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Joseph HAYDN - Symphonie N°9 (hogwood) (1762)
Par CHIPSTOUILLE le 30 Octobre 2014          Consultée 3102 fois

Comme énoncé dans la chronique qui leur est dédiée, la trilogie de la journée, formée par les symphonies n°6 à 8 de Joseph HAYDN devait initialement être une tétralogie. Celle-ci devait à l'origine s’achever avec « la nuit ». Malgré les erreurs de numérotation, la symphonie n°9 fait bien suite à ces trois dernières, ayant été écrite l’année suivante en 1762 au même titre que les symphonies n°36 et 14. L’ordre exact de leur composition reste encore aujourd’hui un mystère. S’il fallait d’ailleurs établir un rapprochement avec la trilogie de la journée, dans l’approche presque concertante, c’est plutôt dans la symphonie n°36 qu’il faudrait aller chercher les traces d’une « nuit » qui n’a donc jamais vu le jour.

La raison présumée de la non-existence de « la nuit » est en réalité la disparition du prince Paul II Anton Esterhazy, commanditaire initial de la tétralogie. C’est son frère Nicolas qui lui succéda, et avec lui débutèrent 28 années de mécénat pour HAYDN. Une longue relation qui ne s’achèvera que par la mort du mécène. Cette symphonie n°9, dont la composition fut facilitée par l’effectif musical princier, s’inscrit ainsi dans l’ère des symphonies de la période dite d’Eisenstadt (en référence au lieu où se trouvait le palais d'été du prince, avant l’achèvement d’Esterhaza). Une période un peu floue en ce qui concerne la chronologie (qui ne deviendra plus précise qu’à partir de 1765 avec l’établissement du premier catalogue des œuvres), et donc durant laquelle HAYDN se révèle, sans toutefois atteindre encore sa pleine maturité. Il se cherche, il expérimente et explore.

La symphonie n°9 pourrait presque s’avérer décevante, faute d’idées réellement originales. Pourtant elle recèle un aspect très mélodique, un réel plus si l’on compare à l’avant trilogie de la journée. Dénuée de final rapide, elle ne se compose que de 3 mouvements, qui suivent cependant le futur ordre « classique » rapide-lent-menuet-rapide. Elle se rapproche ainsi de la symphonie n°4, antérieure, qui possède la même structure. Sa particularité est qu'elle semble avoir été écrite en tant qu’ouverture de l’une des comédies perdues de 1762. Certains passages pourront rappeler les ouvertures des opéras Lo Speziale et Alcide (dixit le biographe Marc Vignal) écrits durant cette même période.

La symphonie propose ainsi 3 mouvements honnêtes, qu’on pourrait rapidement condamner s’ils ne s’avéraient si entêtants mélodiquement parlant. Un exercice de charme, simple, sans grande originalité pour Joseph HAYDN, mais dont les amateurs de musique classique au sens premier du terme sauront apprécier la finesse. Le premier mouvement est jovial et entraînant, énergique sans en faire trop, et rappelle presque une manière de faire baroque avec son usage des vents. Son développement court ne laisse pas réellement le temps à l’auditeur de s’ennuyer. Même s’il ne laisse pas non plus un souvenir impérissable, il reste agréable à l’écoute. Plus remarquable, le mouvement lent jouit d’un duo de flûtes sereines, presque mélancoliques, charmantes. Certes HAYDN fera beaucoup mieux par la suite, plus surprenant, plus entêtant, mais ici sommeille déjà une graine de grand symphoniste, l’âme d’un génie qui se découvre des aptitudes. Le menuet concluant, assuré, ne vient pas jouer les troubles fêtes, toujours agréable, toujours sans éclat particulier, dans la moyenne qualitative du compositeur. Un épisode au hautbois viendra nous charmer avant la fin.

L’ensemble fait de cette symphonie une œuvre agréable, sans épice particulière, mais qui s’écoute sans déplaisir. Personne n’aura ici de coup de foudre pour le compositeur, mais même lorsqu’il s’avère moyen, HAYDN se révèle toujours qualitatif, ce qui n’est pas nécessairement le cas de MOZART par exemple, qui dès qu’il flanche, tombe rapidement dans des choses convenues et passablement éreintantes. Du côté des interprétations, il faudra aller chercher du côté des intégrales. Adam Fischer tout comme Christopher Hogwood sont tous deux pertinents sans chercher particulièrement l’audace. C’est égal.

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- The Academy Of Ancient Music
- Christopher Hogwood (direction)


- symphonie N°9 En Ut Majeur Hob I:9
1. Allegro Molto
2. Andante
3. Finale - Menuetto - Allegretto



             



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