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Joseph HAYDN - Symphonie N°49 La Passion (koopman) (1768)
Par CHIPSTOUILLE le 21 Octobre 2013          Consultée 5476 fois

En tant que néophyte, on pourra toujours s’amuser des parallèles que l’histoire de l’art aura tenté d’effectuer. Impressionnisme, romantisme, classicisme, minimalisme… Une longue liste de courants que l’on retrouve aussi bien en musique que, selon les cas, en littérature, peinture, architecture et d’autres. Le « Sturm und drang » fut en premier lieu un mouvement politique et littéraire allemand du XVIIIe siècle, prélude au romantisme et radicalisation des lumières. Le terme a également été attribué très succintement en musique. Quelques compositeurs outre-rhin ont en effet souhaité donner une impulsion sentimentale à leurs compositions. Citons les fils BACH avec avant tout Carl Philip Emmanuel, de même que Johann Baptist VANHAL. L’une des œuvres les plus connues du genre est la symphonie n°25 de MOZART. L'un des compositeurs ayant le plus oeuvré dans ce courant musical est Joseph HAYDN. Avec l’achèvement du palais d’Esterhaza en 1765, le compositeur autrichien va s'isoler dans une prison dorée. Mariage contrarié, manque de relations pour partager sa passion, le compositeur compense en expérimentant. Lui-même déclarera « Coupé du monde... j’étais obligé d’être original ».

L’idée, donc, était de provoquer un sentiment. Le faire par la musique est une telle évidence au XXIe siècle que l’on a oublié que cela n’a pas toujours été une ambition. Le Sturm und drang a pour avantage son côté direct. Par opposition au romantisme, il n’y a ici pas d’histoire à raconter (1). La symphonie classique est par comparaison un genre simple. Structurée le plus régulièrement en 4 mouvements, indépendants si ce n’est de par leur tonalité, chacun d’entre eux impose une mélodie ayant ici pour unique but de laisser une impression.

La particularité de la symphonie n°49 est sa structure lent-vif-menuet-vif, dite d’église. A contrario des symphonies plaçant leur mouvement lent en 2e ou 3e position, pouvant donner l’impression de laisser retomber le soufflé, la passion prend au contraire son temps avec son adagio. D’un abord triste, presque sanglotant, elle se découvre avec ce zest de timidité affriolante, charmante. A la reprise du thème, les cordes lient leurs notes, prolongeant leurs caresses, dévoilant leurs courbes. Au dévoilé du second thème, le cœur s’emballe et monte en rythme, l’excitation prend le dessus. La grande force de cet adagio liminaire est qu'il suggère la suite tel un véritable aphrodisiaque.

La patience récompense les plus téméraires, et l’Allegro di molto qui suit est avant tout l’occasion de batifolages. Les traces baroques de l’accompagnement évoquent une montée d’escalier, interrompue par des vêtements retirés à l’arrachée, un parcours de couple qui se découvre. Au-delà de sa gaité de façade, on y décèle cependant un fond dramatique, un goût de l’interdit. Le couple qui se découvre ainsi n’est pas innocent, la passion est libertine. D’ailleurs le menuet qui s’enchaîne reprend une allure posée, signe d’une hésitation. Le cœur humain n’est cependant pas fait pour s’accommoder de l’inachevé. La danse à trois temps a plus des allures de parade nuptiale que de séparation, reprenant le jeu de la séduction plutôt que de se laisser mourir trop tôt au comble de l’excitation. Le finale, un presto, est bien entendu la conclusion brûlante qui consomme le tout. Vif voire violent, il exprime le mieux la passion ardente qui anime toute la symphonie. Plus d’hésitation, on ne tourne plus autour du sujet bien au contraire. On en oublie de respirer. Et sur cette conclusion expressive, l’auditeur complète l’œuvre de par un immense soupir qui lui permet de reprendre pied, regrettant déjà que ce moment d’extase se soit achevé.

Autre œuvre de qualité du compositeur, la symphonie n°49 de HAYDN est une aventure qui se consomme. Elle n’a pas vocation à se transformer en l’histoire de toute une vie, mais c’est un petit plaisir dont il faut savoir profiter. J'ai tenté, modestement, de scénariser cette symphonie à ma manière. Les lecteurs éclairés sur le sujet m'excuseront d'avoir quelque peu détourné le terme "passion" qui à l'origine, on le suppose, avait plus une signification religieuse. Pourtant, à l'écoute, la chaleur ardente que dégage les mouvements vifs semble n'avoir que si peu de rapport avec une mise à mort qu'il apparait qu'on se soit trompé sur les intentions de Joseph HAYDN, cf. le nota bene à ce propos.

Le plus dur, pour conclure, sera sans doute le choix à adopter quant à l’interprétation. Après avoir écouté Fischer, Pinnock, Solomons et Koopman, tout se vaut. La version de Derek Solomons, emprunte de légèreté est citée en référence, mais elle est plus difficile à trouver. La différence principale réside surtout dans les autres symphonies accompagnant la passion, à vous de voir si vous penchez pour une intégrale (Fischer), un coffret « Sturm und drang » (Pinnock), un double CD réussi qui évite les lieux communs (Solomons) ou simplement un très bon album pour une première approche en douceur (Koopman). Mon coeur balance d'un jour à l'autre entre la version aphrodisiaque de Koopman qui aura inspirée toutes ces comparaisons et la richesse inouie des sons chez Solomons. M'adressant je l'imagine essentiellement à des néophytes, je vous conseille ici d'opter pour le plus accessible, soit la version de Koopman.

(1) Des exceptions existent, par exemple la symphonie n°60 "Le distrait" écrite pour accompagner une pièce de théatre. L'affirmation n'est d'ailleurs pas vraie concernant Joseph HAYDN. Le compositeur en effet, avait pour habitude d'élaborer un scénario en tant que base d'inspiration musicale. Sitôt la symphonie achevée, le compositeur préfèrait laisser les auditeurs se faire leur propre idée de ce que la musique pouvait exprimer. Les différents surnoms que ses oeuvres ont acquis au fil du temps ne sont en grande partie pas de lui. Le livret des symphonies parisiennes interprétées par Harnoncourt donne des détails à ce sujet.

A lire aussi en MUSIQUE CLASSIQUE par CHIPSTOUILLE :


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Pour les amateurs.


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- Amsterdam Baroque Orchestra
- Ton Koopman (direction)


- symphonie N°49 'la Passion' En Fa Mineur
1. Adagio
2. Allegro Di Molto
3. Menuet - Trio
4. Finale: Presto



             



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