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Joseph HAYDN - Symphonie N°37 (hogwood) (1758)
Par CHIPSTOUILLE le 4 Juillet 2015          Consultée 2809 fois

Curieux numéro que ce 37. Chez MOZART il devait être attribué à une symphonie qui n’était pas de sa main et qu’il ne fera que compléter d’un adagio liminaire. Chez HAYDN, ce 37 est l’une des plus grosses erreurs de numérotation effectuées (avec la numéro 72) par Mandyczevski, lorsqu’il devait entreprendre la publication des 40 premières symphonies. En effet, la symphonie n°37 de Joseph HAYDN est aujourd’hui identifiée comme étant la seconde.

Cette révision chronologique s’explique en deux points. Premièrement, de toutes les symphonies de HAYDN, il s’agit de la plus ancienne dont on ait retrouvé une trace écrite, à savoir une copie datée de 1758. Ceci permet au moins de la placer a minima devant les symphonies dont les autographes lui sont postérieurs. Le second point est cette fameuse numérotation de la main de HAYDN trouvée sur certaines partitions, seule trace qui nous reste aujourd’hui afin d’ordonnancer ces quelques premières symphonies (cf. chronique de la symphonie n°3). Le compositeur ayant lui-même par ailleurs identifié la toute première lors d'une autre occasion, cette numérotation originale n'étant pas contradictoire, elle a été depuis vue comme probable source d’ordonnancement.

Gardons néanmoins en tête que les biographies d’aujourd’hui sont pleines d’affirmations contredisant telle ou telle autre preuve de datation (1). Ce que 2 sources semblent confirmer pourrait toujours s’avérer faux. En effet cette erreur de numérotation placerait ainsi la symphonie à proximité des premières de l’époque Sturm und Drang, soit vers 1765-1766. Ce qui peut étonner quand on effleure d’une oreille les autres œuvres de l’ère pré-Eisenstadt (avant 1761), l’est beaucoup moins à l’écoute de ce présumé second essai. Il ne faut donc pas en vouloir à Mandyczevski qui faute de sources fit du mieux qu’il put avec ses oreilles (2). Le nombre de quatre mouvements, leur ordre proche du futur quasi-systématique vif-lent-menuet-vif (ici vif-menuet-lent-vif à l’image de symphonies plus tardives comme les 44 ou 68), la forme sonate qui émaille déjà son premier mouvement, et surtout les interventions dramatiques qui se cachent derrière trois des 4 mouvements expliquent avec facilité l’erreur aujourd’hui communément admise.

Car il y a cette intention dramatique rappelant le premier corpus des symphonies Sturm und Drang. Une intention surprenante si l’on considère cette seconde position, car relativement étrangère au compositeur dans ses jeunes années. Le second thème du presto, semble vouloir sournoisement nous cacher quelque secret, qu’un pseudo développement dévoile de nouveau subrepticement. De la même manière, le second thème du menuet possède un charme détonant, de ceux qui dénouent les langues pour faire parler. Enfin, l’andante, lui aussi après de nombreuses mesures trompeuses, vient piquer à vif notre sensibilité dans son développement.

Autant d’indices qui laissent à penser que HAYDN pourrait avoir écrit cette symphonie quelques années après sa supposée écriture. Néanmoins, si l’on entrevoit le génie naissant dans les interstices de quelques mesures, voire un peu plus longtemps concernant l’andante globalement réussit, le reste de la symphonie s’avère relativement plat. En effet, ce que l’on remarque avant tout dans cette œuvre, ce sont ses traces d’ornementation baroque résiduelle, cet aspect « suite » » fait de mouvements dansants, les cors à la française du dernier mouvement qui semblent lui donner 50 bonnes années supplémentaires. Mais il y a bien sûr ce presto liminaire, emprunt de la personnalité enjouée du compositeur, qui doit beaucoup à l’école de Mannheim, et qui ne laisse aucun doute quant à son appartenance à la période classique.

Après avoir autant voyagé au gré des décennies, dans un sens comme dans l’autre, on se rappelle alors que le style Sturm und Drang ou l’ère romantique n’ont jamais eu le monopole de la musique dramatique. Un certain Johann Sebastian BACH entre autres, dont la mise en bière avait eu lieu au cours de la même décennie, avait écrit des milliers de mesures dramatiques. De son côté le jeune Joseph HAYDN tentait alors à peu près toutes les approches possibles dans cet art naissant qu’était la symphonie. Il avait sans doute, en particulier par l’entremise du seul compositeur qu’il reconnaissait comme son maître, Carl-Philip Emmanuel, fils du défunt précité, eu affaire à quelques mesures aux interstices douloureux. Des subtilités qu’il restitue ici avec une certaine réussite, mais qui ne parviennent pas à faire oublier l’ossature un peu lourde de l’ensemble.


(1) Il est en particulier assez curieux de constater, par exemple dans la biographie de BEETHOVEN, qu’autant de ses proches, ou lui-même, aient pu si souvent se tromper dans leurs écrits pour tout ce qui concerne des dates. On pourrait croire que les biographes arrangent les erreurs pour raconter ce qu’ils veulent, et c’est à première vue ce que firent certains comme Schindler concernant BEETHOVEN au XIXe. Mais les biographes d’aujourd’hui émaillent leur argumentaire d’autant de sources contradictoires qu’il faut afin d'étayer leurs hypothèses, souvent crédibles par ailleurs. La plus grande prudence est toutefois régulièrement de mise.
(2) Oreilles qui lui auront toutefois fait défaut concernant les symphonies de la journée (6-8) ou les lamentations (26), toutes quatre à l’évidence placées trop tôt.

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