut marquée par la visite de l’amiral Nelson à Vienne, cf. chronique de la Nelsonmesse, qui fut donc probablement jouée à l’occasion de cette visite. Mais aucun document ne confirme cela. 1800 voit cependant la création d’un Te Deum, le second sous la plume de Joseph HAYDN. Le premier, rare sur album de nos jours, date de 1763 ou 1764. D’autres lui ont entre-temps été abusivement attribués.

Le Te Deum est un hymne, qui tire son nom de « Te Deum Laudanum » (Dieu nous te louons). Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il s’est peu à peu associé à la célébration d’un souverain. La version célèbre de Marc-Antoine CHARPENTIER (1) fut composée à l’occasion d’une victoire de Louis XIV (non précisément datée). Le second de Joseph HAYDN fut lui commandé par l’impératrice Marie-Thérèse, la petite fille de sa Grand-Mère plus célèbre du même nom (2) (qui pourtant n’a jamais eu officiellement le titre d’impératrice), sœur de Marie-Antoinette et double-cousine de son mari l’Empereur Leopold II (vive la consanguinité). L’impératrice possédait des talents de soprano, et fut elle-même interprète de la Création (l'oratorio que nous évoquions plus haut).

Ce Te Deum marque malheureusement en quelque sorte la fin d’une très belle série pour HAYDN. Le compositeur fut affecté par une maladie empêchant sa concentration les dernières années de sa vie. Est-il possible que cela l’ait rendu incapable de réitérer l’exploit de La Création, de la Nelsonmesse ou des derniers quatuors achevés ? Les spécialistes qui semblent sourds à cette baisse de qualité manifeste en mettant toutes les œuvres de fin de vie dans un même panier, tempèrent cependant en louant plus volontiers les œuvres composées jusqu’en 1799. L'Harmoniemesse de 1802 figurant un dernier sursaut qualitatif.

Démarrant sur des élans instrumentaux puissants (timbales, cuivres et cordes), un chœur énergique reprend le thème, dans un style rappelant quelque peu l’Alléluia du messie d’HANDEL. Le Te Deum se démarque des messes contemporaines par son absence de solistes. Bien que dans un style très similaire, on peut déplorer qu’il rappelle trop facilement quelques idées de la Création sans en atteindre le génie. La fin reprend ce thème initial, itérant un sorte de boucle à la manière du deuxième mouvement de la Nelsonmesse.
Marquée par une note tonitruante au Cor et un silence, la partie lente, plus subtile, gît au creux des chœurs massifs. Elle marque un mieux mais s’évanouit aussi rapidement qu’elle était apparue. Reprennent ensuite les chœurs dans divers thèmes peu mémorables, allant toujours dans une grandiloquence plus marquée. Mélodiquement, HAYDN ne maîtrise pas réellement son sujet, on s’égare vite dans ce chou-fleur musical. Aussi touchant qu’un légume.

Du côté des interprétations, le Te Deum étant court (9 minutes environ) on le retrouve en bouche-trou à l’occasion. Chez Harnoncourt, il conclue la Nelsonesse. Le chef y est grandiloquent, prend son temps en marquant l’énergie triomphaliste à l’anglaise de la fin XVIIIe. Sûrement dans le ton d’origine, d’autres lectures se veulent plus rapides et moins musclées, ce qui ne rend pas l’ensemble plus incisif pour autant. Profitons de cette conclusion pour évoquer le coffret de l’édition Harnoncourt dont nous avons repris la pochette pour illustrer cette chronique. Il est accessible et à un prix abordable. Notez que s’il réunit probablement les meilleures interprétations de musique sacrée du chef (à ce jour), en dehors des oratorios, cela n’en fait pas pour autant un best-of du compositeur. Les choix d’Harnoncourt occultent l’excellente messe de Sainte-Cécile (n°5) ou encore la Missa Brevis Sancti Joannis de Deo (n°7) et la Theresienmesse (n°12) qui sont pourtant de qualité bien supérieure au Stabat Mater, au Salve Regina ainsi qu’à ce Te Deum n°2. Un second coffret augmenté de 2 autres disques accentue encore plus ce problème, mais nous reparlerons de la Schöpfungsmesse (n°13) à l'occasion d'une chronique dédiée.

(1) Celui-ci beaucoup plus connu, notamment comme thème de diffusion de l’union européenne de radio-télévision. On peut ou on a pu l’entendre à l’occasion de l’Eurovision, Jeux sans frontières, différentes célébrations dont des couronnements, etc.
(2) A ne pas confondre non plus avec l’épouse de Louis XIV, elle d'origine espagnole… à l'image de Louis chez les Bourbon, Marie-Thérèse était un nom très prisé chez les Habsbourg.

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