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Joseph HAYDN - Quatuors à Cordes Op. 77 Lobkowitz (amati) (1799)
Par CHIPSTOUILLE le 4 Février 2007          Consultée 9014 fois

Si l’ensemble des œuvres de HAYDN me donne un peu de fil à retordre quant à émettre un avis définitif à leur propos, il est une œuvre, ou plutôt deux sur lesquelles je n’ai jamais douté un instant, à savoir les quatuors à cordes opus 77. Bien souvent dans l’ombre de leurs prédécesseurs, ceux de l’opus 76 (parmi lesquels figure l’hymne autrichien), cette publication datant de 1799 (à la même époque que la Création, oratorio qui fut son plus grand succès) est pourtant d’une qualité inouïe.

Si la période classique est le berceau de la symphonie, Joseph HAYDN donna également son impulsion au quatuor à cordes, la forme de composition associée à la musique de chambre par excellence. On lui en compte une soixantaine, dont certains furent repris d’airs d’opéras ou bien de suites orchestrales (une des multiples versions des sept dernières paroles du christ en croix par exemple), les plus connus étant donc ceux du fameux opus 76. Cette forme fait dialoguer 2 violons, un alto et un violoncelle, et si en général les lignes mélodiques principales sont partagées par les 2 violons, on peut affirmer que les 4 instruments se partagent le gâteau à parts égales dans la grande majorité des cas.

Cet opus 77 est exceptionnellement court, puisqu’il ne se compose que de 2 quatuors. Le partage du fameux gâteau en parts égales n’aurait ici pas été mieux fait par un mathématicien maniaque de la perfection, les quatre instruments y trouvant leur pleine mesure. On se régale de délices virtuoses, mélange de cordes alternant la grace des violons, la fermeté d’un alto et l’épaisseur d’un violoncelle qui sait si bien trouver sa place ici. En guise de cerise (il s’agirait plutôt ici d’une forêt noire ou d’un clafoutis en étant garni, tellement ceci n’est pas une simple option), les deux œuvres sont très accessibles, limpides aux oreilles de l’auditeur distrait, tellement évidentes de facilité que l’on croirait les avoir déjà écoutées. Si ma préférence va à cet opus 77, c’est avant tout pour cette immédiateté, acquise d’emblée de par un amoncellement de surprises rafraîchissantes et d’une élégance à faire pâlir d’envie le dernier des esthètes de la cuisine aux cerises (je connais d’ailleurs à ce propos un petit restaurant arménien – sur St Michel à Paris - dont c’est à l’évidence la spécialité).

Le premier quatuor est globalement le meilleur des deux, alignant quatre mouvements à l’esthétique changeante, d’un premier air enjoué, on se délecte d’une tournure prenant un ton plus mélancolique. Le troisième mouvement est le meilleur, alliant deux thèmes (sous forme de ritournelle ABA) tous deux partants sur des bases dramatiques pour s’égayer sur quelques notes plus aiguës, suffisament répétés pour donner l’illusion de les connaître par cœur, mais pas assez pour installer la moindre once de lassitude. Le dernier, plus vif, joue également sur les deux tableaux de façon délicieusement pernicieuse.

Si le second quatuor n’est peut-être pas aussi avenant de bout en bout (on note un troisième mouvement au thème mélancolique réussi mais moins inventif dans le déroulement), il faut tout de même lui accorder la meilleure part, à savoir son second mouvement. Celui-ci est éconduit par une base rythmique binaire et prononcée que se partagent l’alto et le violoncelle. La paire soulève ainsi les deux violons dans une mélodie irrésistible, lorsque les deux duos ne s’imitent pas joyeusement à tour de rôle. A la manière du troisième mouvement du précédent quatuor, celui-ci alterne avec un autre thème beaucoup plus calme, pour renouer avec la fougue du premier sur la fin non sans un certain génie. Le quatrième mouvement, également très vif vient parfaire le tableau, la fameuse cerise sur le gâteau ?

En fait de cerises, il nous faudra également évoquer ce fameux médicament qui aura fait quelques victimes il y a quelques années, laissant derrière-lui quelques traumatisés, aujourd’hui allergiques à tout ce qui ressemble de près ou de loin à ce fruit. L’image est toute choisie pour évoquer les deux purulences qui sévissent sur l’interprétation que l’on me conseilla et que bien malgré cela, je vous conseille de même. L’Amati quartet a décidé d’enregistrer deux quatuors, le premier de HALLER, le second par VOGEL, deux compositeurs contemporains auxquels je n’administrerai pas de qualificatif, par simple peur d’être grossièrement vulgaire. Si les quatres instrumentistes livrent une interprétation des œuvres de HAYDN absolument savoureuse, il faut avouer que cette adjonction manque de tact, les deux… immondices étant tout à fait hors de propos. L’enregistrement d’origine date pourtant de 1988 et fut délivré sous format vinyle à l’époque sans ces ajouts inadéquats. Je ne les prendrais donc pas en compte dans l’appréciation, puisque ce pauvre Joseph HAYDN n’y est malheureusement pour rien.

Cerise de conclusion, je terminerai donc sur une image plus positive. Le « ohanami » (littéralement « regarder les fleurs ») que l’on célèbre chaque printemps au Japon lors de la floraison des cerisiers, les fameux "sakura". La légèreté des pétales roses et le côté romanesque de la chose sera sans doute une image plus parlante que des gâteaux parfois un peu lourds ou trop sucrés. A l’image des cerisiers en fleurs, les quatuors à cordes opus 77 de HAYDN séduisent de par leur beauté, envoûtent de par leur pluie de notes légères telles un pollen encore délicat, et mériteraient sans doute eux aussi qu’on les célèbre une fois l’an à la manière d'une apparition divine...

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- quatuor à Cordes Op. 77 N°1 En Sol Majeur (haydn
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2. Adagio
3. Menuetto, Presto, Trio
4. Finale, Presto
5. Quatuor à Cordes N°3 (haller)
- quatuor à Cordes Op. 77 N°2 En Fa Majeur (haydn)
6. Allegro Moderato
7. Menuet: Presto
8. Andante
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10. Klangexpressionen (vogel)



             



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