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Joseph HAYDN - Symphonie N°46 (antonini) (1772)
Par CHIPSTOUILLE le 17 Juin 2020          Consultée 1186 fois

Il y a quelque chose d’étrangement indéfinissable dans la symphonie n°46 de HAYDN. On sait que le compositeur cherchait l’originalité, particulièrement dans cette période. Les ambitions contrastées de chacune de ses symphonies, parfois dans chaque mouvement, nous rendent l’ensemble bien difficile à percevoir 250 ans après les faits. Sur la forme, la symphonie n°46 vient au premier abord se noyer dans la série Sturm Und Drang (cf. chronique de la symphonie n°49). On y retrouve des émotions contrastées et quelques passages intenses annonciateurs de la période romantique. Mais lorsque l’on cherche à établir de réels rapprochements avec d’autres crus contemporains, la symphonie nous étourdit et semble nous échapper.

Si son premier mouvement coche la case de l’adjectif vif, ce n’est étrangement que sur son second thème. Le premier n’avance qu’à pas feutrés, comme s’il cherchait à se faire discret. Sa vivacité ne se traduit que par les coups d’œil précis donnés ça et là, afin d’assurer que la voie est libre. Le second mouvement partage tout autant l’impression qu’on se faufile, dans un lieu très calme certes, mais restant toujours à l'affût de la moindre rencontre opportune. On pourrait en dire autant du menuet, si le dernier mouvement, l’une des premières courses-poursuites – mais peut-être devrions nous plutôt parler de fuite ici - de la carrière de HAYDN ne persistait pas à cacher ses envolées derrière d’innombrables citations de celui-ci. Une autocitation rarissime pour la période, mais qui fait de cette symphonie définitivement singulière, un chef d’œuvre de construction.

Tous ces éléments nous persuadent qu’il y a assurément une idée de continuité dans cette symphonie furtive. L’impression se traduit d’ailleurs sur le plan technique. Les trois premiers mouvements conservent en effet la tonalité de Si majeur, une persistance à laquelle les symphonies précédentes nous ont rarement habitué (cf. n° 34 ou 39 pour des épisodes préalables très contrastés). La symphonie est souvent jumelée avec celle des Adieux (n°45). C’est en particulier lié au fait que l’orchestration du dernier mouvement semble vouloir s’amenuiser au fur et à mesure de la progression. Les réapparitions nombreuses du menuet semblent confirmer que ce dernier joue à cache-cache.

De là à penser que HAYDN a mis en scène un voleur discret, décidé à dérober quelque pierre précieuse en pleine scène de bal, il n’y a qu’un pas que nous franchissons allègrement. Sur un plan purement musical, la symphonie n°46 ne nous avait que partiellement convaincu. Sa progression malheureusement très lente nous a définitivement empêché de remarquer sa singularité aux premières écoutes. La question qu’elle nous pose est néanmoins passionnante. A l’image de la symphonie n°45, quiconque daignera poser une oreille attentive sur cette énigme sans réponse n’en sera que plus riche d’enseignements.

C’est à cela qu’on reconnait les génies. Apte à nous séduire par leurs atouts les plus remarquables dans leurs œuvres les plus célèbres, ils parviennent à nous attirer vers des lieux inattendus. La symphonie n°46 n’est définitivement pas des plus accessibles pour les néophytes. Rien ici n’est évident ou immédiat. Sa construction logique et la continuité qualitative dont elle fait preuve la range définitivement hors catégorie. Ce n’est pas non plus un verrou dont la clé se trouve ailleurs. La réponse se trouve d’ailleurs dans la question. Ce qui fascine dans la symphonie n°46 est la recherche même de la raison pour laquelle elle nous fascine. Vous lirez à son encontre plus d’un commentaire élogieux. Eloges que nous renouvellerons ici, sans avoir bien compris par quel miracle Joseph HAYDN est une fois de plus parvenu à ses fins. Ce voleur a des aptitudes de magicien.

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- Il Giardino Armonico
- Giovanni Antonini (direction)


- symphonie N°46 En Si Majeur Hob I:46
1. Vivace
2. Poco Adagio
3. Menuet: Allegretto - Trio
4. Finale: Presto E Sherzando



             



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